Le gouvernement veut réformer l’enseignement professionnel. Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale, a présenté son projet le 28 mai 2018. Que contient-il ?
Suisse
En Suisse, la télévision publique vit peut-être ses derniers jours
Une initiative citoyenne inattendue sème le trouble au pays du référendum populaire. Depuis plusieurs mois, les Suisses débattent le pour et le contre du financement obligatoire des radios et télévisions d’État par le contribuable.
Prétendre que l’on ne peut diminuer le nombre de fonctionnaires en arguant du besoin d’avoir des infirmières est malhonnête. Selon les chiffres de l’OCDE, 35,22% des emplois hospitaliers en France ne sont pas médicaux ou paramédicaux, contre 24,3% en Allemagne et 30,81% en Suisse. Se rapprocher du taux allemand équivaudrait à économiser 127 000 postes dans la fonction publique hospitalière.
77 % : les Suisses disent NON au revenu de base universel
A l’occasion d’un référendum d’initiative populaire, les Suisses ont rejeté massivement l’idée d’un revenu de base universel. Environ 77 % des électeurs ont dit non à cette proposition soutenue seulement par le parti des Verts.
Dans un monde qui, sous les coups médiatiques des Luxleaks et autres Panama papers, veut bannir les statuts fiscaux particuliers pour les entreprises, de nombreux pays en Europe demandent l’uniformisation de l’impôt sur les sociétés. Les Suisses ont pour leur part une réaction exactement inverse : ils se sont engagés à supprimer au plus tard à compter du 1er janvier 2019 leurs régimes dérogatoires en matière d’imposition de sociétés, mais ils en profitent pour activer la compétition cantonale en faveur de l’attractivité des entreprises.
Parmi les 200 meilleures universités européennes, la France ne possède que 4 établissements supérieurs. Dans le dernier classement du Times Higher Education, la première université française n’arrive qu’en 12e position, loin derrières les universités du Royaume-Uni, de l’Allemagne ou encore de la Suisse. Pour que les universités françaises soient mieux classées à l’international, il faudrait les rendre libres, autonomes et prêtes pour la concurrence !
En France, l’ISF fait fuir désormais non plus seulement les gens riches mais aussi ceux qui espèrent le devenir. Beaucoup vont encore se réfugier dans un pays voisin, la Suisse, qui pratique depuis longtemps l’impôt sur le capital et que les riches n’ont guère la tentation de quitter ! Quel est le secret suisse ?
L’article de Jean-Philippe Delsol est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du mercredi 24 juin.
Légère incompréhension sur le terrain statistique du chômage pour le premier trimestre 2015 : a-t-on plus ou moins de chômeurs ? En effet, les chiffres dévoilés par le ministère du Travail et par l’INSEE disent l’inverse les uns des autres. Le ministère du Travail annonçait une hausse du chômage de 0,7 % en avril : 26 200 personnes supplémentaires sans aucune activité (catégorie A) se sont enregistrées sur les registres de Pôle emploi, pour arriver à 3,53 millions de chômeurs en région métropolitaine. Alors que quelques jours plus tard, l’INSEE annonce que le chômage est passé de 10,1 % à 10 % de la population active, c’est-à-dire qu’on atteint les 2,9 millions de chômeurs. Où est donc la vérité ?
The Economist soulève comme à son habitude un débat tout à fait intéressant dans un article publié le 14 mars (« Bargain Basement« ). Selon la revue d’orientation libérale, le Royaume-Uni souffre d’un retard de productivité horaire qu’il attribue à la politique de déflation salariale pratiquée par les entreprises britanniques. Il en conclut indument que le Royaume Uni devrait à ce titre s’inspirer du modèle français. Historiquement l’accroissement de la productivité du travail a toujours été lié à des périodes de forte croissance économique. Or, s’il est vrai que le Royaume-Uni a connu une croissance rapide à la suite des réformes économiques menées par le gouvernement de David Cameron (le taux de croissance a atteint 3 % en 2014, soit environ 7 fois supérieur à la croissance française), la production par heure travaillée reste considérablement inférieure au niveau français. Toutefois, The Economist passe à côté d’éléments d’analyse majeurs et de données statistiques que nous allons détailler pour tenter de démontrer que le modèle français n’est clairement pas la voie à prendre.