Vous avez entre 18 et 30 ans et souhaitez vous lancer dans le journalisme ? Vous avez un projet de lancement de média ?
Articles
Le député Les Républicains des Alpes-Maritimes Éric Pauget s’est fait remarquer la semaine dernière. Comme d’autres parlementaires il y a quelques années, l’élu de droite va déposer une proposition de loi afin de faire payer aux détenus une partie de leurs frais d’incarcération. Il souhaite ainsi appliquer le principe du « condamné-payeur ». L’objectif est double : responsabiliser les détenus et réduire la charge financière de l’Etat.
Dès la prise de ses fonctions en janvier, le président Joe Biden a réaffirmé son intention d’augmenter les impôts, en particulier ceux sur les « riches » et les entreprises. Par pure idéologie car la réforme fiscale de 2017 avait pourtant donné à l’économie américaine d’avant la Covid un dynamisme sans équivalent depuis 40 ans, avec une forte baisse du chômage et de la pauvreté et une excellente vitalité entrepreneuriale. Les démocrates américains ont trouvé le prétexte parfait avec la Covid pour distribuer environ 6 000 milliards de dollars.
Oui, bien sûr, il fallait aider les salariés, les indépendants, les entreprises… dès lors que les Etats avaient pris la décision d’immobiliser la société pour cause de pandémie. Mais cet arrêt forcé doublé d’une manne incontrôlée risque d’avoir des effets collatéraux pires que la pandémie.
Comment améliorer le financement des start-up françaises par les fonds de capital-risque ?
Une start-up, appelée jeune pousse en français, n’est pas une catégorie statistique mais peut être appréhendée en croisant la notion d’entreprise à forte croissance (qui est, selon la définition de l’OCDE, une entreprise de plus de 10 salariés dont le taux de croissance annuel moyen des effectifs est supérieur à 10% sur trois ans) et celle, plus administrative, des entreprises bénéficiaires du dispositif JEI (Jeunes entreprises innovantes).
« Il y a pour moi deux grands combats à mener : le combat pour la liberté et le combat pour l’autorité et notre identité »
Interview avec Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée, président du groupe Les Républicains au Sénat, président de Force Républicaine.
Les indemnités des membres du Conseil constitutionnel : un incroyable crash-test européen !
Voici déjà plus de six mois que nous entretenons nos lecteurs de l’imperturbable obstination du Conseil constitutionnel, à percevoir comme si de rien n’était des indemnités qu’il sait illégales et qui font plus que doubler la rémunération de ses membres et de son Président. Rappelons que ces indemnités proviennent d’une simple lettre en date du 16 mars 2001 de Madame Parly, alors secrétaire d’État aux finances du Gouvernement Jospin. Une lettre particulière quand même, car on avait pris la précaution de ne pas la rendre publique, sachant bien qu’elle violait expressément l’article 63 de la Constitution qui exige à cette fin l’intervention d’une loi organique. Cette semi-clandestinité protégea pendant 20 ans le pillage méthodique des deniers publics. Par effet de réciprocité, la dizaine de membres du Conseil avec leurs Présidents successifs, qui connaissent bien le prix du silence, ont empoché et continuent d’empocher collectivement aujourd’hui encore chaque année en sus de leur rémunération légale et sans titre valable un pactole total de près d’un million d’euros (rémunérations brutes).
Clemenceau avec un brin d’humour déclarait que « la France est un pays fertile : on y plante des fonctionnaires, il y pousse des impôts ». Il ne pouvait pas avoir plus raison. L’Etat français dispose d’une formidable créativité en matière de prélèvements obligatoires.
L’un des exemples les plus concrets est la CSG. La contribution sociale généralisée est née avec la loi de finance de 1990 grâce à l’esprit très créatif de Michel Rocard. Le taux de ce prélèvement obligatoire hybride, entre impôt et cotisation sociale, était initialement fixé à 1,1% sur le salaire brut. Il atteint actuellement de 9,2%…
Record des prélèvements obligatoires, record des dépenses publiques, inflation en hausse…l’Etat doit trouver de l’argent et c’est l’épargne des Français qui est menacée.
Le ministre de l’Action et des comptes publics, Olivier Dussopt, a récemment confié au Figaro que la crise du Covid-19 allait coûter 424 milliards d’euros aux finances publiques sur trois ans, en 2020, 2021 et 2022. Ces sommes comprennent des baisses de recettes fiscales et les dépenses exceptionnelles liées à la crise.
Emmanuel Macron aurait aimé célébrer Napoléon, car il est sans doute son modèle. Napoléon a cultivé son pouvoir personnel, considérant que lui seul était à la mesure de la tâche qu’il s’était assignée. L’Etat, c’était lui et sa grandeur, qu’il voulut toujours plus brillante, était celle de l’Etat.