Les emplois d’avenir ont été mis en place en 2012 pour faire face au chômage endémique des jeunes. Prescrits par les missions locales, ils étaient réservés aux 16-25 ans sans diplôme ou titulaires d’un CAP-BEP ayant été à la recherche d’un emploi pendant 6 mois au cours des douze derniers mois. Contrairement aux autres contrats aidés, dont la durée était comprise entre six mois et deux ans, les emplois d’avenir s’étalaient sur une période d’un à trois ans. L’État versait une aide aux employeurs plus importante dans le secteur non-marchand (75 % du SMIC) que dans le secteur marchand (35 %). Le coût annuel brut d’un contrat d’avenir rémunéré au SMIC sur la base d’un temps plein à 35 h était de 24 807 euros. Le coût par emploi pour les finances publiques était de 12 831 euros au titre de l’aide de 75 % sur le salaire brut et de 4 807 euros au titre des exonérations de charges patronales. Il convient d’ajouter le coût restant à la charge de l’employeur, soit 7 276 euros, lorsque cet employeur n’était pas une structure publique. En partant de l’hypothèse que les créations de ces emplois d’avenir seraient réparties pour 2/3 dans le secteur non marchand et 1/3 dans le secteur marchand, le coût total annuel moyen pour les finances publiques a donc été de 23 015 € par contrat. Dans la mesure où le dispositif a été clôturé en 2018, il est temps d’en dresser le bilan.
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Le gouvernement se targue d’une embellie du chômage qui serait proche désormais de 8%. En effet, selon l’Insee la France comptait environ 2,4 millions de chômeurs à la fin du 2ème trimestre 2021, soit 16 000 personnes de moins en moyenne par rapport au trimestre précédent. Sur une population active en France estimée par l’Insee à 29 246 000 personnes fin 2019, ça représente environ 8% de chômeurs (hors Mayotte).
Les politiques fiscales d’Europe centrale pour les jeunes et les entrepreneurs: de potentiels exemples pour la France?
Les pays d’Europe centrale ont mis en place des politiques fiscales destinées à attirer les entrepreneurs, réduire le chômage et empêcher que les jeunes ne s’expatrient. Des mesures qui mériteraient d’être importées et adaptées en France afin de surmonter les enjeux économiques liés à la crise. Sans quoi la France pourrait perdre son attractivité, déjà dégradée, auprès des jeunes travailleurs et entrepreneurs.
L’explosion de la population extra-européenne en France : état des lieux et mesures à prendre
Selon l’INSEE, en 2017, 44 % de la hausse de la population française provenaient des immigrés. Nicolas Lecaussin titrait dans nos colonnes à ce sujet : Le « grand remplacement » est-il réel ? Une étude récente confirme la part toujours plus importante de l’immigration dans notre pays.
L’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID) vient de publier une note choc sur l’immigration en France et son impact sur la démographie. Se basant sur une étude de France stratégie (organisme rattaché au Premier ministre) intitulé « L’évolution de la ségrégation résidentielle en France de 1968 à 2017 », l’OID démontre ce qui ne relève plus d’un fantasme mais bien d’un fait établi. Sans parler de « Grand Remplacement », la France fait face à un basculement démographique historique. Un chiffre pour l’illustrer : en 2018, 31.4 % des enfants nés en France ont au moins un parent né à l’étranger.
Les revendications en faveur d’une réduction du temps de travail, complétées de préférence par des augmentations salariales, sont la panacée des promesses électorales. Mais travaillons-nous vraiment plus au détriment du temps consacré à la famille ou aux loisirs ? Avons-nous vraiment besoin d’une nouvelle réglementation pour réduire notre temps de travail ? S’il est vrai que certains travaillent beaucoup, les généralisations sont dangereuses, comme le montrent les statistiques sur la façon dont nous passons notre temps. L’Allemagne offre une étude de cas intéressante.
« Nous sommes de plus en plus infantilisés et ce paternalisme étatiste étouffe la société et nuit à la liberté et à la performance »
David Lisnard est maire de Cannes, membre du parti Les Républicains, il incarne une nouvelle génération à droite. Contrairement à nombre de ses comparses, il n’est ni énarque ni issu du sérail de la fonction publique. Il est l’homme le mieux élu de France : 88% au premier tour des dernières municipales et 77% au premier tour des dernières départementales.
Son indépendance lui donne un côté unique au sein de la classe politique actuelle. Son discours est franc et argumenté. Il développe une pensée nourrie de références libérales, il cite Thatcher ou Bastiat, un fait rarissime en France. Depuis un an et demi, il est un invité régulier des médias : Le Figaro, Le Point, CNews et BFM TV lui ont donné la parole. A l’Iref, nous avons découvert avec surprise, un homme politique qui partageait nombre de nos idées. Il n’est pas encore officiellement candidat à la primaire de la droite mais il commence à se faire connaître auprès des militants LR et son discours est apprécié. Le 25 août dernier, François Baroin a soutienu sa candidature à la tête de l’Association des maires de France. Cet adoubement par une figure aussi respectée à droite que François Baroin, montre toutes les qualités de l’homme. Il a accepté de répondre à quelques questions de l’IREF dont voici les réponses.
Le Centre européen pour la justice et le droit (CEJD) a publié un rapport, en mai 2020, sur les conflits d’intérêts au sein de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Il dénonçait l’entrisme de nombreuses ONG progressistes, notamment l’Open Society Foundations de George Soros. Nous avions fait connaître à nos lecteurs la teneur de ce rapport dont les conclusions n’avaient été que peu relayées par la presse française. Début août, le CEJD a publié un nouveau rapport, qui dénonce le financement occulte, à la limite de la corruption, des experts des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme par quelques fondations privées.
Une lecture attentive du rapport lui-même, qui est moins politique et plus scientifique que le « résumé pour les décideurs », donne des arguments à la thèse inverse, selon laquelle l’influence humaine sur le climat est faible.
Les taxes à faible rendement : l’imposition la plus inefficace du paysage fiscal français
En juin 2018, l’Assemblée nationale avait adopté une résolution réclamant une révision générale des taxes à faible rendement, qui brocardait la complexité et les coûts associés à leur collecte, dans…
Le programme de la CDU/CSU pour les élections de septembre révèle des choix politiques qui vont dans le sens d’un rapprochement avec l’Europe centrale, confirmé par l’attitude pro-polonaise du candidat à la chancellerie Armin Laschet. Une Ostpolitik qui risque d’entrer en désaccord avec la politique française.