Nicolas Lecaussin sur FigaroLive (9 novembre), avec Thierry Wolton, pour parler de la chute du mur et de la fin du communisme en Europe. Voir l’émission.
Démocratie
La chute du mur de Berlin c’est aussi la libération du totalitarisme communiste en Europe ! La voici telle que je l’ai vécue : https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/j-avais-20-ans-en-roumanie-a-la-chute-de-ceausescu-20191106
Conférence de Nicolas Lecaussin : Les donneurs de leçons
Me Jean-Philippe Feldman sera le modérateur de cette intervention. – mercredi 13 novembre à 19h15 – 35 avenue Mac-Mahon, Paris 17e Madame, Monsieur, chers amis libéraux, Nous reprenons le cycle…
Il y a trente ans le mur de Berlin tombait et avec lui s’effondrait l’idéologie communiste. Même s’il ne reste aujourd’hui dans le monde que deux régimes vraiment communistes – Cuba et la Corée du Nord -, quelques pays continuent à s’en inspirer et à appliquer, au moins partiellement, les méthodes socialistes-marxistes pour leur économie ou leur système politique. Parmi eux, le Venezuela, la Mongolie, le Vietnam, le Laos, le Cambodge, plusieurs pays africains dont le Zimbabwe ou la Tanzanie et, pour ce qui est du parti unique, la Chine. Il existe d’énormes différences entre ces pays et l’on doit toujours rappeler que l’essor économique de la Chine date du moment où elle a opté pour le capitalisme. Elle n’aurait jamais atteint le niveau qui est le sien actuellement si elle n’avait pas fait ce choix. La mondialisation, le capitalisme, ne sont certes pas sans défauts. Mais, il faut apparemment le marteler encore et encore, le monde ne s’est jamais aussi bien porté qu’aujourd’hui.
La nostalgie impériale conduit les Européens à adopter le préjugé selon lequel la prospérité d’une civilisation dépend de sa faculté à se muer en un vaste empire. D’où l’atmosphère anxiogène qui règne sur le Royaume-Uni, qui tente depuis de trop nombreux mois de mettre en œuvre la sortie du bloc européen décidée lors du référendum du 23 juin 2016. Le culte du gigantisme politique est-il justifié ? L’histoire de Singapour prouve le contraire.
Les événements dramatiques qui se déroulent en ce moment à Hong Kong devraient nous rappeler que la démocratie est encore un bien assez rare et qu’il est même en danger.
A l’Académie de médecine qui, à une très large majorité de 69 voix sur 80 exprimées, a déclaré que « la conception délibérée d’un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure » et n’est « pas sans risques » pour son « développement psychologique », Agnès Buzyn a répondu que « considérer qu’il y a un lien direct entre défaut de construction de l’enfant et famille monoparentale est faux » et que « heureusement on arrive à se construire même quand on est élevé par un parent seul ».
On sait que la démocratie, la véritable démocratie, est un tout et que moins elle est complète, moins elle est parfaite. C’est ainsi qu’une démocratie qui ne serait que politique, sans être sociale, ni économique, ne serait pas tout à fait une véritable démocratie. Et sur ce plan, l’exemple de la France des retraites est particulièrement édifiant.
Dans un petit livre alerte qui mêle une petite histoire plaisante à une analyse rigoureuse, Drieu Godefridi s’inquiète à juste titre de la pensée écologique qui paraît prête, plus ou moins ouvertement, à exiger l’abolition de la démocratie et de la liberté, « pour le climat ». Il dénonce cet amalgame des écologistes qui présentent la lutte contre l’inégalité « comme un passage obligé vers la réconciliation de l’Homme avec la Terre ».
Robert Mugabe est mort il y a quelques jours, à 95 ans, dans un hôpital singapourien. Il fut président du Zimbabwe de 1980 à 2017 et l’un des pires dictateurs africains. S’il a été beaucoup moins condamné que les autres c’est tout simplement parce qu’il s’est déclaré, dès le début, le « leader d’un parti marxiste-léniniste » qu’il a mis à la tête de l’Etat. Afin de bien instaurer son pouvoir, il a fait venir des instructeurs militaires de la Corée du Nord. Il a commencé son règne par le massacre de quelque 10 000 civils et en a emprisonné, battu, torturé, des milliers d’autres.