L’Etat français veut se mêler de tout. « Semez des fonctionnaires, il pousse des impôts » disait Clémenceau. Le dirigisme, c’est la fiscalité. Mais c’est aussi le désordre économique : la pression des corporations, les emplois perdus, la population moins active, l’assistanat pour les uns et le harcèlement pour les autres. La seule vraie réforme, c’est le retrait de l’Etat.
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Le poids de l’Etat, de ses prélèvements, de ses fonctionnaires, commence à se faire sentir dans notre pays, à tel point qu’on assiste à un véritable retournement d’opinion. C’est peut-être un espoir qui est en train de se lever. Mais le dirigisme n’est pas moribond, d’autant plus qu’il est entretenu par un corporatisme vigoureux. On ne peut pas diminuer l’Etat sans porter atteinte aux privilèges.
Ce concept, longtemps débattu par les décideurs publics et les économistes, fait un retour en force, depuis que le gouvernement ne cesse d’envisager le revirement de la prospérité sans mener une rigoureuse « politique de rigueur » ; qui se trouve réduite au passage à la seule hausse des taxes et impôts. Les dernières inquiétudes de l’Assemblée nationale sur une chute conséquente des recettes de l’impôt pour 2013 relance la question : la France a-t-elle atteint le haut de la courbe de Laffer ?
L’État va devoir trouver 900 millions d’euros pour garantir les engagements pris par l’AFITF – Agence de financement des infrastructures de transport de France.
Encore un scandale fiscal pour le gouvernement ?
L’Etude que vient de réaliser la New Direction Foundation apporte un éclairage très inquiétant sur les vraies conséquences de la mise en place d’une taxe sur les transactions financières : des centaines de milliers d’emplois seraient détruits.
Le Rapport sur la politique culturelle rendu public le 13 mai dernier préconise dans ses 700 pages une nouvelle taxe sur les « matériels ». Il s’agit de smartphones, tablettes,…
Jean-Philippe Delsol, administrateur délégue de l’IREF, a été interviewé sur la taxation des multinationales par Jean-Marc Chardon dans le cadre de son journal de 22 heures du lundi 29 avril.…
Comment les multinationales européennes réagissent à la fiscalité
Une fiscalité plus lourde dissuade les gestionnaires de recourir aux fonds propres apportés par les actionnaires. Le financement se fait par l’endettement, ce qui explique en partie les délocalisations. Telle est la conclusion d’une étude commandée par l’IREF au professeur Stefan Lutz, publiée sous le titre « Les effets de la taxation sur les financements et les profits des multinationales européennes » et dont voici la présentation.
On sait que l’une des causes du chômage est le coût du travail. En France, celui-ci a pratiquement explosé ces dernières années. Entre 2000 et 2011, sous le poids des…
Heureusement qu’ils sont là. L’Angleterre vient de déposer un recours devant la Cour de justice européenne contre le projet de taxe sur les transactions financières (0.1 % sur les actions…