La destruction créatrice fait référence bien sûr à Schumpeter qui, à regret d’ailleurs, ne croyait plus à l’avenir du libéralisme. Pourtant, 70 ans après la mort de Joseph Schumpeter, Philippe Aghion et ses acolytes actualisent avec talent le principe de destruction créatrice selon lequel l’innovation assure un renouvellement incessant des technologies, des entreprises et des emplois qui est le moteur efficace du capitalisme. Certes, les auteurs de cet ouvrage, avec Schumpeter, se trompent, de mon point de vue, sur la nature même de toute dynamique économique humaine. En effet, alors que Schumpeter considérait que le capitalisme allait mourir parce que les petites et moyennes entreprises seraient remplacées par des monstres bureaucratiques, ce nouvel ouvrage a la prétention de surmonter l’obstacle en demandant à l’Etat de « protéger le capitalisme contre le capitalisme ». Les auteurs sont indûment pessimistes à l’excès sur la capacité des hommes à s’autoréguler dans un marché libre. Ils ne voient pas suffisamment que c’est souvent déjà la bureaucratie étatique qui installe des monopoles et crée des entraves réglementaires à l’innovation et à la régulation naturelle du marché.
économie
Il a été la risée de l’Europe, mais finalement Boris Johnson est parvenu à ses fins. Le Royaume-Uni sort de l’Union européenne et y retrouve presque tous les avantages économiques de l’Europe sans les contraintes qui l’ont décidé à en sortir lors de son référendum de 2016.
Pourquoi les prêts d’Etat soulèvent-ils l’enjeu d’une potentielle crise financière qui devra encore une fois être honorée par le contribuable ?
Comme l’affirme Milton Friedman : « The government solution to a problem is usually as bad as the problem » [La solution gouvernementale à un problème est généralement aussi mauvaise que le problème]. Et, il semble que les prêts garantis par l’État illustrent parfaitement cette citation.
Pour les restaurateurs ce sera peut-être le coup de grâce. Pour le moment, à moins d’un ènième revirement de nos autorités, ils sont condamnés à laisser leur rideau baissé jusqu’au 15 janvier minimum.. Après les gilets jaunes, les manifestations contre la réforme des retraites, le confinement, le protocole sanitaire de déconfinement, les « mesures sanitaires prises en zones d’alerte maximale », le couvre-feu et le (re)confinement, les catastrophes en chaîne ont de quoi pousser au désespoir le restaurateur ou le cafetier le plus solide !
L’ordre géopolitique hérité de la Seconde Guerre mondiale subit des transformations importantes dans chaque partie du monde. Si l’Europe a focalisé l’attention au début du XXème siècle et le Moyen-Orient au sortir de la guerre froide, c’est l’Asie-Pacifique qui est au cœur des débats au XXIème siècle depuis le « pivot vers l’Asie » voulu par Obama. Cela s’explique par son poids démographique, économique et bien sûr par la montée de la superpuissance chinoise.
Face à l’hégémonie chinoise, et aux problèmes que cela implique pour ses voisins, un nouvel axe libéral s’esquisse, comme le montre le développement du Quad (Quadrilateral Defence Coordination Group), un forum stratégique informel composé de l’Inde, du Japon, de l’Australie et des Etats-Unis.
Ne sommes-nous pas fatigués d’attendre bêtement que notre président prenne à nouveau la parole la semaine prochaine ? Sommes-nous si immatures pour attendre la parole du seigneur ? Sommes-nous si dociles pour, jour après jour, entendre et lire ce que la nomenklatura technocratique parisienne nous dispense comme message anxiogène ?
Invité (31 oct) chez Ruquier (sic) sur France 2 (encore sic) pour commenter les élections américaines. Voir l’émission
Alors que la période de transition avant la sortie définitive de L’Union européenne va bientôt toucher à sa fin, le récent clash entre Bruxelles et Londres complique davantage la situation. Boris Johnson ne proposant pas de projet politique et économique clair aux Britanniques, l’avenir du pays est aujourd’hui incertain.
Vers un décalage du centre de gravité économique de l’UE en faveur de l’Europe du Nord et l’Europe centrale ?
La crise sanitaire de la COVID a eu des effets économiques globaux dont l’ampleur exacte n’est pas encore connue. Néanmoins des tendances apparaissent déjà. Tous les Etats ne s’en sortent pas de manière identique : certains arrivent à limiter les dégâts en matière de récession et de chômage, tandis que d’autres plongent. A l’échelle de l’Union, force est de constater que l’Europe du Nord et l’Europe centrale ont réussi à éviter une situation trop catastrophique. Une dynamique qui pourrait pousser à un recentrage de l’UE autour de cette région au détriment de la France et du sud de l’Europe.
Benjamin Constant fut un homme universel, journaliste, essayiste, politicien, philosophe… Dans cette nouvelle biographie, Gérard Minart nous fait connaître l’économiste libéral. Car Benjamin Constant était adepte de « la liberté en tout ». « Il sera donc, note G. Minart, promoteur des libertés d’entreprendre et d’échanger, de la propriété privée des instruments de production, de l’intérêt personnel comme facteur de croissance, de la limitation de l’Etat à ses fonctions régaliennes… ». Bien entendu, l’économie n’est pas dissociable de la philosophie par laquelle B. Constant privilégie l’indépendance de l’individu comme il l’expliqua lors de sa conférence à l’Athénée sous le titre De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes dans laquelle il exposait le danger de la liberté athénienne qui soumettait le citoyen à la Cité et qui enfanta sans doute les théories de l’abbé Mably et de Rousseau prenant « l’autorité du corps social pour la liberté ».