Alors que le taux de chômage des jeunes s’établit à 22,1% et est encore aggravé par la crise sanitaire, une solution semble exister : encourager l’apprentissage.
Mais pour rendre le dispositif plus efficace, il faudrait vraiment laisser la main aux entreprises.
marché du travail
Trouver des saisonniers : découverte de cette France qui ne veut pas travailler
Jean-Philippe Delsol s’est récemment demandé, dans un article, si les Français voulaient encore travailler. C’est bien la question que se posent les exploitants agricoles et viticoles quand il s’agit de trouver des saisonniers. Voici un petit panorama de ce que mon exploitation viticole familiale de Charente a pu observer.
La crise actuelle a mis en exergue le problème de la désindustrialisation progressive de la France. D’abord par la médiatique pénurie de masques. Ensuite par des tensions répétées dans la chaîne d’approvisionnement des principes actifs de certains médicaments. La classe politique en a tiré la conclusion que « délocaliser notre industrie a été une faute majeure » (Bruno le Maire). Mais c’est l’Etat qui est responsable de cette délocalisation.
Alors que débute la phase 2 du déconfinement, commentateurs, experts et analystes de tous bords se félicitent de la stratégie française. L’Etat aurait vaincu l’épidémie et assuré, avec succès, sa…
C’est la question que se pose le plus grand quotidien suisse – Neue Zürcher Zeitung – dans un article (22 mars) qui cite aussi les travaux de l’IREF. Lire.
Travailleurs détachés : moins de 1 % de la main d’œuvre européenne
Fallait-il autant de réunions et de rencontres pour revoir la directive de 1996 sur les travailleurs détachés ?
Jean-Philippe Delsol est interviewé sur RMC (25 août) suite aux propos d’Emmanuel Macron.
On a fait grand cas de la réforme du Code du travail en France. Au-delà du flou des propositions, la ministre du Travail, Mme Pénicaud, s’est même engagée à augmenter les indemnités légales du licenciement en prétextant un niveau d’indemnités légales « plus bas que la moyenne ». La réalité est un peu différente. Si les indemnités de licenciement sont un peu moins élevées que dans d’autres pays, les règles de licenciement sont beaucoup plus strictes en France et les allocations chômage sont plus élevées.
Faire en sorte que davantage de gens puissent mieux gagner leur vie, c’est le souhait de tout économiste. Certains pensent que ce noble objectif peut facilement être atteint en instaurant et/ou en augmentant le salaire minimum. Dans une logique keynésienne, des salaires plus élevés stimulent alors la demande pour les entreprises, et la boucle est bouclée. Pourtant, la « solution miracle » est loin d’être aussi convaincante, comme tend à le montrer assez clairement une étude toute récente publiée par le National Bureau of Economic Research sur l’expérience célèbre d’augmentation du salaire minimum dans la ville de Seattle.
Il est très difficile de prévoir ce que fera le gouvernement concernant le contrat de travail et les relations employeurs-employés. Le programme annoncé est trop flou et comporte trop d’ambiguïtés. Il y aurait pourtant beaucoup d’avantages à s’inspirer de ce qui se fait à l’étranger. Et pas forcément dans des pays comme les Etats-Unis et le Royaume-Uni, repoussoirs « ultralibéraux » pour nos politiques. Prenons plutôt les exemples de l’Allemagne et du Canada, ce dernier pays étant considéré comme ayant le marché du travail le plus flexible.