Nicolas Lecaussin est l’invité (24 octobre) de l’émission Europe1 Social Club animée par Frédéric Taddéi et durant laquelle il expose la position de l’IREF : les transformations de la directive…
Etat providence
La mise sous tutelle de cet organisme ne résoudra pas la question de son (in)utilité. Il est fort probable que l’économie française se porterait mieux sans ses propositions.
On a retrouvé l’énarque Emmanuel Macron. Son pompeux discours sur l’Europe ressemble parfaitement à un exposé oral lors d’un examen à l’Ecole nationale d’administration. On trouve tous les ingrédients: interventionnisme, protectionnisme, dirigisme, harmonisation et taxation.
Encore un projet d’avenir pour la France. Encore des dizaines de milliards d’euros à dépenser. Et des propositions faites par des hauts fonctionnaires qui ne règleront pas les problèmes économiques et sociaux de la France. Au contraire.
Actuellement les start-up sont largement financées par des fonds publics via la BPI. Or, il est permis de s’interroger sur la pertinence de ce modèle de financement typiquement français. A l’instar d’autres pays (Etats-Unis, Royaume-Uni), il serait souhaitable d’opérer un rééquilibrage entre les investissements publics et privés au profit de ces derniers ; l’Etat devrait ainsi intervenir moins directement qu’indirectement par un soutien accru aux investisseurs privés. L’instauration de mesures fiscales ambitieuses permettraient d’inciter davantage ces derniers à financer les start-up. Cette stratégie a d’ores et déjà été adoptée par de nombreux pays pour financer, avec succès, leur écosystème de start-up ; il va sans dire que celle-ci serait plus efficace que les diverses mesures envisagées par le gouvernement, lesquelles apparaissent non seulement insuffisantes mais aussi compensées par d’autres qui sont coûteuses et injustes ; comme celle visant à surtaxer l’immobilier pour contraindre les Français à abandonner celui-ci au profit des start-up.
Un Décret passé en douce début août instaure une nouvelle forme de censure verbale au nom de la lutte contre l’homophobie et le racisme. Jusqu’où va aller la police de la pensée ?
La jeunesse fait l’objet de toutes les attentions de l’Etat : tout bachelier a accès à l’université, tout est fait pour favoriser les emplois jeunes et, dernière mesure en date, un « Pass culture ». Résultat de cette bienveillance de l’Etat : le tirage au sort pour accéder à l’université et le chômage massif des jeunes. Quant au Pass culture, va-t-il réellement permettre le libre choix ou faudra-t-il se plier aux priorités étatiques ?
Serge Schweitzer et Loïc Floury aux Editons Presses Universitaires d’AIX-MARSEILLE. Préface de Pierre Garello, administrateur de l’IREF
Travailleurs détachés : mieux vaut réformer le marché du travail !
Nicolas Lecaussin est interrogé au Journal de 20 heures sur France 2 à propos des travailleurs détachés en France. Voir. (18’15)
L’amputation du budget de la Défense souligne l’hésitation du pouvoir sur ses priorités. Probablement parce que sa position au regard du périmètre de l’Etat demeure incertaine. Certes le discours exprime la vision d’un Etat fort et d’une libération des initiatives. Mais la question reste de savoir si la nouvelle majorité est, ou non, disposée à revenir sur le modèle de l’Etat-providence qui pèse sur les charges des entreprises, sur le pouvoir d’achat des ménages et plus généralement sur la dynamique de tout un peuple.