La Commission européenne, sous la présidence Von Der Leyen, s’est donné pour mission de mettre en place un « Green New Deal » européen, dont l’un des objectifs est d’atteindre une neutralité carbone d’ici 2050, à savoir un bilan carbone net de zéro. En matière de climat, les émissions de gaz à effet de serre devraient baisser d’au moins 55 % d’ici à 2030. Mais dans le même temps, bon nombre de partisans de ce Green New Deal souhaitent réduire la part du nucléaire dans la production d’énergie. L’Allemagne et l’Autriche notamment se montrent réticentes à l’utiliser dans la phase de transition énergétique. Pourtant, un certain nombre d’éléments montrent qu’une réduction des émissions carbone efficace doit passer par l’énergie nucléaire qui, en outre, est un atout pour la France.
énergie renouvelables
Dans cet ouvrage, Fabien Bouglé ne se contente pas de déplorer les atteintes des éoliennes à nos paysages et au charme de nos campagnes, il ne remet pas non plus…
Le jeudi 10 janvier 2019 à 21h[[Article de La Croix relatant l’évènement, parmi tant d’autres]], le système électrique européen a frôlé la catastrophe. Le surplus de demande face à l’offre a entraîné une baisse de la fréquence du réseau, qui doit rester fixe à 50 Hz au risque d’engendrer détériorations, voire le black-out.
Au moment où j’écris ces lignes, la révision de la nouvelle Planification pluriannuelle de l’énergie (PPE), vient encore d’être reportée, et devrait être publiée le 27 novembre 2018, avec plus de trois mois de retard.
L’EPR devait coûter en 2003, selon Areva, environ trois milliards par exemplaire, constructible en quatre ans. Aujourd’hui, l’entreprise a fait faillite pour être racheté par EDF et renflouée par l’Etat tout en changeant de nom, et les deux exemplaires de son réacteur de 3ème génération vont être achetés au coût unitaire de 10,5 milliards d’euros (218% d’augmentation) et un temps de construction moyen de 13 ans (225% d’augmentation). Comment expliquer la descente aux abîmes de ce fleuron de l’industrie française ? Peut-on encore espérer en sortir ?
Comme nous l’avons déjà écrit, la France est un des pays qui produit le moins de CO². Ce gaz est devenu l’ennemi public numéro un comme on a pu l’entendre encore à l’occasion du dernier sommet climatique tenu à Paris en décembre dernier, le « one planet summit ».
Lors des dernières élections en Allemagne, l’AFD (Alternative pour l’Allemagne) a obtenu un surprenant score de 13 %. Parmi ses promesses figure aussi la fin des subventions pour les énergies vertes, en particulier l’éolien. Les sondages récents montrent que pas moins de 61 % des Allemands ne veulent pas dépenser plus pour l’énergie même si elle est renouvelable. Et pour cause. Le prix de l’électricité a explosé de l’autre côté du Rhin. Selon la US Energy Information Administration et Selectra, le coût du KWH est plus de deux fois plus élevé pour un ménage allemand (0.30 euro) que pour un ménage français (0.14 euro) et presque trois fois plus élevé que pour un ménage américain (0.11 euro).
La mesure dictatoriale de Mme Hidalgo concernant la circulation alternée ne résout par le problème. Et contrairement au discours officiel et aux clichés écologistes, la pollution a beaucoup chuté à Paris et cela malgré la hausse du trafic routier.
Areva, le premier groupe nucléaire mondial, vient de publier ses résultats annuels, qui annoncent des pertes nettes record de 4,8 milliards d’euros sur l’exercice 2014. Pour expliquer cette situation gravissime, le groupe évoque notamment une baisse durable de l’activité économique dans le domaine du nucléaire, un manque de compétitivité et la problématique de la gestion des risques dans les projets de grande envergure.
Transition énergétique : les énergies renouvelables représentent-elles réellement l’avenir de l’énergie en France ?
Le Sénat vient d’adopter, le mardi 3 mars, le projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte. Le projet avait pour but initial de réduire la consommation énergétique finale de 20 % avant 2030, et de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75 % à 50 % avant 2025, enfin, de plafonner la puissance actuelle du parc nucléaire français à 63,2 gigawatt. Les sénateurs ont supprimé l’objectif de réduction de la consommation énergétique avant 2030, ainsi que l’échéance de 2025 ; sans manquer de conserver l’objectif de réduction de la part du nucléaire, tout en relevant le plafonnement à 64,85 gigawatts, afin de permettre la mise en service de l’EPR (réacteur pressurisé européen) à Flamanville en Basse-Normandie.