Depuis l’annonce du pass sanitaire, outil contestable, de nombreuses personnalités d’extrême-gauche, d’extrême-droite et de droite dite souverainiste sont les premières opposantes à cette mesure. Samedi 24 juillet, selon les chiffres…
Libéralisme
Du 8 au 10 juillet, au sein de l’université d’Aix-en-Provence, s’est tenu un séminaire libéral sur le thème de l’éthique économique. Organisé par le cercle des professeurs libéraux de cette université, l’événement a réuni des étudiants, des chercheurs, des journalistes, et bien d’autres. Tous se sont retrouvés autour de Cathleen Johnson et David Schmidtz, professeurs à l’université d’Arizona, qui ont parlé de la façon dont ils enseignent à leurs étudiants l’économie de marché et la liberté économique. Ils exercent aussi auprès d’autres professeurs pour leur donner les clefs de la transmission de la pensée économique.
Les querelles facebookiennes, fréquentes dans un monde virtuel soumis à la règle du buzz, du trolling et de l’exclusion, se sont déchaînées à la perspective d’une version élargie et sévère du pass sanitaire. En désespoir de cause face à un Etat qui impose ses lois, les thuriféraires de la liberté bafouée recourent inévitablement à l’alpha et l’oméga de la nemesis historique, celle qui puise dans le vieux fonds antigermanique français, le symbole suprême de la privation de liberté débouchant sur la persécution et la mort, celle de la shoah. C’est ce qu’on appelle le Point Godwin. Au bout du compte, c’est bien connu, tout est la faute des Allemands.
L’un des piliers d’une réforme libérale est la réduction des dépenses publiques. Mais on ne peut, comme l’ont fait de nombreux « gilets jaunes », réclamer à la fois cette réduction et souhaiter davantage de services publics. Pourquoi d’ailleurs tant de services publics, d’administrations, de fonctionnaires dans notre pays ? C’est, dit-on, parce qu’ils sont indispensables pour produire des biens publics. Je propose de prendre la séquence à l’envers. Existe-t-il des biens publics [[Le concept de bien public n’a rien à voir avec celui de bien commun, ensemble des conditions qui permettent l’épanouissement de l’individu, son accomplissement en tant que personne, au sein de la société. Le bien commun, n’a d’ailleurs rien à voir avec l’intérêt général, dont le théorème d’Arrow a démontré la vacuité. Mais, dans le discours politique, on mêle imprudemment, parfois volontairement, bien public, bien commun et intérêt général : autant de piliers de la « justice sociale ».]] ? La théorie économique n’en repère que très peu – au contraire semble-t-il de la science politique ou juridique. S’il y a peu de biens publics, nul besoin d’autant de services publics ; ils n’existent qu’à titre subsidiaire. D’ailleurs les biens publics doivent-ils être produits par des monopoles publics ? Il va de soi que réduire la sphère des services publics c’est obligatoirement diminuer les dépenses publiques payées par l’impôt et autres prélèvements obligatoires. Je crois donc nécessaire de remonter à la source des dépenses publiques : les biens publics.
Comment le politiquement correct est en train de tuer la pensée critique (et avec elle le libéralisme)
La force – et en même temps le point faible – de la pensée libérale est d’être imprégnée de doutes, ce qui l’amène, dans un perpétuel mouvement, à remettre constamment en question ce qui semble être ses points forts.
Si ce n’était pas une contradiction intrinsèque, on pourrait dire que la pensée critique est naturellement libérale, puisque équivalente à la liberté de pensée. Contradictoire parce que l’une des essences du libéralisme est de ne pas revendiquer le monopole de la vérité, quel que soit le sens que l’on souhaite donner à ce terme.
Cela ne veut en aucun cas dire que la pensée libérale serait une sorte d’éclectisme insipide, essentiellement dépourvu de principes et adaptable selon les circonstances.
On ne présente plus la jeune Mila. Il y a un an, la jeune fille de seize ans déclenche l’une des plus grandes polémiques de l’année en publiant, sur Instagram, une vidéo où elle insulte Allah. Son livre nous rappelle que Mila est une jeune fille qui porte la haine islamique sur ses épaules, et que, pour paraphraser une autre célébrité de 16 ans, l’islam lui a volé ses rêves et son enfance.
Lorsque la France sera libérale, c’est que tout le monde le sera, disait plaisamment Friedrich Hayek. La France n’a jamais été libérale, elle n’a connu que peu de libéraux au pouvoir, elle n’a jamais compté de grand parti libéral. Tout cela n’est guère propice à une clarté conceptuelle autour du terme « libéral ».
Emmanuel Macron a annoncé l’extension du pass sanitaire et l’obligation pour les soignants de se faire vacciner. Si la liberté suppose une absence de coercition, chaque liberté est limitée par celle d’autrui.
Le rassemblement des patriotes européens est lancé, titre le communiqué de presse du Rassemblement National. Seize formations politiques européennes, dont la Ligue de Matteo Salvini, le PiS du président polonais Andrzej Duda, le Fidesz de Viktor Orban, le RN et d’autres comme Vox en Espagne ou le Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ), ont signé une déclaration commune sur l’avenir de l’Union européenne. Ils critiquent notamment « la voie fédéraliste [que prend l’Union européenne] qui l’éloigne inexorablement des peuples qui sont le cœur battant de notre civilisation. » Les signataires de la déclaration, issus (hors Fidesz) des groupes Identité et Démocratie (ID) et Conservateurs et Réformistes européens (ECR) au Parlement européen, plaident « pour une Europe respectueuse des peuples et des nations libres », et n’acceptent pas « que les peuples soient soumis à l’idéologie bureaucratique et technocratique de Bruxelles qui impose ses normes dans tous les pans de la vie quotidienne. »
Justin Trudeau, le Premier ministre canadien, s’en prend à la liberté d’expression
Justin Trudeau, le premier ministre « libéral » canadien est en campagne. L’image dont il jouit, en France et en Europe, est flatteuse du fait de sa jeunesse, de son…