Nous avions dénoncé une justice politique lorsque Mme Houlette, à la tête du Parquet national financier, avait ouvert une information judiciaire conduisant à la désignation d’un juge d’instruction à même de mettre M. Fillon en examen. Ce dernier avait dit imprudemment que seule une mise en examen pourrait le conduire à renoncer. Le pouvoir politique a donc tout fait pour qu’il le soit, dans des délais exceptionnellement courts et totalement inhabituels.
Exergue – Domaines d’expertise
Emmanuel Macron va amender le projet de réforme initial que l’IREF considère comme une “grande arnaque étatiste“. C’est le moment d’annoncer une vraie réforme des retraites basée sur l’épargne et la capitalisation. Pour donner la liberté aux Français, les responsabiliser et aussi pour dynamiser l’économie.
Les propositions de la Convention pour le climat ou la nouvelle société totalitaire écologique
A l’automne, Emmanuel Macron et le gouvernement avaient demandé aux 150 participants à la Convention citoyenne pour le climat, tirés au sort, de “définir une série de mesures en matière de lutte contre le changement climatique permettant d’atteindre une baisse d’au moins 40% des émissions de gaz à effet de serre [GES] d’ici 2030 (par rapport à 1990) dans un esprit de justice sociale”. On découvre ces mesures et on est effaré !
Fiscalité locale : faire confiance aux élus locaux et les rendre responsables !
• La suppression partielle (pour 80 % des contribuables en 2020) puis totale (pour la totalité d’ici à 2023) de la taxe d’habitation sur la résidence principale et le schéma de financement « descendant » mis en place pour la compenser renforcent le contrôle de l’État sur la fiscalité et les finances locales, au détriment du principe de subsidiarité, de la responsabilisation des élus et de la bonne gestion des deniers publics locaux.
• L’IREF propose de redéfinir la notion d’autonomie financière locale inscrite à l’article 72-2 de la Constitution et précisée par voie organique dans le code général des collectivités territoriales (CGCT), en soustrayant du périmètre des « ressources propres » utilisé pour établir le ratio d’autonomie, les ressources dépourvues de tout contrôle local (telles que les fractions de produit national transférées et les compensations accordées au titre des dégrèvements)
Après le Covid, réformons autrement les retraites
La crise du Covid-19 a rendu difficile la poursuite de la réforme des retraites telle qu’elle était conçue. Emmanuel Macron va amender le projet de réforme initial que l’IREF considère comme une “grande arnaque étatiste“. C’est le moment d’annoncer une vraie réforme des retraites, en ouvrant la voie à un système qui pérenniserait le redémarrage de l’économie. A savoir, la mise en place d’une véritable retraite par capitalisation. Lire dans Les Echos (17 juin)
Le racisme antiraciste bat son plein aux Etats-Unis. Il y a quelques jours, un groupe d’étudiants, se définissant eux-mêmes comme « non-noirs »,de l’Université de Californie à Los Angeles, UCLA, a demandé à son professeur de comptabilité, Gordon Klein, d’adapter sa notation pour les étudiants Noirs et de reculer pour ceux-ci les dates de rendu de certains devoirs.
Face à l’ampleur de l’enjeu, une quelconque hausse de la fiscalité serait non seulement inutile, mais nuisible. Le seul moyen de supporter le choc est de renouer avec une croissance plus forte et plus rapide, ce qui suppose de rendre l’économie et la société plus flexibles, plus réactives. Il faut alléger les contraintes, réduire la sphère administrative, recréer des incitations productives. Il faut encourager ceux qui s’investissent dans leur travail et il n’y a pas de logique, sinon celle de la haine ou de la jalousie, à vouloir lester les riches et délester les heures supplémentaires. Notre plus grande richesse ce sont les hommes, pour autant qu’on ne les démobilise pas en punissant par l’impôt ou par l’opprobre ceux qui s’engagent, risquent, créent de la valeur et de l’emploi, qui remontent leurs manches plutôt que de tendre la main. Réduire les impôts de tous serait un signal de confiance et d’avenir pour relancer l’économie mieux qu’en la ponctionnant toujours plus ou en la soutenant artificiellement d’aides et de subventions.
Les dividendes, par ces temps de crise, passent un mauvais quart d’heure. Or, ils sont liés à la bonne santé des entreprises, à l’innovation et à l’investissement. Pour faire les investissements il faut de l’argent et pour cela il faut rémunérer ceux qui apportent et versent cet argent. C’est ce qui s’appelle un dividende.
La relance économique sera une question majeure des débats politiques une fois la crise du COVID terminée. En plus d’être une catastrophe sanitaire, la suite des événements pourrait être encore…
Il est évidemment très difficile de faire des statistiques selon les pays et la situation de chacun d’eux quant à l’extension du Covid 19 et à sa létalité. Chaque pays a ses particularités et compte ses morts de façon différente. Chacun a son climat, ses habitudes alimentaires et familiales, ses façons de travailler et de respecter les normes sociales… Au surplus, le virus est toujours là et ses effets ultérieurs pourraient modifier l’état actuel de ses effets. Pourtant un premier tableau établi pour mettre en relation le nombre de morts du coronavirus et le degré d’étatisation du pays fait apparaître que les économies libres ont peut-être été moins sujettes au virus ou l’ont mieux combattu :