Sale temps pour la gauche en général et la gauche américaine en particulier. Après une campagne ignoble contre la nomination du juge Kavanaugh (voir par ailleurs), la voici confrontée aux défis des élections de midterm qu’elle souhaitait transformer en un référendum contre le président Trump, qui est d’ailleurs à 50 % de popularité. Même si, historiquement, ces élections sont habituellement mauvaises pour l’administration au pouvoir, ils ne sont pas nombreux ceux qui parient encore sur un raz de marée démocrate.
croissance économique
Si l’on devait se fier aux théories économiques de la gauche, les Etats-Unis devraient connaître aujourd’hui le plus fort taux de chômage au monde ! Car, selon les antilibéraux de garde, si la Bourse monte, c’est parce que les patrons et les actionnaires licencient pour s’en mettre plein les poches. Combien de fois n’a-t-on pas entendu (ne serait-ce que lors des dernières élections en 2017) que : « Si la Bourse monte c’est parce que les charges salariales baissent » ! ou « La finance n’est pas l’économie réelle, elle est l’ennemie des travailleurs ! ».
Etats-Unis : la croissance et les réformes font baisser la pauvreté et réduisent les inégalités
Plus les données sur l’économie américaine se multiplient, plus on lui découvre une santé insolente. Taux de chômage extrêmement bas (3.9 %) pour toute la population, y compris pour les minorités noires et hispaniques dont le chômage n’a jamais été aussi peu élevé. De plus, la pauvreté recule et les inégalités baissent. Selon les statistiques du Census Bureau (12 septembre), le revenu moyen des ménages a augmenté de 1.8 % entre 2016 et 2017 pour atteindre 61.372 dollars. Le taux de pauvreté a baissé de 0.4 % et il se situe à 12.3 % de la population. Le taux de pauvreté des Noirs est descendu à 21.2 % et celui des Hispaniques à 18.3 %, ce qui n’est pas arrivé depuis 1972.
Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, l’IREF ne cesse d’attirer l’attention sur les fausses réformes mises en place par le gouvernement. D’un côté, aucune réforme de l’Etat, de l’autre, une prétendue réforme de l’assurance chômage qui, en réalité, mènera à une étatisation encore plus forte du système. Pas de baisse des dépenses publiques, ni du nombre de fonctionnaires, déjà largement plus nombreux que dans la plupart des pays européens. La communication du pouvoir a réussi à cacher en partie l’absence des réformes. Mais les chiffres et les statistiques sont têtus. Les dernières études d’Eurostat publiées mi-août dévoilent une situation préoccupante pour la France, qui décroche de plus en plus.
Ce tableau nous montre bien que l’intensité robotique sur le marché du travail n’a pas de corrélation nette avec le taux de chômage. On remarque même que l’Allemagne, comme la…
L’article de Nicolas Lecaussin est publié par Le Figaro du 1er août.
Les délirantes scènes de liesse collective qui ont commencé d’ailleurs bien avant la finale de football sont plaisantes et inquiétantes à la fois. Plaisantes car elles montrent l’unité retrouvée d’un peuple même si c’est autour d’un ballon rond ; inquiétantes car elles dénotent une joie collective exacerbée dans monde qui n’a pas beaucoup d’autres raisons de se réjouir. On s’accroche à ce qu’on peut et une victoire au football est mise en avant comme un véritable signe de grandeur nationale. On se soucie moins des si nombreuses dégradations, inadmissibles, qui ont suivi cette victoire. La mémoire collective est très limitée et elle a déjà oublié ce qui a suivi les discours enflammés de 1998 et de la France « black – blanc – beur ». Les violences communautaires ont mené au choc électoral de 2002 et l’économie française a continué sa chute durant les années Chirac.
Les riches, détestés en France, sont indispensables à la prospérité d’un pays
Tribune du Figaro – La France ne connaîtra pas la renaissance économique et le progrès social si elle ne surmonte pas son aversion pour les riches, argumentent Jean-Philippe Delsol et…
PIB par habitant en SPA : la dégringolade de la France
L’indice de volume du PIB par habitant en standards de pouvoir d’achat (SPA) est exprimé par rapport à la moyenne de l’Union européenne (EU28) fixée à 100. Les chiffres de base sont exprimés en SPA, c’est-à-dire dans une monnaie commune qui élimine les différences de niveaux de prix entre les pays, permettant des comparaisons significatives du PIB en volume entre les pays. Publié par Eurostat d’abord en décembre 2017 et actualisé en avril dernier, cet indice montre une évolution très inquiétante concernant la France.
Croissance économique : la France fait moins bien que les autres pays européens
Dans l’euphorie générale du macronisme (et aussi de la critique de l’Europe), les dernières prévisions de la Commission européenne sont passées inaperçues.