Le chiffre de l’IREF consacré à la création d’emplois grâce aux fonds de pension est publié par Le Figaro Magazine du 11 décembre.
Retraites
Macron a raison : la France a besoin de fonds de pension
L’article de Nicolas Lecaussin est publié (3/12) dans la rubrique « Idées pour agir » du quotidien l’Opinion.
Notre ministre de l’Economie a fait preuve une nouvelle fois de courage. Il a prononcé quelques mots tabous en France, les fonds de pension, symboles, pour nombreux, de la rapacité capitaliste et de la rentabilité à tout prix. Il aurait pu donner plusieurs explications et, surtout, éviter l’expression « à la française » qui n’augure rien de bon.
– La Lettre du COR est pleine d’incohérences et d’insuffisances
– Les principaux privilèges du système public sont passés sous silence
– Pour réformer les retraites, il faut mettre à plat les inégalités entre le public et le privé
Le 8 septembre 2015, le quotidien Le Figaro publiait un article d’après une étude de l’institut CSA expliquant qu’un Français sur deux estime qu’il lui manque 467 euros en plus par mois, soit 5 604 euros par an, pour vivre confortablement.
La Tribune de Jacques Garello, membre du Conseil d’administration, est publiée par le magazine Valeurs Actuelles dans son numéro du 17 septembre.
Selon un rapport des inspections générales des Finances, des Services judiciaires et des Affaires sociales, rendu à l’été 2014 mais révélé seulement dans Le Canard enchaîné, quelque 50 000 «collaborateurs occasionnels du service public» seraient employés « au noir » par différents ministères, dont « 40 500 pour le seul ministère de la Justice» qui les considèreraient comme des prestataires de services alors même qu’ils sont appelés à intervenir quotidiennement pur les ministères concernés.
Le système de protection sociale est le premier poste de dépense publique : il représentait en France 33,4 % du PIB en 2013, contre 28,3 % en Allemagne, 28,4 % au Royaume-Uni, 29 % en Italie et même 29,9 % en Suède, tandis que la moyenne des pays de l’OCDE oscille autour de 22 %. La France dépense donc toujours plus de 10 points de plus que la moyenne des pays développés en matière de protection sociale et 3 à 5 points de plus que ses voisins européens comparables. Nous avons ainsi l’un des systèmes de protection sociale les plus coûteux du monde. Si cela permet aux chômeurs et aux personnes en difficulté de moins souffrir lors des périodes de crise économique, ce système dépensier et inefficace est l’une des principales raisons de la stagnation économique française.
Une pension de réversion peut se définir comme la part (taux) des droits à pension(s) qu’à son décès un conjoint transfère sans ou sous conditions (âge, ressources, mariage) à son conjoint survivant pour le reste de la vie de ce dernier. Comme le conjoint bénéficiaire de la réversion ne tient ses droits que de son conjoint prédécédé, on parle fréquemment de droit indirect. Pourtant trop souvent, dans le domaine des retraites, la réversion est carrément négligée ou trop succinctement évoquée. C’est un tort.
Négociations sur les retraites complémentaires : à quand la capitalisation ?
Les négociations entre les syndicats de salariés et le patronat continuent de traîner sur la question épineuse du déficit des caisses de retraites complémentaires, l’Agirc (cadres) et l’Arrco (salariés). Il serait en effet temps que ces négociations aboutissent, car en 2014, le déficit de l’Agirc était encore très proche des 2 milliards d’euros de déficit, tandis que celui de l’Arrco atteignait les 1,15 milliards d’euros. Alors que 14,6 millions de retraités sont concernés par la réforme, les réserves des caisses complémentaires seront épuisées d’ici 2018 pour l’Agirc et d’ici 2027 pour l’Arrco. Le rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites (COR), publié début juin 2015, annonçait que le déficit total pour les retraites était de 8 milliards d’euros en 2013.