Pour les politiques français mis en cause dans des affaires, il faut d’abord « laisser la justice faire son travail ». Ensuite, si la décision de justice leur est défavorable, ils se considèrent victimes d’un acharnement, d’une cabale et assurent qu’ils vont à tout prix démontrer leur innocence. Il est vrai aussi qu’avec le « mur des cons », on a pu remarquer une certaine coloration politique dans les rangs de notre justice.
gouvernement
Leopoldo Fregoli est un célèbre acteur italien de la fin du XIXe et du début du XXe siècle connu surtout pour ses changements de costumes très rapides. Il avait même réussi l’exploit d’interpréter cent rôle dans le même spectacle ! Il aurait certainement eu une place dans le gouvernement concocté par Emmanuel Macron.
Mais pourquoi les candidats à la présidentielle n‘ont-ils pas lu cet essai ? Ils auraient compris – la plupart d’entre eux – que le pire ennemi de la société française est bien l’Etat et non pas le libéralisme, le libre-échange ou la mondialisation. L’Etat français est obèse et impotent à la fois. Les politiques l’utilisent à volonté en le sacralisant : point de salut en dehors de l’Etat ! Il est la réponse à tous les problèmes. Le pire c’est qu’on a vraiment habitué les Français à faire appel à lui. Au niveau local, tout candidat – et l’auteur en sait quelque chose – est assailli de demandes personnelles.
L’article de Jacques Garello, membre du Conseil d’administration de l’IREF, est publié par la revue Entreprendre dans son numéro du mois de mars. Lire.
L’article de Jean-Philippe Delsol est publié dans le quotidien l’Opinion (31 janvier).
Les socialistes français devraient profiter de ce moment pour faire leur « risorgimento ». C’est le moment de la naissance – enfin – d’une gauche française réformatrice, débarrassée des vieilles lunes marxistes. La France a besoin d’une gauche moderne qui reconnaisse la faillite du modèle social et qui propose des réformes « blairistes ».
La décrue semble s’amorcer dans les départements touchés par les inondations. L’heure est maintenant aux bilans de toute sorte. Sur le plan financier, des coûts ont été annoncés qui dépassent parfois le milliard d’euros. Sur le plan humain, on déplore quatre morts. Et puis, il y a tout le reste qui se prête difficilement aux chiffrages comme les séquelles psychologiques ou la perte des souvenirs. L’heure est aussi à la recherche des responsables, et la mauvaise gestion de l’Etat doit être pointée du doigt.
IR et Retenue à la source:
12 points pour comprendre les enjeux !
Quand au bout de trois ans avec pour seule réforme véritablement visible, le mariage pour tous, le Président de la République s’aperçoit de l’inanité de son bilan qui voit la dépense publique ne cesser de croître de concert avec le chômage et l’endettement de la Nation, il s’inquiète tout à coup du caractère déplorable de son image dans l’opinion. Il est vrai que les changements promis par le candidat sont loin d’être au rendez-vous: à peine bouclée, la prétendue réforme des retraites révèle déjà ses insuffisances, le dialogue social s’est perdu dans les sables de la médiocrité de ses interlocuteurs, la confiance a disparu depuis le matraquage en règle de l’entreprise et des classes moyennes, la haute finance siège sans désemparer dans le Gouvernement et la grande réforme fiscale promise n’a toujours pas vu le jour, car l’usage répété du 49-3 sur la loi Macron montre qu’au sein même de la majorité, elle ne réunirait pas les suffrages nécessaires. Alors, puisqu’on ne peut plus rien faire de sérieux et de substantiel, il reste les artifices de la communication et là nous avons affaire à des maîtres. Il faut trouver une “grande” réforme la plus creuse possible et qui donne l’illusion du changement, sans qu’au fond rien ne bouge ou presque. Bien mieux en laissant entendre que cette réforme pourrait préparer l’avènement ultérieur d’une CSG progressive, on a le marqueur de gauche de nature à apaiser les “frondeurs”. En dépit des réticences des services de Bercy, en dépit aussi des nombreuses réserves du Conseil des Prélèvements Obligatoires (citée par abréviation C.P.O ensuite), cette réforme, c’est tout simplement la généralisation de la retenue à la source (RAS également citée par abréviation ensuite) dont on reporte cependant la première application en 2018, après la fin du mandat en cours, car on ne saurait être trop prudent. Mais si l’annonce a bien été faite, on est encore loin aujourd’hui de connaître dans le détail l’économie du texte et le citoyen peine à se faire une idée précise des enjeux en cause, des options ouvertes et de leurs conséquences. C’est le but de cette étude de donner au lecteur dans le débat qui s’engage et pour les mois à venir les clefs d’une réflexion personnelle et documentée, qui le garde tout aussi bien des écueils des simplifications abusives que des excès d’annonces médiatiques trop souvent mal contrôlées.
La crise de la dette publique en Grèce devrait faire prendre conscience au gouvernement qu’il faut arrêter les mesures nécessaires tant qu’il en est encore temps. Incapable de rembourser, mardi dernier, les 1,6 milliards d’euros empruntés au Fonds monétaire international, la Grèce est le premier exemple historique d’un défaut de paiement d’un pays membre de l’Union Européenne auprès de l’institution internationale. Le gouvernement d’Alexis Tsipras refuse de céder aux exigences de réforme des créanciers et a choisi à la place d’organiser un référendum dimanche 5 juillet sur les exigences du plan d’accord proposé par la troïka lors de la réunion du l’Eurogroupe du 25 juin. Cette situation dramatique doit nous faire repenser le problème de la dette en France : si on ne veut pas se retrouver dans cette situation, il est urgent de mettre en place les mesures nécessaires pour réduire l’endettement public !
Jean-Philippe Delsol est interviewé sur le site du Figaro Economie à propos des mesures prises par le gouvernement concernant les allocations familiales. Lire.