La France a toujours été reconnue pour ses « exceptions ». En voici une qui fera sûrement date dans l’histoire du pays. Nous avons 48.4 % du PIB de prélèvements obligatoires (champions d’Europe !), 56.7 % de dépenses publiques (champions du monde !) et pourtant : il n’y a pas d’Etat de droit capable d’empêcher des scènes de pillages et de guerre civile en plein centre de Paris ! Plus de 1 000 Mds d’euros d’impôts, taxes et autres cotisations et le pouvoir est impuissant devant des casseurs qui détruisent et pillent les centres-villes !
Etat providence
L’homéopathie est une pratique dont l’efficacité n’a pas été validée par la démarche scientifique. Le statut juridique de cette médication alternative et son remboursement par le monopole de l’assurance maladie contraignent tous les contribuables à la promouvoir et à la subventionner.
Ce n’est pas l’Europe qui est ultralibérale, mais la France qui est ultraétatiste
L’article de Nicolas Lecaussin est publié par le quotidien Le Figaro dans son édition du 15 novembre. Lire.
Au secours, ils s’en prennent à l’Etat de droit !
L’article de Jean-Philippe Delsol sur ceux qui s’attaquent à l’Etat de droit est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du 13 novembre. Lire.
Ressasser le lourd passé de l’État français n’est pas chose aisée. Emmanuel Macron en a fait les frais avec la polémique sur l’hommage à Pétain à l’occasion des célébrations du centenaire de l’armistice. Le débat est vif sur la nature du régime de Vichy dans la collaboration, mais il y a un sujet qui est encore mis sous le tapis, c’est celui de l’héritage collectiviste de la « Révolution nationale » dans la structure actuelle de l’État français. Georges Pompidou reconnaissait lui-même que « dans le domaine économique, notre administration est la fille du gouvernement de Vichy » (Le nœud gordien, 1974).
Monsieur Macron, ce n’est pas l’Europe qui est « ultra-libérale » mais la France qui est « ultra-étatiste » !
Emmanuel Macron s’en est pris à l’ “Europe ultra-libérale” et “ouverte à tous les vents”, cette Europe “qui ne permet plus aux classes moyennes de bien vivre”. Comme tous ses prédécesseurs – de gauche ou de droite – et comme pratiquement toute la classe politique française, le président charge l’(ultra)libéralisme qu’incarnerait parfaitement l’Europe. Ces accusations sont du « déjà vu ou entendu ». Si elles avaient été proférées par Marine Le Pen ou Mélenchon, on aurait parlé de populisme. Dans le cas de Macron, de quoi s’agit-il ? De populisme « républicain » ?
L’article de Nicolas Lecaussin est publié dans le quotidien l’Opinion du 31 octobre. Lire.
Dans un article de L’Opinion du 25 septembre dernier, il est fait mention d’un « attelage » PMA-revenu universel soutenu par une « alliance » entre les socialistes et les libéraux. En tant que libéraux, nous croyons nécessaire d’apporter plusieurs précisions.
On s’émeut beaucoup de la pauvreté en France qui concernerait 8,8M de personnes et aurait augmenté de 820 000 personnes sur la période 2006/2016. Mais c’est le socialisme qui est la cause de cette pauvreté et de son augmentation. Aux États-Unis, la pauvreté est restée stable sur la même période, voire s’est réduite.
Lutte contre la pauvreté : et si la redistribution n’était pas la solution ?
Si tous les gouvernements proclament naturellement leur attachement à la lutte contre la pauvreté, peu comprennent visiblement ses ressorts. En témoigne la persistance de l’idée que ce problème ne pourrait être traité qu’à travers le prisme exclusif de la redistribution. Les social-démocraties occidentales souffrent à cet égard d’un authentique paradoxe. Ces dernières sont conscientes de la nécessité de s’appuyer sur une économie de marché productive sans laquelle leurs ambitions redistributives sont irréalisables. Mais il est précisément illogique d’imputer le recul de la pauvreté avant tout à la redistribution si la création de richesses lui précède.