Bien sûr qu’il existe et que ceux qui y participent s’en défendent et le nient. A dire vrai, il n’y pas un islamo-gauchisme mais des convergences qui se créent et des groupuscules actifs qui s’utilisent les uns les autres. Il y a des sectes islamiques aussi multiformes que les mouvances du gauchisme. Elles se rassemblent volontiers pour lutter contre leur ennemi commun que sont la société libérale et l’Occident dans leur diversité, leur richesse culturelle, leur ouverture, leur liberté, leurs racines judéo-chrétiennes. Le philosophe Carl Schmitt, qui flirtait avec le nazisme, a déjà démontré tout ce que de nombreuses alliances idéologico-politiques doivent à ce qu’elles combattent plus qu’à ce qu’elles promeuvent. Ce qui évidemment est aussi la marque de leur fragilité, comme furent réelles et néanmoins changeantes les alliances d’Hitler ou de l’URSS avec l’Islam.
Articles
Les énergies renouvelables ne supportent pas le froid : les écolos veulent-ils supprimer l’électricité en hiver ?
Ce début d’hiver 2020/2021 marque le retour du froid, mais rien de bien étonnant. Pourtant, que ce soit en Europe ou en Amérique, ce froid a provoqué des problèmes de production et de distribution de l’électricité. Des millions de foyers à travers l’Occident ont subi des coupures de courants mais aussi une hausse des prix considérable. Le coupable ? C’est l’énergie dite renouvelable et en particulier l’éolien, préféré aux autres sources de production par pur dogmatisme.
Face à la résurgence de la tentation du tout collectif, revenir aux leçons de Jean-François Revel
La crise du Covid-19 aura remis au premier plan de nos sociétés les valeurs du tout collectif. Le 15 octobre 2020, Emmanuel Macron déclarait ainsi : « On s’était progressivement habitué à être une société d’individus libres, nous sommes une nation de citoyens solidaires ». Remarquons ici deux choses : la substitution du mot « citoyen » au mot « individu » ; l’opposition apparente entre « liberté » et « solidarité ».
Vous vous souvenez du film New York 1997 ? Le scénario de science-fiction transforme une partie de la ville, tombée en ruines, en une prison de haute sécurité où divers personnages, tous plus louches les uns que les autres (incarnés par des acteurs de talent comme Kurt Russel, Donald Pleasance ou Ernest Borgnine) s’affrontent dans des scènes d’une terrible violence. Intrigue visionnaire ? Sans aller jusque-là, ce qui se passe de nos jours dans l’Etat de New York et dans sa belle ville pourrait inspirer un autre scénario, tout aussi inquiétant et bien réel celui-là.
Qui paye commande. Selon ce vieil adage, la Commission européenne a élaboré un plan de relance de 750 Md€ sous forme de subventions et de prêts aux Etats pour faire face aux risques économiques liés à la crise sanitaire. Ce plan a été adopté à une écrasante majorité le 10 février par le Parlement européen. Mais cette manne monétaire sera versée sous condition. Pour être éligibles à ces fonds, les Etats devront élaborer un plan national pour leur utilisation et le soumettre à la Commission d’ici la fin avril 2021 en détaillant les réformes et investissements prévus qui devront obligatoirement consacrer au moins 37% des sommes allouées à des mesures en faveur du climat et au moins 20% à la transformation numérique.
Un peu plus de deux mois après la promesse faite par Emmanuel Macron, la plateforme en ligne de lutte contre les discriminations est désormais opérationnelle, sous la forme d’un site (antidiscriminations.fr) et d’un numéro de téléphone (3928). Mais a-t-on conscience des abus qui pourraient découler d’un dispositif de ce type ?
Encore une alerte de la Cour des comptes sur le flou qui entoure les opérateurs de l’Etat
Pour une meilleure gestion de ses activités, l’Etat confie certaines tâches administratives à des opérateurs extérieurs. Le problème est que ces organismes sont encadrés de manière floue, leurs emplois sont difficiles à piloter et leur dette difficile à contrôler. La Cour des comptes attire l’attention sur une situation dont les progrès sont encore timides.
Le retard européen en matière d’industrie numérique face aux Etats-Unis et à la Chine, a beaucoup été médiatisé mais ce n’est pas le seul domaine concerné. Dans les prochains jours, trois missions spatiales vont atterrir sur la planète Mars : la Chine, les Etats-Unis et les Emirats Arabes Unis ont envoyé des sondes et des robots afin d’en explorer les ressources. On notera l’absence de l’Europe, dépassée par les autres puissances mondiales. Désormais, il est temps que le vieux continent mette sur pied des initiatives. Sans cela, il passera à côté des secteurs économiques d’avenir.
Dans le cadre de son plan de relance à 100 milliards d’euros, le gouvernement a prévu de ranimer une organisation datant de 1946 : le Haut Commissariat au plan.
Annoncé au coeur de l’été et mis en place pour la rentrée 2020, le retour du Haut Commissariat au plan est presque passé inaperçu. Par des décrets publiés le 1er et le 3 septembre 2020, c’est pourtant une nouvelle institution de prospective et de planification qui est venue s’ajouter à celles qui existent déjà.
La chasse aux « passoires thermiques » pourrait entraîner la disparition de 30 % du parc locatif privé !
Avec la loi relative à l’énergie et au climat de 2019, les propositions de la Convention citoyenne pour le climat de 2020, et la loi climat qui va arriver dans les prochaines semaines, ce sont de nouvelles contraintes qui vont frapper les propriétaires. L’Etat français souhaite faire disparaître les « passoires thermiques » en imposant des travaux parfois considérables, et dans un laps de temps assez restreint. C’est près de 30 % des logements locatifs privés qui pourraient disparaître à défaut de travaux.