L’objet de cet article n’est pas de débattre du système éducatif français dans son ensemble et sur les alternatives au financement public, l’IREF ayant déjà écrit sur ce sujet à plusieurs reprises, mais plutôt de poser l’extrême nécessité de repenser la politique d’éducation dite « prioritaire ».
gaspillage
L’Etude que l’INSEE vient de publier, le 14 novembre dernier, confirme les conclusions des travaux de l’IREF. Les aides publiques au logement, dont le montant dépasse les 15.8 mds d’euros (2012) sont nombreuses et provoquent des effets pervers. Elles sont trop souvent attribuées sans contrôle véritable de ses bénéficiaires, ce qui fait que beaucoup de personnes en profitent alors qu’elles ne le devraient pas. Pire encore : ces aides provoqueraient même une hausse des loyers, sans relation avec la qualité du logement…
Le chiffre des experts du Figaro Magazine (21 novembre) consacré à la dette de la France est réalisé par Elodie Rubini, chargée d’Etudes à l’IREF. Figaro Magazine (21 novembre) –…
David Cameron, le Premier ministre britannique, a fait paraître le 30 octobre un article dans The Times, plaidant pour une baisse des impôts. L’article débute sur l’affirmation que la concurrence fiscale est fondamentale au sein d’un monde globalisé. Et Cameron de souligner les arguments économiques bien connus pour une fiscalité moindre. Ajoutant qu’il fallait encourager le travail plutôt que les allocations et que si l’on taxait les entreprises, en amenuisant leurs bénéfices : »on mordait la main qui nous nourrissait ! ».
L’infatigable animateur de l’Institut for Economic Studies-Europe vient de publier un petit livre (86 pages) au titre plus que suggestif. On comprend tout de suite que l’argent des autres est bien l’argent des contribuables gaspillé par les décideurs politiques.
Le gouvernement vient de supprimer une trentaine de « machins administratifs », des commissions, conseils, établissements, dont la liste est révélatrice : les noms fleurent bon la bureaucratie, le gaspillage , voire le délire (Commission de défense météorologie). Consultez la liste !
Frais de personnel : ils sont deux fois plus élevés à la Banque de France qu’à la Bundesbank
C’est l’une des conclusions de notre Etude comparative Banque de France vs Bundesbank. D’un côté, 1.45 Mds d’euros, de l’autre, 700 millions d’euros ! Pour ce qui est du coût…
• Coût de la fabrication des billets : 34 % de plus que ses concurrents
• Frais de personnel de la Banque de France : 2 fois plus que la Bundesbank (4 000 employés de plus !)
• Salaires à la Banque de France : 24 % de plus qu’à la Bundesbank
• Coût des retraites : 300 Millions d’euros de plus pour la Banque de France
Le professeur Jacques Garello démontre, dans cet essai pédagogique et solidement argumenté, que la seule solution qui nous reste est de changer de système. Car la retraite par répartition a créé des inégalités et se trouve actuellement en faillite. Tandis que la retraite par capitalisation est adoptée un peu partout dans le monde avec beaucoup de succès. Les politiques français refusent de voir la réalité en face. Ils se cachent derrière l’idéologie de la répartition alors que la capitalisation serait beaucoup plus avantageuse pour les retraités et pour l’économie française. Pour sauver les retraites, on a tout essayé sauf…ce qui marche. Avis aux décideurs politiques !
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Et participez au colloque sur les retraites que nous organisons le mardi 21 janvier !
L’IREF est invité en tant qu’expert aux Rencontres parlementaires consacrées à la croissance verte qui ont lieu le mercredi 27 novembre. C’est une excellente occasion de présenter aux députés et sénateurs qui seront présents, les travaux de l’IREF dans le domaine de l’écologie et de leur rappeler les coûts faramineux engendrés par les différentes politiques menées dans ce domaine.
Ce que l’on constate, c’est l’affichage des bons sentiments. Tous les politiques – de gauche et de droite – se donnent la main pour préserver la planète et encourager le développement durable et la croissance «verte». Toute note discordante est, bien entendu, rapidement condamnée et son auteur qualifié « d’extrémiste irrécupérable ». Le philosophe, Pascal Bruckner, compare ce comportement au «fanatisme de l’Apocalypse». On veut «sauver la Terre», mais on punit l’Homme.