La crise et la mondialisation n’expliquent pas la situation actuelle de l’économie française. Le mal français est celui des charges sociales (coûts de la Sécu), du Code du Travail, de la fiscalité et des dépenses publiques. C’est le modèle social français qui plombe notre économie. Le candidat président promet-il une vraie rupture ?
Droit du travail
On n’embauche pas quand on ne peut pas licencier. Pour lutter contre le chômage massif, l’Espagne et l’Italie libèrent le marché du travail. Qu’attend la France ? L’IREF propose la suppression de l’article L1235 (1-6) du Code du travail qui fixe la procédure du licenciement.
Charles Beigbeder sera-t-il candidat et élu dans le XIIème arrondissement de Paris ? L’IREF s’en réjouit : il propose la flat tax et diverses réformes empreintes de bon sens. Rarissime.
Pour lutter contre le chômage, tous les candidats à ce jour font assaut de protectionnisme, qui a toutes chances d’aggraver la situation. Pourquoi ne pas attaquer le mal à la racine, et restaurer liberté du contrat de travail et flexibilité de la main d’œuvre ? L’IREF a déjà donné les vraies réponses au défi du chômage, rappelle Nicolas Lecaussin.
Oui, et pour deux raisons : la paperasserie actuelle coûte des milliards chaque année, et les salariés doivent savoir ce que leur ponctionne la Sécurité Sociale. La proposition de loi Warsmann (18 octobre) est un progrès, mais ne va pas jusqu’à instaurer le « salaire complet ». Nicolas Lecaussin se réfère aux travaux de l’ALEPS sur la question.
Par contraste avec le plan français, celui que vient de présenter Silvio Berlusconi s’attaque principalement aux dépenses : 48 milliards d’euros d’économies sur trois ans (contre 1 milliard en France pour 2012). Parallèlement sont prévues de nombreuses privatisations et une réforme du droit du travail. Analyse de Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF.
C’est au Danemark. Une enquête de la Small Business Administration classe 40 pays suivant des critères de commodité et de rapidité de création des entreprises. La France est en 18ème position. Et, une fois créées, les entreprises françaises ne sont pas très avantagées, rappelle Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF.
François Hollande entre en campagne avec un projet spectaculaire : inscrire dans la Constitution le droit des syndicats de fixer les conditions de travail et de gérer les entreprises. Ce retour à la Constitution marxiste de 1946 est dénoncé par le Professeur Jean Philippe Feldman, administrateur de l’ALEPS.
La fausse bonne idée des ruptures conventionnelles
L’article « La fausse bonne idée des ruptures conventionnelles » de Jean-Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, a été publié par le quotidien Les Echos dans son édition du 24 janvier . Lire…
20.000 ruptures conventionnelles par mois en 2010. Grâce à ces accords à l’amiable des salariés sont mis au chômage (indemnisé). Est-ce un progrès réel ? Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, en doute : la porte est ouverte à un « chômage de complaisance » aux frais des caisses et des contribuables. Il suggère d’autres solutions.