La grande réforme fiscale de Donald Trump, qui prévoit « les plus importantes baisses d’impôts à destination des entreprises et des ménages de l’histoire des Etats-Unis », a pour objectifs de doper la croissance, créer des millions d’emplois et simplifier le code des impôts. Notre prochain Président ferait bien de s’en inspirer rapidement pour relancer l’économie française…
Donald Trump
Le programme économique du président Donald Trump est généralement perçu comme un mélange hétéroclite de mesures protectionnistes, d’allègements d’impôts pour les riches, d’augmentations incontrôlées dans les dépenses d’infrastructures et de réductions antisociales dans les prestations de santé. Priorité à la consommation, tel a été le dogme des décideurs politiques depuis la présidence d’Alan Greenspan à la Fed [Réserve fédérale] ; le plan d’infrastructure de Donald Trump pourrait changer tout cela.
Les nouvelles des deux côtés de l’Atlantique sont presque monopolisées par des rapports négatifs sur le président des États-Unis, Donald Trump, et sur ses activités. De plus, les politiciens et même les dirigeants nationaux se joignent à ce chœur de condamnations. Des manifestations publiques contre le président sont organisées et des remarques agressives sur lui sont faites. Elles dépassent les limites de l’objectivité et du bon goût. Certaines des choses que M. Trump a dites lui-même méritent des critiques sérieuses, mais le niveau de ses déclarations n’a pas été inférieur à celui de certains de ses adversaires. Rarement quelque chose de positif est rapporté ou reconnu dans son programme, ses actions et ses rendez-vous. Chaque nomination présidentielle est confrontée à des allégations d’agendas cachés et de conflits d’intérêts et M. Trump lui-même n’est pas épargné par de telles accusations.
L’article de Nicolas Lecaussin est publié par le quotidien Le Figaro (18 novembre) sur son site. Assiste-t-on à l’avènement d’un nouveau courant politique, le libéral-populisme ? Lire.
L’élection de Trump signifie le rejet des systèmes étatiques et l’aspiration à une libération de l’Etat sauf pour celui-ci à assurer la sécurité, intérieure et extérieure.
Quel Trump va-t-il gouverner les Etats Unis désormais ? Le conservateur ou le populiste ? Le conservateur ravalerait son discours raciste et xénophobe, réduirait l’Etat Providence et les dépenses publiques, et reviendrait à un véritable fédéralisme. Mais Trump n’est pas Reagan. Le populiste continuerait à creuser les plaies ouvertes de la société américaine, mises au grand jour par la campagne.
Le succès obtenu par Donald Trump aux primaires américaines est d’autant plus inattendu que l’économie des Etats-Unis est dans une phase de véritable boom. Les explications à la victoire de Trump invoquées en France par certains médias ne tiennent pas à l’analyse des faits. Le taux de chômage est à 5 %, plus de deux fois moins élevé qu’en France. Les créations d’emplois se comptent par centaines de milliers tous les mois : en moyenne 150 000 emplois nets/mois par mois contre 10 000 destructions en France…
Les primaires du Parti républicain aux Etats-Unis : quelles leçons pour la droite française ?
Les débats entre les candidats de la droite américaine pour la désignation de leur représentant dans la course à la Maison se succèdent à un rythme impressionnant : commencés le 6 août dernier, il y en aura 12 au total jusqu’au mois de mars 2016 lorsque, normalement, il y aura un « gagnant ». Les déclarations et les « frasques » de l’un des candidats, Donald Trump, ont occulté, en France, la véritable signification de ces débats ainsi que leur contenu.