Depuis plus d’un an, le gouvernement se caractérise par ses difficultés à maîtriser chaque aspect de la crise, qu’il s’agisse des masques, des tests, des vaccins, et bientôt des autotests. Pareil constat semble moins surprenant lorsqu’on connait le nombre d’organismes qui prétendent à régler les problèmes. Et ceux qui les dirigent.
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L’énergie fait partie de ces nombreux sujets pour lesquels les décisions de l’Union Européenne et de son institution phare, la Commission européenne, prennent le pas sur celles des États membres. Pourtant les arbitrages européens, en dépit de leurs conséquences, sont souvent bien moins médiatisés. C’est notamment le cas du projet de taxonomie verte qui vise à « déterminer et classifier les activités économiques qui peuvent être considérées comme durables sur le plan environnemental ».
Plus éclairés que leurs gouvernants, les Français veulent moins de dépenses publiques !
Selon nos responsables politiques, qu’ils soient au gouvernement ou dans l’opposition, les Français sont attachés à l’Etat-providence. Avec notre sécurité sociale monopolistique, notre système de santé que le monde entier nous envie, et notre école de la République, la structure de l’Etat français fait partie de notre modèle social national.
Pourtant, un sondage d’Ipsos publié par le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, démontre le contraire. Une large majorité des Français interrogés considère que la dette est un problème, et que, pour la diminuer, il est nécessaire de réduire les dépenses publiques.
Le Président américain a détaillé la deuxième partie de son grand plan de dépenses de début de mandat. Le premier volet (1900 milliards de dollars) était officiellement focalisé sur la relance post-covid, le second est censé concerner les infrastructures. S’il est adopté, son coût s’élèverait à près de 2250 milliards de dollars, ce qui porterait les dépenses totales à près de 4150 milliards de dollars. L’appellation « plan pour les infrastructures » est toutefois trompeuse car la grande majorité des dépenses n’a pas grand-chose à voir avec des investissements pour bâtir ou rénover les infrastructures américaines.
Des associations proches du gouvernement turc qui avaient refusé de signer la charte de l’islam ont été exclues des prochaines « assises territoriales avec les acteurs de l’islam ». Parmi elles, le mouvement Milli Görus qui voulait construire la nouvelle mosquée de Strasbourg avec l’argent des contribuables. Cet islam rigoriste et dominateur surfe sur la vive progression en France d’une immigration en grande partie musulmane.
La Chine use de moyens anti-démocratiques et contraires aux droits de l’homme pour gouverner. Qu’il s’agisse de religion ou de courant politique, aucun mouvement ni aucun particulier n’est à l’abri.
Si l’opinion publique occidentale s’émeut de plus en plus du sort des Ouïghours, ils ne sont pas les seuls, loin de là, à être persécutés en Chine. Avocats, journalistes, militants, prêtres, moines bouddhistes et croyants sont couramment inquiétés par le gouvernement.
La dotation générale de fonctionnement des collectivités locales : un modèle dépassé ?
Créée par la loi du 3 janvier 1979, la dotation générale de fonctionnement (DGF) des collectivités territoriales a remplacé le versement représentatif de la taxe sur les salaires (VRTS) qui avait lui-même succédé à la taxe locale sur les ventes au détail, instaurée en 1955, perçue par les communes et supprimée du fait de la généralisation de la TVA.
Elle se compose de 12 dotations différentes et se décompose toujours sur un modèle de tronc commun complété par une péréquation, véritable modèle de redistribution des richesses des collectivités entre elles. Notons que la DGF des régions a été remplacée par une part de TVA de 4 milliards d’euros.
La péréquation est dite verticale lorsque qu’elle concerne les transferts financiers de l’État vers les collectivités locales, et horizontale lorsque qu’elle consiste à reverser des fonds entre les collectivités territoriales elles-mêmes.
Voici deux bonnes nouvelles. La première concerne le canal de Suez. L’énorme porte-conteneur qui bloquait le canal a été remis à flot, en libérant ainsi le passage à la queue des navires qui attendaient derrière lui. Cet évènement de mer a mis sous le feu des projecteurs ce qui est à la fois une fragilité et une force du commerce maritime mondial.
Ce que nous prépare l’Union européenne-nounou pour nous empêcher de mourir
Toujours avide de taxer et de réglementer afin de restreindre la concurrence entre les États membres et dicter aux citoyens la bonne conduite, la Commission européenne a dans ses tiroirs quelques projets – portant sur l’alcool, l’alimentation et la cigarette [[Cet article doit beaucoup à Christopher Snowdon de l’Institute of Economic Affairs (IEA) et à sa note « Over-reach : the EU’s lifestyle regulation plans ».]] – dangereux pour nos libertés.
Le 27 mars la nouvelle « attestation de déplacement dérogatoire » pendant le couvre-feu, publiée la veille, a été annulée par l’administration et remplacée par une autre, car elle était « trop complexe ». Pourtant la rédaction de cette attestation était relativement simple : il suffisait de cocher un motif de déplacement sur 15 ou 9 possibilités (suivant la version du document). C’était un jeu d’enfants en comparaison de l’obligation du reporting climat.