La France perd chaque année un peu plus de libertés économiques. C’est ce que révèle l’indice des libertés humaines 2018 qui vient d’être publié. Établi par un consortium de think tanks dont le CATO Institute, le Fraser Institute et la Friedrich Naumann Foundation for Freedom, le classement mondial est accablant pour le pays des droits de l’homme : 25ème pour les libertés personnelles, 57ème pour les libertés économiques.
Libéralisme
Quand un pays va mal, tout le monde devient économiste. Cela rappelle le moment, en 1989, dans certains pays de l’Est comme la Roumanie, où tout le monde s’est transformé, du jour au lendemain, en révolutionnaire, politologue, politique, économiste, analyste ou expert. La chute du communisme a débouché sur un vide idéologique sans repères. C’est un peu ce qui se passe aujourd’hui où le mouvement des gilets jaunes, la violence qui l’accompagne, créent une forme de cacophonie des idées. On voit, dans les médias, des « représentants » plus ou moins farfelus des gilets. Entre le fonctionnaire « sans activité » (probablement mis à disposition d’un syndicat) qui a été invité par les grandes chaînes d’info et les gauchistes qu’on distingue facilement grâce à leurs revendications et leur aisance devant les micros, il existe aussi quelques vrais gilets jaunes. Trop rares, malheureusement.
L’adjectif « illibéral » a été utilisé surtout à partir de l’année 2010 et comme référence à la Hongrie de Viktor Orban. Pourtant, l’ « illibéralisme » a été théorisé bien avant, dès le début des années 1990.
A l’occasion du centenaire de sa naissance (le 11 décembre 1918), du dixième anniversaire de sa mort et de la publication de plusieurs inédits, il est important de rappeler pourquoi Soljenitsyne est important pour nous, les libéraux. Tout d’abord, en tant qu’individu, Soljenitsyne est un symbole. Il est l’exemple parfait du combat pour la liberté. Une vie entière passée dans l’espoir d’être libre un jour, à expliquer l’avènement et le fonctionnement du monde totalitaire.
Faites un beau cadeau à Noël ! Offrez un livre libéral ! Pour cela, consultez le Catalogue des Editions Libréchange, la seule maison d’édition 100 % libérale !
Nicolas Lecaussin est intervenu (4 décembre) aux Etats Généraux de la liberté à l’invitation de Virginie Calmels et Aurélien Véron.
Un Brexit dur est préférable à un accord qui ne sort jamais du système
Victoria Curzon-Price, membre du conseil d’administration, est l’invitée de la chaîne suisse RTS pour débattre des négociations sur le Brexit. Voir l’émission.
A défaut de changer, la France peut se targuer d’une certaine persévérance dans les exceptions : elle continue à avoir un Parti communiste. Celui-ci s’est réuni en congrès à Ivry du 23 au 25 novembre. L’événement, bien qu’occulté par les manifestations des gilets, a remis sur la scène un nom – communisme – qu’on croyait perdu depuis longtemps dans les poubelles de l’Histoire.
Fin 2018, on n’a pas honte en France de se considérer communiste sans aucune velléité réformiste alors que même le parti communiste italien a entrepris des changements idéologiques dès le début des années 1990. Ce dernier est devenu en 1991 le Parti démocratique de la gauche (PDS) et une force politique importante en Italie. Malgré sa chute dans l’électorat – de 16. 1 % aux législatives de 1981 à 2.7 % en 2017 -, le PCF persiste dans l’erreur. Après avoir été le seul parti politique allié d’Hitler entre 1939 et 1941, il préfère le mensonge à la vérité et l’attitude négationniste face aux faits historiques. Ainsi en 1997, lorsque paraît le Livre noir du communisme ses représentants, la main sur le cœur, nient l’horreur, clamant haut et fort l’innocence de l’idéologie communiste. Ce déni accentuera encore son déclin.
Tout le monde connaît le célèbre sketch des Inconnus sur les chasseurs. « Qu’est-ce qu’un bon chasseur ? Eh bien, un bon chasseur, c’est celui qui tire… » Et « Qu’est-ce qu’un mauvais chasseur ? Un mauvais chasseur, c’est celui qui…tire…mais bon, il tire quoi, mais ce n’est pas pareil ». C’est un peu la même chose avec le populisme. Les politiques et les élites « progressistes » considèrent que tout ce qui les contredit est forcément « populiste ». En général, il faut se rendre à l’évidence, il s’agit de tout ce qui se réclame de la droite ou qui, du moins, n’est pas de gauche. On veut bien faire quelques concessions idéologiques et accepter le fait que Jean-Luc Mélenchon soit un « populiste » – on tolère même, à la limite, sa violence verbale et ses joutes démagogiques. Dans ces milieux où la bonne conscience règne, on va jusqu’à faire l’impasse sur les similitudes évidentes entre son programme économique et celui de Marine Le Pen. Si l’on remplace les « immigrés » par les « riches », la copie devient parfaite.
Les trois cortèges de migrants qui tentent de rejoindre l’Amérique du Nord fuient des pays corrompus, El Salvador, le Honduras et le Guatemala notés respectivement 112ème, 135ème et 143ème sur 180 au classement 2017 de Transaprency International (TI). Ces pays ne connaissent pas l’état de droit selon lequel la loi est la même pour tous et le gouvernement la fait respecter. La corruption permet aux mafias de toutes sortes de faire passer les lois qu’ils souhaitent et de bénéficier de la bienveillance de la police pour leurs crimes et délits.