Depuis de nombreuses années, les intermittents du spectacle refusent de réformer leur régime d’allocation chômage, qui leur donne un accès plus facile à une indemnisation lorsqu’ils ne travaillent pas. Cette situation est due au caractère instable de la profession. Pourtant, il semble que ce régime spécial soit de moins en moins justifié, du fait que les caisses sont en déficit constant.
Allemagne
La grève qui s’éternise à la SNCF prouve, une fois de plus, que les syndicats français sont les plus dignes représentants de l’exception française. Ils bloquent le pays afin de protester contre une réforme qui ne touche nullement au statut des agents et n’affecte en rien le service public du rail. Au contraire, le projet de loi stipule clairement qu’il s’agit de «préserver le service public du ferroviaire piloté par l’Etat», ce qui signifie qu’en réalité cette réforme ne va pas résoudre les gros problèmes de la SNCF, en faisant baisser la dette (39 Mds d’euros) de l’entreprise publique, ou les subventions (12 Mds d’euros par an) dont elle bénéficie. La SNCF coûte ainsi plus de 1 000 euros par an à chaque contribuable français soumis à l’impôt sur le revenu, qu’il prenne le train ou non !
Lucas Léger, chargé d’études à l’IREF, a été interviewé (18/06) par le site d’information Atlantico sur les travaux de l’IREF consacrés aux coûts des emplois verts et leur situation en…
D’après Eurostat (février 2014), les contributions pour la Sécurité sociale représentent 44 % du salaire brut (moyenne) en France et 19.6 % en Allemagne. C’est plus de deux fois plus.…
Il existe des signes de reprise économique au 1er trimestre 2014 mais seulement deux pays s’en sortent vraiment dans la zone euro : l’Allemagne (comme d’habitude) et l’Espagne dont le…
Une analyse terrible de la recherche française a été publiée par Les Echos du 19 mai. L’auteur insiste sur la « paupérisation de la recherche » en France, sur sa bureaucratisation excessive et sur… la « précarité grandissante parmi les trentenaires », elle-même cumulée avec un nombre de postes en baisse sensible. Ces derniers constats mériteraient quelques précisions.
« Circulez, il n’y a rien à voir. » C’est par cette phrase que l’on pourrait formuler “l’excuse” de la mauvaise participation aux élections européennes sous la plume de nombreux analystes et commentateurs en Europe. « C’est la même chose que les élections au Congrès américain en milieu de mandat, alors pourquoi s’en préoccuper !? » Une analyse plus approfondie des données nationales, conduite par l’IREF, révèle cependant que le taux d’abstentionnisme aux élections européennes atteint en réalité un niveau inquiétant dans de nombreux pays, ce qui ajoute aux inquiétudes concernant le déficit démocratique européen. Pire ! il semblerait que leur participation aux élections européenne, tout au long de leur vie, décourage les gens de voter aux élections nationales.
Depuis 2005 et jusqu’en 2013, l’économie allemande a connu une hausse de 11.6 % contre 5.5 % pour l’économie française. Aujourd’hui, le taux de chômage en Allemagne est de 5…
27 points de différence- ! C’est la différence entre les marges (28 %) réalisées par les entreprises françaises, par rapport aux entreprises irlandaises, ou – norvégiennes (55 %), d’après Eurostat…
La France n’avait pas autant d’ETI[[Entreprises à taille intermédiaire]] que l’Allemagne, mais elle avait de grandes entreprises multinationales. A présent, elle perd également celles-ci, qui se vendent ou se délocalisent.
Il y avait déjà eu l’affaire Pechiney en 2003, après son rachat par Alcan, et l’affaire Arcelor, absorbée par Mittal en 2010, ou encore le rachat de Rhodia par Solvay. En 2014, Publicis profitait de sa fusion avec Omnicom pour s’installer à Amsterdam et à Londres ; tandis que Lafarge déménageait à Zurich en s’associant à Holcim.
Maintenant, c’est Alstom qui vend l’essentiel de ses activités à General Electric, ou peut être à Siemens …
Il faut compter également avec les futurs départs de grandes sociétés : après Eurofins (biotech) en 2012, on a assisté aux départs dès 2013, des sociétés de services en ingénierie informatique : Sword Group, Solutions 30 et DNXcorp, qui s’installaient au Luxembourg ; sans oublier, la très petite entreprise Global Graphics, partie pour Londres… Amsterdam compte maintenant 2 500 entreprises étrangères, dont 400 à 450 sièges sociaux, parmi lesquels, se trouvent 77 sociétés françaises, avec les sièges sociaux d’Airbus Group NV, de Gemalto, de l’alliance Renault-Nissan, etc.