Le 51e prix de la Banque de Suède en sciences économiques à la mémoire d’Alfred Nobel, dit prix Nobel d’économie, a été attribué le 14 octobre 2019 à Abhijit Banerjee et Esther Duflo, tous deux professeurs au Massachusetts Institute of Technology (MIT), et à Michael Kremer, professeur à Harvard, pour « leur approche expérimentale visant à réduire la pauvreté dans le monde ».
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Les élections européennes mettent une nouvelle fois à l’épreuve l’idéologie d’une démocratie post-nationale à l’échelle du continent européen. Il est cependant peu probable que celles-ci soient particulièrement plébiscitées. L’abstention sera sans doute une nouvelle fois le grand vainqueur de ce scrutin. Elle soulignera le grand paradoxe de l’intégration politique de l’Europe.
Monsieur Bruno Le Maire, ce n’est pas le capitalisme qui doit changer, c’est votre politique !
Dans une interview accordée au journal Les Echos (3-4 mai), le ministre Bruno Le Maire affirme : « Au-delà des réponses politiques, une chose est sûre : le capitalisme doit changer. Sinon, les colères nous emporteront ». Le ministre se trompe et il prouve qu’il n’a rien compris. Si la France va mal, ce n’est pas parce que le capitalisme doit changer. C’est parce que les politiques économiques mises en place ne visent qu’à renforcer l’Etat au détriment de la liberté et de l’initiative individuelle. Qu’il s’agisse de François Hollande et de son gouvernement socialiste ou d’Emmanuel Macron et son gouvernement LREM qui est, en fait, une nouvelle forme d’étatisme, c’est bien le poids croissant de l’Etat qui attise les colères.
Tax Foundation est un think tank basé à Washington, fondé en 1937. Ses experts publient régulièrement des articles et des rapports consacrés à la fiscalité et à l’impact des taux d’imposition sur l’économie. Une de leurs publications est un Index annuel de la compétitivité fiscale dans 35 pays membres de l’OCDE qui compare l’IR, l’IS, la TVA, l’impôt foncier… et aussi l’instabilité fiscale dans ces pays.
La France perd chaque année un peu plus de libertés économiques. C’est ce que révèle l’indice des libertés humaines 2018 qui vient d’être publié. Établi par un consortium de think tanks dont le CATO Institute, le Fraser Institute et la Friedrich Naumann Foundation for Freedom, le classement mondial est accablant pour le pays des droits de l’homme : 25ème pour les libertés personnelles, 57ème pour les libertés économiques.
On a retrouvé l’énarque Emmanuel Macron. Son pompeux discours sur l’Europe ressemble parfaitement à un exposé oral lors d’un examen à l’Ecole nationale d’administration. On trouve tous les ingrédients: interventionnisme, protectionnisme, dirigisme, harmonisation et taxation.
Régulièrement des prévisions concernant la croissance du PIB ou le déficit sont fournies par les économistes de Bercy, du FMI et de quantité d’autres institutions. Et régulièrement ces prévisions généralement « à la virgule près » font sourire non seulement par leur très ambitieuse précision mais par leur fausseté avérée le trimestre ou l’année suivante. Mais toute une « industrie » de la prévision persiste à faire tourner des gros modèles qui prétendent synthétiser l’économie en une série d’équations.
Jean-Philippe Delsol est l’invité (14/02) de l’émission « Le livre du jour » sur France Info pour parler du livre Echec de l’Etat. Pour une société de libre choix. Ecoutez.
0 entrepreneurs sur 50 personnalités préférées des Français
Comme tous les ans, le Journal du Dimanche publie le baromètre des 50 personnalités préférées des Français. Une fois de plus, aucun entrepreneur ne figure dans cette liste. A croire…
Le protectionnisme fait son grand retour. C’est vrai aux Etats-Unis, comme en Europe, dans les programmes et les discours, mais aussi dans les décisions : les mesures protectionnistes progressent. Le dernier rapport de l’OCDE tire la sonnette d’alarme : plus de protectionnisme, c’est plus de chômage et moins de croissance ! Il est donc urgent de revenir au libre-échange.