Le 1er octobre dernier, la CGT, l’Humanité, le Parti communiste ont été lourdement condamnés par le tribunal correctionnel de Paris. Douze condamnations ont été prononcées dans les rangs communistes et syndicaux pour malversations, abus de confiance, recel, emplois fictifs, et détournements de plusieurs millions d’euros. La liste est aussi longue que pour un procès de la mafia.
Syndicats
La France reste le dernier pays développé où les syndicats, pourtant vidés de leur base d’adhérents, font encore la pluie et le beau temps sur les politiques économiques et sociales.
La raison : des financements publics qui leurs assurent une capacité de nuisance sans aucune mesure avec leur représentativité.
Comme nous, demandez la fin des subventions publiques aux syndicats afin de libérer l’emploi et la croissance !
Et si le premier ministre italien devenait le modèle à suivre pour les hommes politiques français ? Le président du Conseil italien est en train de défendre une réforme du marché du travail (le « Job’s Act ») pour y introduire plus de flexibilité et de faciliter l’emploi des jeunes par la mise en place d’un contrat de trois ans, très souple. Cette dernière mesure ressemble au CPE (Contrat de première embauche) français dont la mise en place avait échoué face aux protestations des syndicats et d’une partie des jeunes. Renzi se heurte, lui aussi, aux menaces du monde syndical d’autant plus qu’il veut dépoussiérer le Droit du travail italien en passant de 2 000 lois actuellement en vigueur à seulement…50 normes. Mais c’est surtout la suppression de l’article 18 qui a déclenché les hostilités. Il s’agit d’un article qui impose la réintégration d’office de tout salarié dont les tribunaux auraient estimé le licenciement injuste.
Mes chers compatriotes,
L’heure est très grave. La France ne cesse de s’enfoncer dans le marasme économique et social. Nous battons des records de taux de chômage et nos entrepreneurs fuient le pays. Le système éducatif s’effondre alors que les dépenses publiques et les prélèvements obligatoires n’ont jamais été aussi élevés. Les socialistes ont clairement montré leur incapacité à réformer le pays. Mais le temps des constats et des diagnostics est largement révolu. Nous savons ce qu’il faut faire. C’est pour cette raison – et uniquement pour cette raison – que j’ai décidé de revenir en politique avec pour objectif principal de gagner les élections présidentielles de 2017. Je veux agir. C’est pourquoi cette Lettre est adressée surtout aux Français que j’ai déçus durant mon premier mandat.
D’un côté, les syndicats d’enseignants et les fonctionnaires du ministère. De l’autre, les parents et les organisations de la société civile. Au milieu : la bataille pour le chèque éducation…
La baisse du nombre de syndiqués n’est pas un phénomène franco-français. Aux Etats-Unis par exemple, environ 11.2 % de la population active est syndiquée. Il y a environ 40 ans,…
C’est la rentrée et les syndicats nous serviront la même salade sur le manque de moyens de l’école française. Pourtant, avec un budget Éducation à 6.14 % du PIB, la…
À bien des égards, la France ressemble à la Grande-Bretagne des années 1970 : malgré la montée rapide du chômage et une dette croissante, il est impossible de réformer ce pays tenu par les syndicats. Nos élus, le plus souvent, cèdent face à la pression syndicale. Il y a maintenant 30 ans, le Royaume-Uni a réussi à rompre avec ce pouvoir de la rue, qui va à l’encontre de l’état de droit.
Sous l’égide de Margaret Thatcher, le pouvoir britannique a ainsi pu mettre en œuvre les réformes nécessaires et remettre l’économie sur le chemin de la croissance et du plein emploi. À l’heure où le dialogue social semble avoir vécu en France, quelles leçons peut-on tirer de l’exemple britannique pour l’avenir des réformes structurelles en France ?
L’article de Nicolas Lecaussin consacré à la conférence sociale a été repris par le site FigaroVox (7 juillet) et aussi par le quotidien Le Figaro (8 juillet). Documents joints
Après les cheminots, c’est au tour du personnel de la navigation aérienne de lancer un mouvement social. Les deux principaux syndicats protestent contre le plan de performance européen qui sera proposé par la France le 30 juin à Bruxelles. Ce plan vise à réduire le coût du contrôle aérien, tout en assurant la remise à niveau de la technologie utilisée par les contrôleurs. D’un côté, les syndicats craignent la privatisation de plusieurs services qui sont directement liés au contrôle aérien, comme la météo ou la maintenance des services d’installation. De l’autre, la profession s’attache à des privilèges obsolètes, alors qu’ils sont dénoncés depuis de nombreuses années aussi bien par la Cour des comptes[[COUR DES COMPTES, La gestion du personnel de la navigation aérienne : une organisation du travail opaque, des négociations sociales déséquilibrées, février 2010.]] que le Sénat[[SÉNAT, Le statut des contrôleurs aériens, décembre 2002.]].
Avec ceux que l’on nomme les intermittents du spectacle, le divertissement n’est pas dans les salles, mais dans les rues. En effet, le cirque estival a commencé sa tournée traditionnelle. La pièce manque, certes, singulièrement d’originalité, mais elle est au répertoire depuis de nombreuses années avec dans le rôle principal une bande de braillards d’extrême gauche.