Valérie Pécresse, candidate à la primaire de droite, a fait sa rentrée politique ce samedi à Brive. Elle n’a participé qu’en visioconférence à l’université d’été des Républicains à La Baule.…
Libéralisme
Rentrée politique d’Objectif France : entre libéraux et candidats à la présidentielle
Ces vendredi 27 et samedi 28 août se tient la rentrée politique du parti à tendance libérale Objectif France. Partisan de la liberté économique, son président Rafik Smati a invité…
Ces dernières années, l’expression « libéral-libertaire » est venue de plus en plus souvent sous la plume ou dans la bouche des commentateurs politiques, surtout quand ils appartiennent à la droite classique, particulièrement la droite catholique. La thèse sous-entendue par l’expression est qu’on ne peut être libéral sans être libertaire et réciproquement. Pour ces commentateurs, il est donc légitime de ranger dans la même catégorie les partisans du libéralisme classique et ceux de l’avortement, du mariage pour tous, de la PMA et de la GPA, des familles monoparentales et recomposées, de la théorie du genre ou de l’abolition complète des frontières. Ils oublient curieusement que ni Mme Taubira ni Mme Najat Vallaud-Belkacem, grandes libertaires puisque violemment hostiles aux valeurs traditionnelles qu’elles qualifient de « stéréotypes », n’étaient partisanes, que l’on sache, de la baisse des impôts, de la liberté du travail et de l’entreprise, et encore moins de la liberté de l’enseignement, et sont donc rien moins que libérales. Elles se sont d’ailleurs montrées favorables à toutes sortes de lois restreignant les libertés, par exemple celles qui punissent d’amendes et de prison l’expression du moindre doute au sujet de l’excellence psychologique ou sociale de l’homosexualité, ou de l’immigration de masse. Alors que cette contradiction devrait sauter aux yeux des commentateurs, ils persistent dans leur aveuglement. Étant donné que de nombreux Français votant à droite détestent, tout à la fois, le libéralisme (Dieu sait pourquoi !) et les thèses libertaires destructrices des mœurs, ils trouvent tout naturel de réunir leurs deux types d’adversaires dans un même Satan.
Secrétaire général de l’OCDE depuis le 1er juin, Mathias Cormann est présenté, et se revendique, comme un libéral. Ex-ministre des finances australien de 2013 à 2020 sous trois gouvernements du…
Malgré les morts et les terribles destructions causées par les régimes communistes, le marxisme connaît une résurgence ces temps-ci. Aussi troublant que cela soit, peut-être encore plus choquante est la montée rapide du sentiment anti-chrétien. Les deux tendances sont un danger pour la liberté, mais ensemble, elles forment un mélange encore plus alarmant.
« Unplanned » : pas de place à la liberté d’expression quand on parle d’avortement
L’interruption volontaire de grossesse (IVG) semble être le nouveau dogme républicain. Lundi 16 août, la chaîne de télévision C8 a diffusé un film américain nommé « Unplanned » qui relate…
Depuis qu’elle s’est déclarée candidate à la primaire de la droite, Valérie Pécresse parcourt la France pour faire connaître ses idées. A l’occasion d’un déplacement dans les Deux-Sèvres, elle confiait…
Il est souvent dit que la France ne peut être un pays libéral à cause de ses racines catholiques. De façon générale le libéralisme serait mieux reçu dans les pays anglo-saxons que dans les pays latins. Parallèlement Max Weber et Alain Peyrefitte ont soutenu que le capitalisme était le fruit du protestantisme – une thèse combattue par Michael Novak.
Individualisme méthodologique et individualisme politique Une des questions méthodologiques les plus importantes dans le domaine des sciences sociales est le rapport entre les théories individualistes et les théories holistiques. Il…
Saviez-vous que le grand philosophe pragmatiste américain John Dewey (partisan d’une « appropriation collective des moyens de production »), Lord Keynes (qui plaidait pour un « contrôle des mécanismes économiques par l’État ») et le philosophe John Rawls (pour qui « les talents supérieurs sont un atout » à utiliser par l’État afin de réduire les inégalités) sont désormais non seulement à considérer comme d’éminents penseurs libéraux, mais mieux encore les seuls à véritablement l’être au XXème siècle ? Et vous doutiez-vous que « l’orientation socialisante du libéralisme n’a fait que se renforcer au cours du XXème siècle », que dans la confrontation entre le « libéralisme planificateur » de John Dewey et le « collectivisme libre » de Walter Lippmann en 1925/1940, ce sont « deux conceptions opposées du libéralisme qui vont s’affronter », et accessoirement enfin que « le libéralisme ignore la société et est indifférent aux valeurs » ? Extraits de Il faut s’adapter – Sur un nouvel impératif politique (Gallimard), La fin des libertés – ou comment refonder le libéralisme (Robert Laffont) puis… Contre le libéralisme (Éditions du Rocher), trois ouvrages parus début 2019 et respectivement signés de Barbara Stigler, Monique Canto-Sperber et Alain de Benoist, ces « scoops » sont bien entendu autant d’assertions arbitraires qui, déplaçant le libéralisme sur la gauche du prisme idéologique en le teintant fortement d’étatisme et de collectivisme, contredisent l’historiographie libérale qui faisait consensus jusqu’à l’orée des années 2000.