Cet été, nos braves contrôleurs aériens se sont mis plusieurs fois en grève en empêchant les touristes de profiter pleinement des vacances. Ils ont d’ailleurs annoncé d’autres mouvements pour la rentrée. Leur prétexte ? Une réforme européenne du contrôle aérien (le « Ciel unique européen »), en réalité, ils ont peur de perdre leurs privilèges.
contribuables
Certainement, soutiennent Jean Philippe Delsol et Jacques Garello , administrateurs de l’IREF. Il suffit d’en finir avec l’arbitraire fiscal : plus personne ne cherchera à négocier avec Bercy.
L’autorité des Marchés Financiers (AMF) est le « gendarme de la Bourse ». Son président Jean Pierre Jouyet réclame plus d’argent pour remporter « la bataille de la régulation ». En 2008, l’AMF n’a pas vu venir la crise : le gendarme n’avait relevé aucune infraction. Nicolas Lecaussin, Directeur du Développement de l’IREF, n’accorde aucune confiance à cet organisme qui manque non seulement d’autorité mais aussi de compétence.
Après les largesses inconsidérées des Etats pour abonder des économies vacillantes, il leur faut maintenant faire face à des déficits budgétaires non moins considérables. Ils avaient sans doute cru pouvoir échapper à ces contraintes purement financières, mais le marché leur a rappelé que personne ne peut emprunter sans se soucier de rembourser. Les gouvernements affaiblis et obligés de réduire leurs dépenses et de faire appel à l’impôt cherchent donc des boucs émissaires. Heureusement, il reste quelques contre exemples vertueux qui pourraient servir de modèle. Le point de Jean-Philippe Delsol.
René Ricol ne sait pas quoi faire des 35 Mds d’euros
Le nouveau Commissaire général à l’investissement, René Ricol, affirme candidement dans une interview accordée à La Revue Parlementaire (n° 926) qu’il vient seulement de constituer l’équipe qui l’aidera à dépenses les 35 Mds d’euros de la relance. Une équipe d’une trentaine ( !) de personnes, en majorité d’énarques, sera en charge de trouver les affectations à donner à cette somme.
Dominique Leclerc, rapporteur de la Commission des Affaires Sociales du Sénat, a bien du mal à obtenir de l’Etat la réponse à une question simple : la fameuse « réforme » ne va-t-elle pas coûter encore plus cher aux contribuables et salariés du privé qui vont payer la facture ? Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF, engage à lire avec attention les propos du sénateur Leclerc.
Fannie Mae et Freddie Mac, experts en gaspillages publics
On sait que Fannie Mae et Freddy Mac sont à l’origine des subprimes. On aurait pu s’attendre à leur dissolution, ou tout au moins à leur refonte de la part de l’administration Obama, réformatrice à tout crin. Pas du tout.
Médias et hommes politiques exacerbent tout ce que la France peut nourrir de jalousie, d’aigreur et d’égalitarisme. Notre pays est le dernier de l’Union européenne à conserver un impôt sur la fortune des personnes physiques. En France, on s’offusque que certains contribuables aient pu être remboursés de sommes qui ne sont pas à la mesure du porte monnaie quotidien de chacun. Cette traque à la richesse représente un enjeu qui n’est pas seulement financier, mais aussi économique, social, voire philosophique. Analyse de Jean-Philippe Delsol.
L’inflation fiscale atteint aujourd’hui la plupart des démocraties occidentales. La crise y est sans doute pour beaucoup. Mais de façon récurrente se pose aussi le problème de la gestion démocratique de la fiscalité. Une minorité de contribuables prise pour cible par la majorité des élus peut-elle se défendre ? A l’inverse pourquoi une minorité de contribuables peut-elle obtenir des privilèges fiscaux ?
Maître Jean Philippe Delsol se pose ces questions.
Faut-il faire payer les riches ? En plein débat sur le bouclier fiscal en France, l’étude du Professeur Victoria Curzon Price , administrateur de l’IREF et présidente de l’Institut Constant…