Comme chaque année, les employeurs et leurs salariés devraient effectuer une journée supplémentaire de travail non rémunérée que l’on appelle journée de solidarité. Elle a été créée en 2004, à…
État et administrations
Santé publique France met vos impôts dans la propagande LGBT
Vous lisez paisiblement Le Figaro, ou bien Les Échos, et au détour d’une page, vous trouvez cette publicité. “Oui, mon père est gay.” Ou bien : « Oui, ma mère…
Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin était présent ce mercredi lors de la manifestation des policiers, en partie contre la politique du ministre. Manifester contre soi-même, quintessence du « en…
François Taquet : « Avec la crise, l’Urssaf s’est déguisée en Docteur Jekyll. Mais elle ne va pas tarder à reprendre son costume de Mister Hyde »
François Taquet est enseignant en écoles de commerce. Il est également avocat, spécialisé en droit social depuis 35 ans. C’est à ce titre qu’il s’est intéressé au droit de la Sécurité sociale, qui relève davantage, comme il le dit, du « non droit » que du droit. François Taquet est enfin, et peut-être surtout, militant, cherchant, comme l’exhortait Charles Péguy, à « gueuler la vérité » au sujet des Urssaf qu’il qualifie « d’État dans l’État ». Il est membre du Cercle Lafay, un think tank qui vise à améliorer les relations entre les Urssaf et les entreprises à travers des écrits, des conférences, des amendements législatifs ou des propositions de lois. Avec Nicolas Delecourt, François Taquet a publié en février 2021, « Urssaf : un cancer français » aux Éditions du Rocher.
Les indemnités des membres du Conseil constitutionnel : un incroyable crash-test européen !
Voici déjà plus de six mois que nous entretenons nos lecteurs de l’imperturbable obstination du Conseil constitutionnel, à percevoir comme si de rien n’était des indemnités qu’il sait illégales et qui font plus que doubler la rémunération de ses membres et de son Président. Rappelons que ces indemnités proviennent d’une simple lettre en date du 16 mars 2001 de Madame Parly, alors secrétaire d’État aux finances du Gouvernement Jospin. Une lettre particulière quand même, car on avait pris la précaution de ne pas la rendre publique, sachant bien qu’elle violait expressément l’article 63 de la Constitution qui exige à cette fin l’intervention d’une loi organique. Cette semi-clandestinité protégea pendant 20 ans le pillage méthodique des deniers publics. Par effet de réciprocité, la dizaine de membres du Conseil avec leurs Présidents successifs, qui connaissent bien le prix du silence, ont empoché et continuent d’empocher collectivement aujourd’hui encore chaque année en sus de leur rémunération légale et sans titre valable un pactole total de près d’un million d’euros (rémunérations brutes).
Clemenceau avec un brin d’humour déclarait que « la France est un pays fertile : on y plante des fonctionnaires, il y pousse des impôts ». Il ne pouvait pas avoir plus raison. L’Etat français dispose d’une formidable créativité en matière de prélèvements obligatoires.
L’un des exemples les plus concrets est la CSG. La contribution sociale généralisée est née avec la loi de finance de 1990 grâce à l’esprit très créatif de Michel Rocard. Le taux de ce prélèvement obligatoire hybride, entre impôt et cotisation sociale, était initialement fixé à 1,1% sur le salaire brut. Il atteint actuellement de 9,2%…
Record des prélèvements obligatoires, record des dépenses publiques, inflation en hausse…l’Etat doit trouver de l’argent et c’est l’épargne des Français qui est menacée.
Le ministre de l’Action et des comptes publics, Olivier Dussopt, a récemment confié au Figaro que la crise du Covid-19 allait coûter 424 milliards d’euros aux finances publiques sur trois ans, en 2020, 2021 et 2022. Ces sommes comprennent des baisses de recettes fiscales et les dépenses exceptionnelles liées à la crise.
Droits voisins : le Sénat se mêle de ce qui ne le regarde pas
De grandes et âpres négociations ont eu lieu au niveau européen entre les différents groupes de presse, les moteurs de recherche et les réseaux sociaux. La presse réclamait en effet…
Emmanuel Macron aurait aimé célébrer Napoléon, car il est sans doute son modèle. Napoléon a cultivé son pouvoir personnel, considérant que lui seul était à la mesure de la tâche qu’il s’était assignée. L’Etat, c’était lui et sa grandeur, qu’il voulut toujours plus brillante, était celle de l’Etat.
Fin mars 2021, une nouvelle proposition de loi visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle est arrivée à l’Assemblée nationale. Elle accroît l’enfer administratif auquel sont soumis les Français, pour rechercher une égalité déconnectée du terrain.