Lors de son discours d’investiture, le 20 janvier dernier, Joe Biden avait bien fait appel à l’unité nationale. Il a cité Saint Augustin et invité à la prière pour les morts de la pandémie. « C’est un nouveau départ », a-t-il clamé, en demandant que les clivages politiques n’empêchent pas l’entente et le travail en commun. Toutefois, il a aussi soutenu qu’il fallait se rassembler autour d’un point de vue, le sien, porteur d’une vérité unique ! Pas d’ambiguïté donc. Ceux qui ne sont pas d’accord avec les démocrates « progressistes » ont forcément tort.
Libéralisme
Chez Les Républicains, la fronde antisocialiste s’organise
Au sein de la droite, plusieurs cadres et élus s’opposent au virage socialiste que prend le parti. En effet, Éric Woerth, Jean-Louis Thiériot, Nicolas Forissier, ou encore Christelle Morançais critiquent…
Quel avenir pour le Parti républicain américain ?
Nicolas Lecaussin est interviewé sur la période après-Trump au sein des républicains américains. Ecoutez l’émission.
Pour Libération, la « macronie » est un Etat nounou néo-libéral
C’est le titre d’une tribune publiée par un professeur de l’Université de Lille. Ce dernier affirme, sans broncher, que l’Etat-nounou aux conseils infantilisants serait une création « néo-libérale »… Quelle…
Les dirigeants des démocraties occidentales ont renoncé à promouvoir le bien commun et préfèrent courir après les électeurs en se contentant d’afficher du bout des lèvres des objectifs utopiques. Par conséquent, les électeurs se sentent de plus en plus exclus et méfiants, et se tournent vers les théories du complot. Pour regagner la confiance des citoyens, les élites devront abandonner les principes rigides du politiquement correct et permettre un débat public équitable et ouvert sur les problèmes auxquels nos sociétés sont actuellement confrontées.
Il ne fait pas bon écrire et penser librement de nos jours. Folâtrer hors de la matrice idéologiquement correcte peut valoir à n’importe quel étourdi une mise au ban rapide et permanente. Enseignants, intellectuels, étudiants ou personnalités politiques, tous gens sérieux et responsables, se liguent avec l’Etat, les universités ou certaines entreprises privées pour nous imposer une pensée unique, « propre et progressiste ».
En France, nous sommes très bien lotis avec notre Etat, hyper-protecteur, hyper-compétent, qui veille sur nous nuit et jour, s’immisce partout où il le peut pour nous distiller ses conseils au point de nous rendre accros aux principes de précautions. L’IREF ne cesse de le dénoncer. La pandémie a été une belle occasion d’accroître encore son contrôle sur nos vies.
Le Conseil d’Etat valide la surveillance généralisée : souriez, vous êtes fichés
Par trois décrets publiés le 4 décembre 2020, le gouvernement élargit le recueil de données privées par les fichiers de surveillance de l’Etat. Interpellé par des associations sur cette grave atteinte à la vie privée, le Conseil d’Etat a validé ces décrets, autorisant ainsi la surveillance de masse des Français.
Après le referendum sur le Brexit du 23 juin 2016 remporté par le camp du « leave », le Royaume-Uni quitte donc l’Union européenne ce 1er janvier 2021. Le traité organisant le départ des Britanniques de l’UE fut annoncé à Noël. Les parlementaires britanniques et les ambassadeurs des vingt-sept États membres l’ont déjà accepté.
Jean-Philippe Delsol est l’invité (6 janvier) de David Pujadas sur LCI pour débattre de l’actualité : vaccinations, affaire Duhamel… Voir l’émission.
Le pouvoir de la destruction créatrice, par Philippe Aghion, Céline Antonin et Simon Bunel, Odile Jacob, 2020
La destruction créatrice fait référence bien sûr à Schumpeter qui, à regret d’ailleurs, ne croyait plus à l’avenir du libéralisme. Pourtant, 70 ans après la mort de Joseph Schumpeter, Philippe Aghion et ses acolytes actualisent avec talent le principe de destruction créatrice selon lequel l’innovation assure un renouvellement incessant des technologies, des entreprises et des emplois qui est le moteur efficace du capitalisme. Certes, les auteurs de cet ouvrage, avec Schumpeter, se trompent, de mon point de vue, sur la nature même de toute dynamique économique humaine. En effet, alors que Schumpeter considérait que le capitalisme allait mourir parce que les petites et moyennes entreprises seraient remplacées par des monstres bureaucratiques, ce nouvel ouvrage a la prétention de surmonter l’obstacle en demandant à l’Etat de « protéger le capitalisme contre le capitalisme ». Les auteurs sont indûment pessimistes à l’excès sur la capacité des hommes à s’autoréguler dans un marché libre. Ils ne voient pas suffisamment que c’est souvent déjà la bureaucratie étatique qui installe des monopoles et crée des entraves réglementaires à l’innovation et à la régulation naturelle du marché.