Les politiques français n’ont toujours rien compris. La crise du Covid a clairement montré l’échec d’un Etat obèse qui phagocyte 56 % des richesses du pays et qui prélève plus…
Exergue – Domaines d’expertise
Avec la crise économique et sanitaire, les discussions au sein de l’UE sont tendues. La France se trouve dans une situation de faiblesse économique qui malheureusement ne date pas des problèmes de ces derniers mois. En effet, une analyse de la situation commerciale au sein de l’UE pré-COVID montre que la France possède un retard dans ce domaine. Une situation qui s’avère handicapante dans les discussions de nature économique au niveau européen. L’UE reposant, à la base, sur le marché commun. Et ce compte tenu de la volonté de Paris de redevenir une puissance dominante dans la construction de l’UE et qui souhaite que l’Europe rapatrie sa production industrielle.
Finances publiques : les dépenses nettes du budget général sont 2,2 fois supérieures aux recettes nettes
En cours d’examen au Parlement, le troisième projet de loi de finances rectificative (PLFR) prévoit un déficit budgétaire tristement historique de 222,1 milliards d’euros (et même de 224,4 milliards d’euros dans la version du texte adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale et déposée au Sénat), soit une aggravation de 131,3 milliards d’euros par rapport aux prévisions de la loi de finances initiale pour 2020. Fait éloquent : les dépenses nettes du budget général y sont 2,2 fois supérieures aux recettes nettes.
L’Observatoire des inégalités -tout un programme…- vient de faire paraître son « Rapport sur les riches en France » dont il est indiqué qu’il s’agit de la première édition et qui en appellera sans doute beaucoup d’autres (Anne Brunner & Louis Maurin (dir.), Rapport sur les riches en France », Observatoire des inégalités, 2020, 101 p.). Concentrons-nous sur sa substantifique moelle.
Après le Covid, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait redit le 15 juin “Je ne suis pas favorable ni à des augmentations d’impôts, ni à des créations de nouveaux impôts, ni à des créations de nouvelles taxes”. “Tout simplement, expliquait-il, parce que nous avons déjà une pression fiscale qui est une des plus fortes des pays développés”. Pourtant déjà les projets fusent pour taxer les uns ou les autres.
Si Emmanuel Macron “fait appel” peuple et creuse le sillon populiste, il ne rompt pas pour autant avec la tradition française de l’État centralisateur et dirigiste.
Faut-il renforcer sans cesse l’égalité des chances pour éviter qu’une personne humaine puisse être traitée différemment en raison de sa race, de sa religion, de sa situation… Certes, il est très souhaitable que les personnes défavorisées ou incapables de se prendre en charge par elles-mêmes, enfants et handicapés notamment, puissent bénéficier de la bienveillance de la collectivité pour leur assurer autant que possible les moyens de se mettre au même niveau d’accès que les autres. Mais au-delà, l’excès de protection peut être nuisible à ceux-là mêmes pour lesquels elle est instituée.
Le changement dans la continuité. Emmanuel Macron perpétue une tradition monarchique bien ancrée chez les présidents français : se débarrasser du Premier ministre lorsque son parti perd aux élections locales. Le changement du Premier ministre est accompagné d’un remaniement ministériel décidé par le…. président alors que le gouvernement est normalement responsable devant l’Assemblée nationale élue démocratiquement par le peuple français et que, justement, il devrait en être l’émanation. Or, il n’en est rien.
Etats-Unis : 4.8 millions d’emplois créés au mois de juin et les achats d’armes en très forte hausse !!
Du jamais vu dans l’histoire économique des Etats-Unis ! En un seul mois, juin, l’économie américaine a créé 4.8 millions d’emplois et le taux de chômage est descendu à 11.1…
Il y eut d’abord en janvier 2020 l’apparition officielle du virus en Chine, à laquelle et malgré la présence de notre consulat à Wuhan, personne ou presque ne daigna chez nous vraiment porter attention, moquant même ceux qui se risquaient à y voir autre chose qu’une grippe exotique, passagère et bénigne. Ensuite vint la menace, le virus se propageant de manière alarmante, et même avec tous les freins et les retards que la Chine mit à en convenir, on commença à la prendre au sérieux. Puis éclata enfin la pandémie tardivement déclarée par l’OMS, avant que ne se dessine peu à peu inégalement la propagation à tous les continents, alors que les recherches entreprises sur le patient zéro en détectent l’origine de plus en plus tôt, dès novembre 2019, voire bien avant.