Très prompts lorsqu’il s’agit de traiter le président Trump de « menteur », les journalistes ont été beaucoup plus discrets lors de la publication du rapport du procureur Mueller le 24 mars dernier.
Libéralisme
L’IREF, Contribuables Associés et l’ALEPS vous convient à un colloque spécial sur le thème : « L’Europe : quel avenir pour nos libertés ? »
« Plus c’est gros, plus ça passe » semble être l’expression préférée de nombreux intellectuels et personnalités en France. Un de leurs meilleurs représentants est le « futurologue » Jacques Attali qui, avec le temps, semble de plus en plus disposé à nous offrir ses services de grand sage de la nation. Il sait mieux que quiconque ce qui se passe et il est absolument convaincu d’être investi d’une mission divine sur Terre. D’ailleurs, sa rubrique hebdomadaire dans le magazine l’Express s’intitule « Perspectives ». Inquiétant, très inquiétant.
Début mars, l’OCDE a revu à la baisse ses perspectives économiques mondiales, à la fois pour 2019 et pour 2020. Cela, à cause du Brexit et de l’insécurité engendrée par la querelle commerciale entre les Etats-Unis et la Chine. Pour les mêmes raisons, la Banque centrale européenne a décidé de reporter la hausse des taux d’intérêt qu’elle avait prévue, la première après la crise. Des responsables de la BCE ont déclaré qu’ils considéraient ces deux « menaces » comme dangereuses pour l’économie de l’eurozone.
Les pays occidentaux ont cru bon de créer de plus en plus d’institutions internationales censées uniformiser le droit et les pratiques mondiales ou européennes, selon les cas. La France a toujours été en tête de ce mouvement unificateur dans l’esprit de sa grande Révolution qui s’est investie d’une vocation missionnaire pour porter les lumières au monde entier. Mais désormais, la liberté n’est-elle pas exagérément bridée par un carcan de conventions internationales et par l’Europe elle-même ?
Hard Brexit : vers une ouverture unilatérale des frontières britanniques ?
Selon le site d’informations SkyNews, le département britannique du commerce international envisage l’élimination unilatérale de droits de douanes sur 80 à 90% des produits importés, dans l’hypothèse d’un Brexit sans…
Le discours sur l’état de la nation prononcé par le président Trump n’a pas eu un grand retentissement en France. Pourtant, il y a bien des raisons de lui prêter un peu plus d’attention.
La mode est au « Grand Débat » et aux doléances. Pourtant, cela fait bien longtemps qu’on sait ce dont la France aurait besoin. Ou plutôt ce qu’on n’a jamais fait dans ce pays : une thérapie de réformes libérales. Au lieu de perdre du temps avec des discours et des débats interminables, agissons ! Ce n’est pas avec des doléances que l’on va sortir de la crise, mais avec des réformes. Des doléances, tout le monde en a. Faire croire qu’on peut répondre à toutes les demandes c’est prendre le risque d’une cacophonie générale. Ce n’est pas le moment. Il ne faut pas oublier que le mouvement des Gilets jaunes a d’abord été spontané et justifié car il s’en est pris à la fiscalité sur l’essence. Malheureusement, il a ensuite été récupéré par les extrêmes.
Aux Etats-Unis, 1 gallon (3.78 litres) de diesel coûte 2.83 dollars ou 2.50 euros. Ce qui veut dire qu’un litre de diesel coûte 0.66 centimes d’euros. Plus de deux fois moins que le prix du litre en France. Quelles sont les raisons de cette différence ? Les taxes n’expliquent pas tout, même si elles ne représentent que 18.4 % par gallon au niveau national américain (auxquelles s’ajoutent souvent aussi les taxes des états).
Cette revue trimestrielle est éditée par l’IREF et l’ALEPS. Pierre Garello, qui en est le directeur de la rédaction, présente ce dernier numéro de la revue à laquelle vous pouvez aussi vous