Pour faire baisser le déficit public, le gouvernement mise sur la croissance et sur une « moindre augmentation de la dépense publique ». Il faudra faire passer le déficit de…
Dépense publique
Baisse des dépenses publiques : c’est bien mais c’est insuffisant
Le gouvernement français vient de s’engager à baisser les dépenses publiques en divisant par deux leur progression. C’est un pas en avant. Toutefois, vu le niveau de ces dépenses et le déficit budgétaire à 140 Mds d’euros, la proposition gouvernementale manque d’ambition. Ce n’est pas la progression qu’il faut diviser par deux mais les dépenses publiques elles-mêmes.
On nous avait dit que l’Europe serait protégée, que l’euro servirait de bouclier face à la crise financière. Or, force est de constater qu’il n’en est rien : la Grèce est pratiquement dans le gouffre et risque d’être suivie par d’autres pays comme le Portugal, l’Espagne, l’Irlande et (pourquoi pas ?) la France.
23 ! C’est le nombre de chauffeurs du ministère de l’Ecologie
C’est beaucoup pour Monsieur Borloo et ses gens, qui se targuent de diminuer les émissions de CO2. Pourquoi pas des vélos taxis plus conformes au Grenelle de l’Environnement ? L’Etat…
Combien de chauffeurs et de cuisiniers dans les ministères ?
Pourquoi l’Etat ne donnerait-il pas l’exemple en taxant ou en supprimant d’abord les dépenses des ministères ? 23 chauffeurs au ministère de l’Ecologie (attention aux émissions de CO2 !), 40…
C’est au mois d’Octobre, et c’est aux Etats-Unis. Ce chiffre est la preuve de l’inefficacité des « stimulus » d’Obama. Malgré les 700 Mds de dollars du plan de relance…
Grand emprunt : apprenez à reconnaître des projets d’avenir
On nous dit que les 35-40 Mds d’euros du grand emprunt seront consacrés aux « projets d’avenir ». A notre connaissance, il n’y a que les énarques de Bercy et…
Au cours du 19ème siècle, David Ricardo (1772-1823) expliquait que le financement par la dette du déficit budgétaire n’affecte en rien le niveau de la demande, tout étant une question « d’impôt aujourd’hui » ou « d’impôt demain ». En d’autres termes, les agents anticipent parfaitement les impôts futurs directement liés à l’augmentation de la dette. De ce fait, il n’y a pas de différence entre l’emprunt d’aujourd’hui (associé aux futurs impôts qui le financeront) et les impôts de demain.
En 1974, Robert Barro reprend « l’hypothèse de l’équivalence ricardienne ».
S’agit-il d’un revenu mensuel ? Non, mais d’un pur gaspillage. A Poligny, le président Sarkozy a annoncé (sans aucune consultation parlementaire) une aide de 1,65 Mds d’euros à l’agriculture. Dans un contexte économique extrêmement difficile et avec un Etat en faillite, on peut déjà se demander comment le président obtiendra l’argent nécessaire pour le redistribuer aux agriculteurs. Mais ce serait mieux encore de savoir à quoi servira cet argent. Car cette somme équivaut à 2 750 euros par exploitant agricole*.
Excellent éditorial de Jean-Claude Hazera dans Les Echos du 27 octobre dernier. Intitulé « Non-initiés et emprunts toxiques », l’éditorial met en cause les emprunts toxiques contractés par les collectivités territoriales tout en rappelant que les organismes de contrôle – les chambres des comptes régionales, la Direction des collectivités locales, le réseau des trésoriers-payeurs généraux – n’avaient rien vu.