Une délégation de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) est arrivée en Chine pour enquêter sur les origines du coronavirus. Peut-on s’attendre à une enquête indépendante et fructueuse ? Quand,…
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Le grand patron Jack Ma, symbole de cette génération d’entrepreneurs chinois ayant profité de la libéralisation partielle de l’économie de leur pays depuis les années 1980, n’a plus donné signe de vie depuis octobre 2020. Au cours de sa dernière intervention publique il avait critiqué le système bancaire chinois dominé par les banques d’État, qui freinerait, selon lui, l’innovation et la croissance économique.
Le 29 décembre prochain, la Parti communiste français fêtera ses 100 ans. Difficile à croire, mais il existe encore un parti communiste en France, une organisation politique qui a énormément perdu de son électorat mais qui garde intact son dogmatisme idéologique. Pire, malgré son nanisme politique, il réussit encore à influencer les débats d’idées, à déteindre sur d’autres partis gauchisants et écologistes.
La dictature chinoise sévit : le parlement hongkongais perd son caractère démocratique
Quatre députés pro-démocratie hongkongais ont été démis de leur mandat cette semaine par les autorités locales sous le contrôle du Parti communiste chinois. La possibilité pour la Chine d’exclure les députés s’opposant à son emprise sur Hong Kong découle de la loi de sécurité nationale adoptée en juin. Comme le montrent les événements de cette semaine, cette loi, qui donne quasi tous les pouvoirs de sécurité nationale avec tout le pouvoir qu’elle donne à Pékin, semble avoir définitivement enterré la démocratie à Honk-Kong. Elle a détruit le système judiciaire démocratique du Territoire, basé sur une division des pouvoirs propre au Common Law anglo-saxonne.
A première vue, cette organisation donne l’impression d’une nébuleuse dont le but serait juste de créer le chaos dans les rues. On aurait tort de la sous-estimer et les tragiques événements qui se déroulent ces jours-ci montrent, une fois de plus, qu’une foule déchaînée et coordonnée peut créer d’énormes dégâts.
Auteur d’une très remarquable étude consacrée à la famine provoquée par Mao, Frank Dikötter, enseignant à l’université de Hong Kong et senior fellow au Hudson Institute, n’a jamais été traduit en France. Il est l’un des meilleurs connaisseurs des systèmes totalitaires. Ce dernier essai aborde un des aspects les plus intéressants et importants dans une dictature : le culte de la personnalité chez huit dictateurs du XXe siècle. La figure du Chef suprême est l’une des conditions de la survie d’une dictature mais ce n’est pas la seule. « L’Etat c’est moi », disait le monarque absolu au XVIIe siècle. Cela signifiait, entre autres, le droit de vie et de mort sur ses sujets. La plupart des dictateurs reprendront cette formule en la mettant en pratique avec les moyens « modernes » de surveillance et de terreur.
Avec la situation en France et dans le monde, l’événement est passé inaperçu. Il y a 45 ans, le 17 avril 1975, les Khmers rouges entraient dans Phonm Penh. Rithy Panh s’y trouvait. Il n’avait que onze ans. Il a été le témoin, pendant quatre ans, jusqu’en 1979 quand il réussit à se réfugier en Thaïlande (il arrive en France en 1980), des exactions et des crimes innommables commis par le régime de Pol Pot. Parmi les victimes – 1.8 millions de morts, soit environ un quart de la population cambodgienne de l’époque – figure une grande partie de sa famille dont sa mère, son père, ses sœurs.
Le dernier essai d’Anne Applebaum, l’éminente spécialiste américaine du communisme soviétique et du goulag. Famine rouge, est l’histoire d’un crime de masse sans précédent dans l’histoire de l’humanité : celui d’un Etat qui organise, de manière délibérée, l’extermination de sa population par la famine. Plus de 5 millions de personnes, dont 4 millions d’Ukrainiens, sont mortes en URSS entre 1932 et 1933. Cette tragédie, occultée pratiquement jusqu’au début des années 1990, a été le résultat d’une politique minutieusement préparée par Staline et ses sbires, appliquée avec l’aide de la police politique et les différents organes de répression.
A 78 ans, Bernie Sanders est devenu le principal candidat à l’investiture démocrate. Il a fini en tête lors des derniers caucus qui ont même relégué le favori Joe Biden à la quatrième place. Sanders est un profil plutôt atypique pour l’Amérique. Son programme socialiste rappelle un peu celui de Mitterrand en 1981 et il n’y a pas beaucoup d’exemples comme lui dans le passé politique du pays. S’il n’avait pas obtenu ces bons résultats électoraux et si les sondages n’avaient pas montré son impact auprès des jeunes surtout, on lui aurait prêté beaucoup moins d’attention. Mais que propose-t-il ?
Sous une dictature communiste, il n’y a jamais eu un accident d’avion. L’avion s’était seulement égaré. Il ne s’agit pas simplement de l’une des nombreuses blagues qui circulaient sous les régimes totalitaires marxistes. Il s’agit de faits. Aucun régime ne tolérait une défaillance chez l’un des appareils de la compagnie nationale. C’était impossible ou, pour le dire plus clairement, c’était interdit. Cette façon de réagir aux catastrophes existe encore et c’est la preuve que l’idéologie n’a rien perdu de sa superbe. On l’a bien vu avec Tchernobyl, il y a quelques années avec le sous-marin le Koursk et on le voit aujourd’hui encore en Chine avec l’épidémie de grippe.