Le mardi 19 mai, l’IREF invitait dans ses locaux Jean-Louis Butré, président de la Fédération environnement durable (FED). A cette occasion M. Butré nous a présenté son point de vue sur le développement de l’énergie éolienne en France ; coûteuse pour les consommateurs mais très rentable pour les investisseurs, l’énergie éolienne produit toujours aussi peu d’électricité, enfin, son raccordement au réseau est toujours aussi problématique. Nous nous sommes penchés sur les derniers développements technologiques dans ce secteur afin de mieux mesurer le potentiel des récentes innovations et leur impact sur la rentabilité réelle (hors subventions) d’une telle énergie.
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L’IREF et l’association « Entrepreneur Junior » organisent le mardi 19 mai à 19h30 au siège de l’IREF (35 avenue Mac-Mahon, 75017) le 9ème « Débat et dégustation libérale » sur le…
Les manuels et la transition énergétique ou comment endoctriner les élèves
On a souvent montré le caractère partisan des programmes et des manuels scolaires en histoire et en économie. En économie, une commission présidée par l’indiscutable Roger Guesnerie, professeur d’économie au Collège de France, a longuement analysé les manuels, et montré que « l’économie » qu’on y diffuse n’a pas grand chose à voir avec la réalité et la science.
La transition énergétique et le mépris des réalités
Lucas Léger, chargé d’études à l’IREF, est interviewé (13 décembre) par le site d’information Atlantico sur les dérives de la transition énergétique. Lire.
Depuis de nombreuses années, nos gouvernements ont choisi de favoriser les énergies renouvelables, en particulier- l’éolien. En dépit d’un bilan plus que mitigé en termes de rentabilité et d’efficacité, la plupart des pays continuent à subventionner cette énergie. Que ce soit en Allemagne, au Danemark, en Chine ou encore aux Etats-Unis, elle ne survit que grâce aux subsides des Etats.
Le chiffre de l’IREF sur la hausse des émissions de CO2 au Danemark est repris par Le Figaro Magazine dans son édition du 5 décembre.
Nous assistons depuis quelques années à un déferlement de prévisions cataclysmiques sur les effets du réchauffement climatique et sur le rôle majeur qui serait joué, dans son accélération actuelle, par le recours massif de l’homme aux combustibles fossiles. De prétendus scientifiques, autoproclamés comme de « haut niveau », ont relevé une propagande sur ce thème par des écologistes « manipulateurs » et le suivi inconditionnel des hommes politiques incompétents. Ayant remarqué que les mannes des crédits de recherche s’offraient ainsi aux organismes spécialisés, qui enfourchaient cette obsession, ils ont décidé d’en bénéficier, au prix du renoncement à… la vérité scientifique.
Une fois n’est pas coutume. Non seulement les Danois payent l’électricité la plus chère d’Europe, mais le Danemark fait figure aussi de mauvais élève pour ce qui est des émissions de CO2 : selon les dernières statistiques d’Eurostat, les émissions en CO2 de ce pays ont connu une forte augmentation : + 6,8 % en 2013 par rapport à 2012, alors que sur la même période, elles avaient diminué de 2,5 % pour l’ensemble des pays de l’Union européenne. Et pourtant, le Danemark dispose du plus grand parc éolien au monde ! Qui est censé assurer plus de 20% de l’électricité consommée dans le Royaume !
L’article de Jean-Philippe Delsol, Président de l’IREF, est repris par Le Figaro Magazine ( 24 octobre) dans :
Le sommet sur le climat, qui a eu lieu la semaine au siège des Nations Unies à New York, ravive le débat sur le changement climatique, et aussi les peurs qui en découlent. « Changer de modèle » de production et de consommation énergétique, voilà le mot d’ordre. Le défi est de savoir comment. A ce titre, l’Allemagne est un bon exemple, puisqu’elle a fait le choix de développer les énergies renouvelables dans son mix énergétique. Dans quelle mesure cette stratégie est-elle payante ?