Ca tourne au ridicule. Entre la jauge de 30 personnes dans une église (le Conseil d’Etat vient néanmoins de demander au gouvernement de revoir sa copie), les stations de ski ouvertes mais avec les remontées mécaniques fermées ou les magasins ouverts mais obligés d’accepter un nombre restreint de personnes (selon des critères byzantins), le gouvernement et le Président provoquent l’incompréhension et la colère des Français.
Libéralisme
United States of Socialism : un livre à lire de toute urgence
Peu d’ouvrages sur la situation politique actuelle aux États-Unis offrent une analyse aussi brillante et véridique que le dernier essai de Dinesh D’Souza, intitulé United States of Socialism (New York, All Points Books, 2020). Écrit avant la pandémie, il n’y est donc pas question des récentes émeutes urbaines qui ont secoué le pays l’été dernier. L’ouvrage éclaire cependant ces derniers événements de manière on ne peut plus opportune, avec une fraîcheur et une lucidité que l’on ne rencontre hélas que trop rarement, notamment dans certains médias maintstream pour lesquels couvrir « factuellement » l’actualité semble consister à saturer le public d’images et de commentaires sur essentiellement deux sujets : Trump et le Covid. D’Souza pratique, lui, une autre forme d’enquête journalistique : celle qui consiste à se tenir à distance des clichés médiatiques et de la doxa politico-journalistique ambiante, pour aller déterrer des faits souvent refoulés (car dérangeants) de la mémoire collective des « progressistes » américains.
La loi séparatisme : inapplicable, insuffisante et un prétexte pour étatiser la société
C’est bien que l’Etat prenne enfin conscience du risque que représente l’islamisme en France. Mais le projet de loi présenté par Emmanuel Macron aux Mureaux le 2 octobre et transmis au Conseil d’Etat avant d’être arrêté le 9 décembre par le Conseil des ministres servira à étatiser encore un peu plus la société plutôt qu’à éradiquer l’islamisme.
Déconfinement progressif – Qui sont les gagnants et les perdants ?
Jean-Philippe Delsol est l’invité (25 novembre) de David Pujadas sur LCI pour débattre de l’actualité.
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L’ordre géopolitique hérité de la Seconde Guerre mondiale subit des transformations importantes dans chaque partie du monde. Si l’Europe a focalisé l’attention au début du XXème siècle et le Moyen-Orient au sortir de la guerre froide, c’est l’Asie-Pacifique qui est au cœur des débats au XXIème siècle depuis le « pivot vers l’Asie » voulu par Obama. Cela s’explique par son poids démographique, économique et bien sûr par la montée de la superpuissance chinoise.
Face à l’hégémonie chinoise, et aux problèmes que cela implique pour ses voisins, un nouvel axe libéral s’esquisse, comme le montre le développement du Quad (Quadrilateral Defence Coordination Group), un forum stratégique informel composé de l’Inde, du Japon, de l’Australie et des Etats-Unis.
L’état de droit est à géométrie variable en Europe. En juillet dernier, les chefs d’Etat et de gouvernement européens s’étaient mis d’accord pour préparer un plan de relance de 750 milliards d’euros destiné à faire face à la crise sanitaire. Mais le projet présenté aux 27 pays de l’Union a prévu de priver des fonds européens de ce plan les pays de l’UE accusés de violer l’état de droit (indépendance de la justice, respect des droits fondamentaux). Aussitôt la Hongrie et la Pologne ont compris qu’il s’agissait d’une attaque en règle contre leurs politiques et ont mis leur véto.
Ne sommes-nous pas fatigués d’attendre bêtement que notre président prenne à nouveau la parole la semaine prochaine ? Sommes-nous si immatures pour attendre la parole du seigneur ? Sommes-nous si dociles pour, jour après jour, entendre et lire ce que la nomenklatura technocratique parisienne nous dispense comme message anxiogène ?
L’une des principales caractéristiques des pays communistes est la pénurie. Partout où l’on a mis en place le marxisme, où l’on a aboli la propriété privée et nationalisé les entreprises, l’économie s’est effondrée et les produits ont commencé à manquer. Les politiques français semblent avoir trouvé encore mieux. Ils nous empêchent d’avoir accès à certains articles même s’il n’y a pas de pénurie. Le gouvernement a décidé de fermer les rayons non essentiels dans les grandes surfaces, plutôt que d’autoriser les petits commerces à rouvrir.
« Jamais je ne me suis rêvé en Président de la République ». C’est ce qu’on peut lire dans la « Lettre aux Français » publié par « Force Républicaine » aujourd’hui même. Mais Bruno Retailleau est l’un des candidats que les électeurs de droite choisiraient, suivant un sondage publié il y a deux semaines. Sondage peu encourageant puisqu’il plaçait largement Emmanuel Macron en tête, et ne donnait que 5% des suffrages à l’actuel président du groupe des Républicains au Sénat.
La démocratie semble désormais si faible qu’il lui faut sans cesse les béquilles de l’Etat, ou du moins de son argent, c’est-à-dire du nôtre. Le mal est endémique et atteint tous ceux qui participent à l’action publique et sociale et en informent les citoyens.