Il y a quelques jours, un conseiller régional mélenchoniste, qui avait participé à la campagne présidentielle du leader des Insoumis en 2017, annonçait son soutien à la liste du RN (Rassemblement National), « la seule liste souverainiste qui met en avant l’indépendance de la France », selon lui, tout en précisant que seule Marine Le Pen l’avait « rassuré » sur les « questions sociales ». Surprenante pour certains, cette prise de position n’est en réalité nullement étonnante tant les programmes et les propositions de ces deux partis se ressemblent. L’anti-libéralisme est leur ADN, d’où leur haine envers l’Europe, l’Amérique, la mondialisation et le libre-échange qui seraient les causes du malaise français. Le libéralisme, drôle de coupable dans un pays qui est champion du monde des dépenses publiques et des prélèvements obligatoires ! Les similitudes entre les deux partis vont au-delà des prétendues « origines de nos malheurs économiques ». Leurs programmes pour les européennes visent la « justice », fiscale et sociale. La France est forcément la victime des autres qui auraient forcément mal agi : le terme de « justice » sous-entend une action injuste et incorrecte de la part des autres.
Libéralisme
Contribuables Associés, l’IREF et l’ALEPS vous convient à un colloque sur le thème :
« Des entreprises libres pour des hommes libres »
Mardi 4 juin de 14h à 18h30
Hôtel Napoléon Salon Friedland,
38 avenue Friedland,
75008 Paris
Quatre parties seront développées lors de ce colloque (vous êtes libre d’assister aux thèmes de votre choix) :
Les libéraux qui attendent le salut de l’État font fausse route
Interview (10 mai) de Jean-Philippe Delsol sur le site Contrepoints à propos des libéraux français. Lire.
L’article de Nicolas Lecaussin est publié (7 mai) sur le site du Figaro . Lire.
L’Institut Hayek de la ville de Iasi (Roumanie), en partenariat avec l’IREF et les éditions Libréchange, vient de publier, à l’occasion d’un colloque à l’université de Iasi auquel j’ai participé, la première traduction de plusieurs écrits de Turgot en langue roumaine. Une occasion excellente de rappeler aux intellectuels et à tous les politiques que la France a bien une tradition libérale et que c’est bien Turgot qui a influencé Adam Smith et les libéraux anglo-saxons.
Monsieur Bruno Le Maire, ce n’est pas le capitalisme qui doit changer, c’est votre politique !
Dans une interview accordée au journal Les Echos (3-4 mai), le ministre Bruno Le Maire affirme : « Au-delà des réponses politiques, une chose est sûre : le capitalisme doit changer. Sinon, les colères nous emporteront ». Le ministre se trompe et il prouve qu’il n’a rien compris. Si la France va mal, ce n’est pas parce que le capitalisme doit changer. C’est parce que les politiques économiques mises en place ne visent qu’à renforcer l’Etat au détriment de la liberté et de l’initiative individuelle. Qu’il s’agisse de François Hollande et de son gouvernement socialiste ou d’Emmanuel Macron et son gouvernement LREM qui est, en fait, une nouvelle forme d’étatisme, c’est bien le poids croissant de l’Etat qui attise les colères.
Madame, Monsieur, chers amis libéraux,
Les Brésiliens ont récemment élu un nouveau président : Jair Bolsonaro. Ancien militaire et volontiers provocateur, il est classé par ses adversaires à l’extrême-droite de l’échiquier politique brésilien.
Aux éditions Calmann Levy, mars 2019
MM. Fouquet et Noé unissent leurs plumes pour démontrer les vertus d’une fiscalité libérale. Ils font d’abord œuvre d’historiens des révoltes fiscales dont tous les temps furent jalonnés. Déjà, « La naissance d’Athènes, disent-ils, est le fruit d’une révolte fiscale » contre les Crétois. Mais la Cité de l’Attique n’en a pas retenu les leçons puisqu’elle-même a trahi la ligue de Délos, bâtie pour défendre la Grèce contre la Perse, en utilisant son argent pour sa propre grandeur.
Quelle heureuse coïncidence ! A l’occasion du 60e anniversaire du ministère de la Culture, les Editions Robert Laffont publient, dans leur prestigieuse collection Bouquins, des dizaines de textes (articles, essais, chroniques, interviews) de Marc Fumaroli parmi lesquels les plus engagés sont regroupés sous le titre Polémiques. Fumaroli a été l’un des plus acerbes et des plus lucides critiques de ce ministère créé en 1959 par de Gaulle, à la tête duquel sera nommé André Malraux.
La Chine étend son empire hors les murs. Ça n’est guère conforme à son histoire. Au début du XVème siècle, l’empereur chinois Yongle chercha à élargir ses territoires. Il nomma l’un de ses féaux, Zheng He, amiral d’une flotte énorme qu’il fit construire pour parcourir le monde. Avec d’immenses bateaux il explora les côtes africaines et peut-être bien au-delà. Mais la Chine n’en profita pas pour établir des comptoirs de commerce ou conquérir de nouvelles possessions. Après trente années d’explorations, les routes ouvertes vers l’Occident furent abandonnées, inutiles et coûteuses pour un nouvel empereur, et la flotte fut brûlée ou remisée. Qu’en sera-t-il de la nouvelle route de la soie que l’actuel empereur Xi construit à coup de milliards offerts pour édifier de grands projets d’Asie jusqu’en Europe en passant par l’Afrique ?