Lors de ses vœux aux Français, le président Macron a rappelé le rôle de l’Etat et du gouvernement dans un pays comme la France et s’est engagé à « consacrer toute mon (son) énergie à transformer notre pays pour le rendre plus fort, plus juste, plus humain. » Il a rappelé aussi sa mission envers la société et notre vie : « Faut-il pour autant renoncer à changer notre pays et notre quotidien ? Non. Car ce serait abandonner ceux que le système a déjà abandonné, ce serait trahir nos enfants, leurs enfants après eux, qui alors auraient à payer le prix de nos renoncements. » « L’Etat et les services publics ont un rôle essentiel pour renforcer cette unité française. » a-t-il encore souligné. Tout cela, bien entendu, au nom de la justice, du progrès social et de l’écologisme.
Etat providence
Après avoir longuement méprisé les crypto-monnaies, les gouvernements semblent désormais s’y intéresser de près. Le magazine capital révélait récemment les plans de Bercy et des autorités monétaires européennes pour la création d’une crypto-monnaie d’État. Ces derniers réagissent à la popularité croissante des monnaies privées comme Bitcoin et à la volonté de grands acteurs comme Facebook de lancer leur propre d’instrument d’échange. Faut-il saluer le changement de mentalité de la classe dirigeante vis-à-vis des crypto-actifs ? Tout dépend bien sûr de ses intentions.
Le 18 juin 2019, Facebook annonçait au monde sa volonté de travailler sur une devise numérique internationale : Libra. Si cette monnaie devait voir le jour, elle serait administrée par une association indépendante de la firme californienne, basée en Suisse. Depuis, cette annonce n’a cessé de faire grincer les dents de nombreuses personnes. Économistes keynésiens, ministres, banquiers centraux et politiciens se relaient pour conspuer l’ambition de Mark Zuckerberg qui, le23 octobre, a été interrogé à Washington par des membres du Congrès. Quels sont les arguments employés par les sceptiques et les opposants ?
La privatisation de la rente de la Française des jeux à l’œuvre pour créer un fonds pour l’innovation de rupture illustre l’incapacité de l’État à mener un véritable et nécessaire dégraissage.
Les islamistes et les partis de gauche manifestent contre l’islamophobie. Une droite pétitionne pour qu’Eric Zemmour puisse s’exprimer. Le voile fait débat et beaucoup voudraient l’interdire. : Les sectateurs de la PMA empêchent Sylviane Agacinski de prendre la parole à l’université de Bordeaux. Pendant ce temps des églises subissent des outrages : en France, 1063 actes contre des églises ont été perpétrés en 2018 dans une certaine indifférence tandis que le moindre préjudice à une mosquée suscite des cris d’orfraie de toutes parts. L’islamophobie recueille manifestement plus d’attention de part ou d’autre que la christianophobie.
Les bonnes feuilles de l’ouvrage Eloge de l’inégalité de jean-Philippe Delsol sont publiées par le quotidien l’Opinion dans son édition du 30 novembre. Lire.
Donald Trump est vraiment une star : épié, scruté, vilipendé, applaudi, méprisé, porté aux nues, il attire tous les regards et ne laisse personne indifférent. Ses défauts sont indubitables, son…
L’État prétend chaque jour un peu plus éduquer et rééduquer les Français
L’État nounou nous infantilise et pourrait aisément se transformer en État autoritaire rognant notre libre arbitre. Lire l’article de Nicolas Lecaussin dans Le Figaro du 24 septembre.
Grâce à l’AME, revoilà l’immigration ! Les débats sur ce thème sont inépuisables et ont d’ailleurs connu plusieurs mutations ces trente dernières années. Dans les années 1990, le sujet était évité par la majorité des partis politiques pour « ne pas faire le jeu du Front national », expression culpabilisante lancée par les moralisateurs de gauche et les grands médias. Ensuite, avec l’aggravation des problèmes dans les banlieues et les vagues d’immigrés, tout le monde a commencé à se prononcer, à commenter et à proposer des solutions. La droite, en grande majorité, est aujourd’hui décomplexée, la gauche aussi mais un peu embarrassée quand même, car elle continue à nier les réalités, tandis que la droite extrême veut tout contrôler et tout interdire. Les positions et solutions s’avèrent de part et d’autre peu réalistes pour un pays européen historiquement et culturellement ouvert aux autres. Il serait plus efficace de garder l’esprit lucide.
Ce livre n’est pas tout à fait récent puisqu’il a été publié en 2015. Mais il est d’une actualité totale après que la presse de l’été s’est faite l’écho de nouveaux constats alarmants concernant les ressources d’eau dont la planète devrait manquer prochainement. La Banque mondiale a sonné l’alarme dans un rapport du 20 août dernier. Un quart de la population mondiale, vivant dans 17 pays, se trouverait en situation de pénurie hydrique grave, proche du « jour zéro » et vingt-sept autres États, dont la Belgique et l’Espagne, présenteraient une “pénurie hydrique élevée”, estime l’institut World Resources –WRI- dont le président Andrew Steer, s’inquiète des conséquences qui « prennent la forme d’insécurité alimentaire, de conflit, de migration, et d’instabilité financière ».