« La France est en panne de réformes », écrit Sophie de Menthon dans son dernier essai. En effet ! Le pays est aussi en panne de politiques qui aient le courage de faire des réformes. On les annonce depuis longtemps, on les prévoit (certaines) dans les programmes mais on n’a pas le courage de les faire.
Démocratie
David Lisnard devient président de l’Association des Maires de France
Les élections pour désigner le président de l’Association des Maires de France (AMF) ainsi que le bureau, se sont tenues les 16 et 17 novembre. David Lisnard a été élu…
Six millions de non-vaccinés, talon d’Achille ?
Jean-Philippe Delsol était l’invité de 24h Pujadas sur LCI mardi 16 novembre 2021. Au sommaire de l’émission : – La dernière étude sur le Covid long – La 5e vague…
La Chine entre définitivement dans l’ère du dictateur Xi Jinping
Xi Jinping vient d’entrer, un peu plus, dans l’histoire de son pays. En effet, le Parti communiste réuni en plénum a adopté une résolution en sa faveur, fait rarissime dans…
Fermeture d’un magasin Casino à Lyon : l’Etat manque à son premier devoir
La première fonction de l’Etat, ce pour quoi il a été créé en tout premier lieu, c’est d’assurer la sécurité de ses administrés. Cela semble avoir été complètement oublié à…
Oui, le gauchisme et le progressisme peuvent être vaincus. Même dans le pays où ils sont le plus à la mode en ce moment : l’Amérique. Les élections qui ont eu lieu récemment là-bas ont prouvé que l’électorat peut agir de manière rationnelle, faire tomber les représentants politiques de la gauche marxisante, voire rejeter des lois et des réglementations qui vont à l’encontre du bon sens. La preuve par les faits.
Sur la forme, les deux derniers débats LR sont restés relativement calmes. Tous les candidats ont manifestement le désir d’échanger avec courtoisie. Sur le fond, ils se concentrent, pour l’instant,…
Dans une société libre et démocratique, il n’est pas aisé d’imposer à toute une population de se faire vacciner, même en situation d’urgence sanitaire. Une telle décision, déjà très discutable éthiquement, pourrait même s’avérer contre-productive. S’opposer à la coercition de l’État ne signifie pas refuser des mesures de masse vitales. Certains, comme les Allemands, sont en majorité (57 %) d’accord pour la rendre obligatoire.
Projet des Républicains pour la France de 2022 : l’étatisme toujours au rendez-vous
Le congrès des Républicains aura lieu du 1er au 4 décembre prochain. Les adhérents LR ont refusé, à une majorité de 58 % et avec un taux de participation de 50 %, la primaire ouverte comme en 2016 qui avait réuni plus de 4 millions d’électeurs. La désignation du candidat de « la droite » ne sera donc l’affaire que des 100 000 militants déclarés. La direction du parti a également exclu un candidat au congrès, l’entrepreneur Denis Payre, sans aucun motif valable, si ce n’est l’entre-soi politique et idéologique. Si les cinq candidats (Michel Barnier, Xavier Bertrand, Philippe Juvin, Valérie Pécresse et Eric Ciotti) affinent leurs programmes, leur parti a, lui, publié une brochure de 40 pages intitulée « Notre projet pour la France 2022 ». Elle servira probablement de base au programme du candidat désigné, et surtout aux futurs députés et sénateurs Les Républicains. Divisé en trois parties (Protéger – Libérer – Rassembler), ce projet est en réalité loin de répondre aux nécessités de réforme dont la France a besoin.
Cette année et demie de pandémie a ravivé le débat sur les limites de la liberté individuelle, surtout lorsque la santé est en jeu. Alors que dans plusieurs pays, les gouvernements semblent raisonnablement prudents à cet égard, l’Italie a adopté des politiques (le fameux “laissez-passer vert”) qui n’ont pas d’égal parmi les démocraties occidentales. Les citoyens italiens ne peuvent pas prendre le train, assister à un cours universitaire ou se rendre au travail sans fournir la preuve, éventuellement via une application spécifique sur leur smartphone, qu’ils sont vaccinés (ou ont été testés négatifs dans les dernières 72 heures). Malgré la perplexité affichée par certains commentateurs, le soutien général à ce laissez-passer est plutôt élevé. Environ deux Italiens sur trois pensent que loin de les priver de leur liberté, il la renforce au contraire. Un taux qui peut paraître surprenant, mais qui s’explique par le fait que beaucoup d’Italiens considèrent ces mesures comme temporaires. Certaines données, cependant, mettent en évidence un scénario différent et moins optimiste.