C’est l’une des conclusions de notre Etude comparative Banque de France vs Bundesbank. D’un côté, 1.45 Mds d’euros, de l’autre, 700 millions d’euros ! Pour ce qui est du coût…
Allemagne
• Coût de la fabrication des billets : 34 % de plus que ses concurrents
• Frais de personnel de la Banque de France : 2 fois plus que la Bundesbank (4 000 employés de plus !)
• Salaires à la Banque de France : 24 % de plus qu’à la Bundesbank
• Coût des retraites : 300 Millions d’euros de plus pour la Banque de France
Voilà un syllogisme : la croissance reprend aux Etats Unis ; or les Etats Unis ont pratiqué une relance à grands coups de déficits budgétaires, donc ce sont les dépenses publiques qui feraient la reprise… Oui, mais il faut le dire : c’est dans les secteurs qui n’ont pas bénéficié de la manne fédérale que les créations d’entreprises et d’emplois ont explosé ; de même que dans les Etats qui ont réduit les dépenses publiques (tels certains pays d’Europe). Cherchez l’erreur !
Au lieu de se scandaliser sur les énormes fortunes possédées par les plus riches du monde, on ferait mieux d’observer que les trois quarts d’entre eux sont des entrepreneurs, et non des spéculateurs. Ils ont créé des emplois, augmenté le pouvoir d’achat, et diminué le nombre de pauvres !
En France, ce sont les décideurs politiques qui fixent le prix du gaz. Pour ce faire, le gouvernement s’appuie sur les avis de la Commission de régulation de l’énergie. La régulation est tellement bien faite que les prix du gaz ont augmenté de plus de 80 % depuis 2005. Pourtant, ailleurs, le prix du gaz domestique est moins élevé qu’en France : 6.40 euros (prix moyen pour 100 kwh) en Allemagne, 5.20 euros en Grande-Bretagne et 5.40 euros en Espagne contre… 7.34 euros en France (décembre 2013).
Le rapport Pisa mesure périodiquement le niveau des connaissances des élèves dans différents pays. La France se classe au 25ème rang sur 65. En dépit d’un effort financier très lourd, la médiocrité des résultats tient à la structure du monopole public et aussi au statut de la fonction publique dont bénéficient les enseignants.
La Deutsche Bank vient de calculer les destructions d’emplois que provoquerait l’adoption d’un salaire minimal (de 8.50 euros) pour tous les travailleurs en Allemagne : 450 000 à 1 million-…
L’IREF est invité en tant qu’expert aux Rencontres parlementaires consacrées à la croissance verte qui ont lieu le mercredi 27 novembre. C’est une excellente occasion de présenter aux députés et sénateurs qui seront présents, les travaux de l’IREF dans le domaine de l’écologie et de leur rappeler les coûts faramineux engendrés par les différentes politiques menées dans ce domaine.
Ce que l’on constate, c’est l’affichage des bons sentiments. Tous les politiques – de gauche et de droite – se donnent la main pour préserver la planète et encourager le développement durable et la croissance «verte». Toute note discordante est, bien entendu, rapidement condamnée et son auteur qualifié “d’extrémiste irrécupérable”. Le philosophe, Pascal Bruckner, compare ce comportement au «fanatisme de l’Apocalypse». On veut «sauver la Terre», mais on punit l’Homme.
Depuis longtemps la France a pris l’habitude de condamner le commerçant qui se défend contre ses agresseurs plutôt que d’accuser ces derniers. La Justice protège ainsi le coupable contre les excès éventuels des réactions de la victime, au nom de l’équilibre nécessaire requis par la légitime défense. Mais désormais, c’est dans la mentalité publique que se répand cette attitude qui sévit au niveaux social comme économique.
Les prêteurs sont les voleurs, les créateurs de richesse et d’emplois sont les exploiteurs, les épargnants sont les profiteurs, les pays vertueux sont les fauteurs de troubles.
La France a accueilli cette semaine le Sommet dédié à la « lutte contre le chômage des jeunes ». C’est une excellente initiative pour un pays où le taux de chômage des 16-25 ans atteint un taux de 26.1 %. A condition que notre pays s’inspire de ce qui se fait ailleurs, surtout en Allemagne où le taux de chômage des jeunes est 3 fois moins élevé qu’en France : 7.7 %.
Malheureusement, le gouvernement souhaite surtout continuer sur la voie de l’assistanat et profiter de ce sommet pour obtenir des fonds européens en particulier pour le financement de sa nouvelle trouvaille, la « garantie-jeune », une sorte de RSA pour les 18-25 ans. Mais ce Sommet est l’occasion pour l’IREF de rappeler que depuis 30 ans les politiques font toujours la même chose concernant les jeunes : on lance des dispositifs d’aide qui les enfoncent dans la dépendance et le chômage. Voici un rappel – non exhaustif – des systèmes mis en place pour « s’occuper » des jeunes.