On ne peut que féliciter la candidate Nathalie Kosciusko-Morizet pour son courage d’avoir proposé une vraie réforme fiscale avec l’adoption d’une flat tax à 20 %.
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François Hollande : 1 Milliard d’euros de baisse après 13 Mds de hausse d’impôts !
Depuis l’arrivée de François Hollande à la tête de l’Etat , le montant total de l’impôt sur le revenu n’a fait qu’augmenter. Entre 2012 et 2015 le montant total de l’impôt prélevé sur les particuliers s’est accru de 16,5 milliards d’euros. Une hausse de 33 % à ce jour, qui devrait être accentuée par le niveau des prélèvements de l’année en cours. A cette aune, la baisse de 1 milliard d’euros promise en 2017 apparaît comme une supercherie électoraliste.
Existe-t-il un vote libéral en France ? Hélas, pas encore… Le vote libéral est aujourd’hui « impossible et stérile », écrit avec lucidité le professeur Jacques Garello dans son dernier essai, publié aux Editions Libréchange. « Impossible », car il n’y a pas vraiment d’offre politique libérale de la part d’une classe politique biberonnée à l’argent public et qui a tout intérêt à faire vivre l’Etat providence et « stérile » car la seule fois où la France a eu un candidat libéral – Alain Madelin en 2002 – les électeurs n’ont pas vraiment cru en lui à cause d’une campagne électorale très ambigüe.
Dans son dernier ouvrage, Républicains, OSEZ !, publié chez Libréchange, Alain Mathieu se livre à un travail très documenté d’analyse des programmes des candidats à la primaire de la droite et du centre. Il le fait avec brio en délivrant en même temps, et sur chaque sujet de réforme, conseils et suggestions aux candidats dont la pusillanimité est dénoncée dans nombre de domaines.
Dans le cadre des rencontres avec les candidats à la primaire de droite, l’IREF et ses partenaires ont déjà reçu Hervé Mariton et Frédéric Lefebvre avant la rencontre avec François Fillon, le 4 septembre prochain (voir par ailleurs). Un constat s’impose d’emblée : nos idées et nos propositions ont de plus en plus d’écho auprès des candidats de la droite.
A la place de la réforme, on continue l’arrosage. A moins d’un an de l’élection présidentielle, le gouvernement a annoncé à ceux qui travaillent à l’Education nationale que l’Etat allait leur consacrer 1 milliard d’euros d’ici à 2020 , dans le cadre du protocole sur les parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR) de la fonction publique. S’il y a un secteur où il faudrait réformer c’est bien celui de l’Education, un secteur étouffé par la bureaucratie et par les syndicats et intoxiqué par l’idéologie « pédagogiste ».
La droite extrême ressemble parfois à la gauche et engrange des voix sur tous les terrains en trompant souvent son monde. Mais alors que le Front national s’affiche résolument étatiste et collectiviste, Robert Ménard, maire de Béziers, fait briller une petite lueur différente et pourtant paradoxale. Jean-Philippe Delsol analyse les programmes présentés par l’un et l’autre au travers d’une part d’un commentaire de l’ouvrage de Maël de Calan « La vérité sur le programme du Front national » et d’autre part d’une présentation critique des cinquante mesures proposées par le rassemblement curieusement intitulé « Oz la droite » qui veut réhabiliter l’identité française en la baptisant dans une orthographe digne de certaines banlieues.
Le succès obtenu par Donald Trump aux primaires américaines est d’autant plus inattendu que l’économie des Etats-Unis est dans une phase de véritable boom. Les explications à la victoire de Trump invoquées en France par certains médias ne tiennent pas à l’analyse des faits. Le taux de chômage est à 5 %, plus de deux fois moins élevé qu’en France. Les créations d’emplois se comptent par centaines de milliers tous les mois : en moyenne 150 000 emplois nets/mois par mois contre 10 000 destructions en France…
L’événement est passé pratiquement inaperçu : le Sénat a mis en ligne les chiffres de sa réserve parlementaire : 56 millions d’euros en 2014 (ce qui porte la part d’un sénateur à environ 140 000 euros) qui permettent – officiellement – de financer des travaux, ou des rénovations dans les communes qui en font la demande. En réalité, cet argent est bien davantage distribué dans un but “électoral et amical”, que pour compenser les baisses de la dotation de l’Etat pour les communes…
L’article de Nicolas Lecaussin est publié par le quotidien l’Opinion dans son édition du 13 mai.