C’est bien que l’Etat prenne enfin conscience du risque que représente l’islamisme en France. Mais le projet de loi présenté par Emmanuel Macron aux Mureaux le 2 octobre et transmis au Conseil d’Etat avant d’être arrêté le 9 décembre par le Conseil des ministres servira à étatiser encore un peu plus la société plutôt qu’à éradiquer l’islamisme.
Libéralisme
Déconfinement progressif – Qui sont les gagnants et les perdants ?
Jean-Philippe Delsol est l’invité (25 novembre) de David Pujadas sur LCI pour débattre de l’actualité.
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L’ordre géopolitique hérité de la Seconde Guerre mondiale subit des transformations importantes dans chaque partie du monde. Si l’Europe a focalisé l’attention au début du XXème siècle et le Moyen-Orient au sortir de la guerre froide, c’est l’Asie-Pacifique qui est au cœur des débats au XXIème siècle depuis le « pivot vers l’Asie » voulu par Obama. Cela s’explique par son poids démographique, économique et bien sûr par la montée de la superpuissance chinoise.
Face à l’hégémonie chinoise, et aux problèmes que cela implique pour ses voisins, un nouvel axe libéral s’esquisse, comme le montre le développement du Quad (Quadrilateral Defence Coordination Group), un forum stratégique informel composé de l’Inde, du Japon, de l’Australie et des Etats-Unis.
L’état de droit est à géométrie variable en Europe. En juillet dernier, les chefs d’Etat et de gouvernement européens s’étaient mis d’accord pour préparer un plan de relance de 750 milliards d’euros destiné à faire face à la crise sanitaire. Mais le projet présenté aux 27 pays de l’Union a prévu de priver des fonds européens de ce plan les pays de l’UE accusés de violer l’état de droit (indépendance de la justice, respect des droits fondamentaux). Aussitôt la Hongrie et la Pologne ont compris qu’il s’agissait d’une attaque en règle contre leurs politiques et ont mis leur véto.
Ne sommes-nous pas fatigués d’attendre bêtement que notre président prenne à nouveau la parole la semaine prochaine ? Sommes-nous si immatures pour attendre la parole du seigneur ? Sommes-nous si dociles pour, jour après jour, entendre et lire ce que la nomenklatura technocratique parisienne nous dispense comme message anxiogène ?
L’une des principales caractéristiques des pays communistes est la pénurie. Partout où l’on a mis en place le marxisme, où l’on a aboli la propriété privée et nationalisé les entreprises, l’économie s’est effondrée et les produits ont commencé à manquer. Les politiques français semblent avoir trouvé encore mieux. Ils nous empêchent d’avoir accès à certains articles même s’il n’y a pas de pénurie. Le gouvernement a décidé de fermer les rayons non essentiels dans les grandes surfaces, plutôt que d’autoriser les petits commerces à rouvrir.
« Jamais je ne me suis rêvé en Président de la République ». C’est ce qu’on peut lire dans la « Lettre aux Français » publié par « Force Républicaine » aujourd’hui même. Mais Bruno Retailleau est l’un des candidats que les électeurs de droite choisiraient, suivant un sondage publié il y a deux semaines. Sondage peu encourageant puisqu’il plaçait largement Emmanuel Macron en tête, et ne donnait que 5% des suffrages à l’actuel président du groupe des Républicains au Sénat.
La démocratie semble désormais si faible qu’il lui faut sans cesse les béquilles de l’Etat, ou du moins de son argent, c’est-à-dire du nôtre. Le mal est endémique et atteint tous ceux qui participent à l’action publique et sociale et en informent les citoyens.
Le président Macron a accordé le 14 avril dernier une interview au journal Financial Times. Intitulée ‘We are at a moment of truth’, elle en dit long sur sa stratégie pour détruire l’économie et mieux instaurer le socialisme.
L’article 5 de la Constitution du 4 octobre 1958, actuellement en vigueur, dispose que « Le Président de la République veille au respect de la Constitution. (…) Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités ». L’homme en charge du respect de la Constitution et des traités se rend lui-même coupable, dans l’interview mentionnée, du non-respect des traités européens : « Aujourd’hui nous fonctionnons en zone euro et en Union européenne sans respecter nos traités. Parce que nos traités, ils interdisent les aides d’Etat. Et aujourd’hui le système il fonctionne au fond comme s’il y avait des aides d’Etat. Parce que nous sommes tous en train d’apporter des garanties à nos entreprises. »
Vous n’étiez sûrement pas au courant, mais il n’y a pas que Trump et Biden qui soient candidats à l’élection présidentielle. Pratiquement à chaque élection, un libertarien se présente contre les deux représentants des grands partis. D’habitude il obtient, en moyenne, entre O.30 et 0.80 % des voix et il reste dans l’anonymat. Seul l’ancien membre du Congrès, Ron Paul, candidat en 1988, est un peu plus connu car très actif dans les mouvements libertariens et auteurs de nombreux textes théoriques sur le libertarianisme. En 2020, c’est Jo Jorgensen, une femme de 63 ans originaire de l’Illinois, qui porte leflambeau. Elle avait déjà été présente sur le ticket présidentiel (en tant que colistière de Harry Browne), en 1996.