Les prix à la pompe augmentent mais Elisabeth Borne a trouvé la solution. Elle veut autoriser les distributeurs à aller plus loin que les opérations de vente à prix coûtant. Elle a annoncé, dans une interview au Parisien, la levée « à titre exceptionnel » et pour une période de quelques mois,  de l’interdiction pratiquer la vente à perte des carburants, afin de permettre aux distributeurs « de baisser davantage les prix ». Avec les politiques français, on résout les problèmes en s’en prenant toujours aux riches, aux gros patrons. C’est à eux de payer à chaque fois l’addition. Il est stupéfiant que Mme Borne s’arroge le droit de dicter leur comportement aux entreprises privées, dans une économie de marché libre. Elle sait très bien qu’une vente à perte pendant une période prétendument limitée aura forcément des répercussions, non seulement plus tard sur les prix, mais aussi sur les salaires et les investissements de l’entreprise. Et que ce sont évidemment les petits distributeurs qui souffriront le plus. Si cette méthode marchait si bien, pourquoi ne pas demander à tous les distributeurs, quel que soit le secteur, de vendre à perte pour compenser l’inflation ? L’énoncé même de la proposition en démontre la parfaite absurdité.
Dans la même interview, Mme Borne rejette l’idée d’une baisse des taxes sur l’essence et le gazole : « C’est normal de mettre à contribution les gros industriels. La responsabilité de l’État, c’est aussi de baisser son déficit et sa dette. » Tiens, elle sait donc que le carburant est lourdement taxé en France ! Pour un litre de Super SP 95, les taxes représentent un peu plus de 61 % du prix ;  pour le gazole, environ 57 %. Mais, comme l’a montré l’IREF, si l’on part du prix net de toutes taxes du Super SP95 pour arriver au prix TTC, l’augmentation est respectivement de 157 % et de 130 % ! Cela laisse de l’espace pour modérer la fiscalité sur les carburants. L’IREF a une autre idée pour permettre à  l’Etat de baisser son déficit et sa dette : il peut se réformer ! Il peut consacrer toute son énergie, par exemple, à faire des économies, dégraisser ses effectifs et se résoudre une bonne fois pour toutes à ne s’occuper que de ce qui le regarde… Ce serait certainement beaucoup plus efficace que d’assommer les contribuables et les entreprises pour mieux leur faire les poches.
9 commentaires
La fonction publique, c’est la double peine pour le pays:
– Gaspillage des richesses du peuple par un système feodal ineficace baricadé derrière son « statut », vivant aux dépends du pouvoir d’achat des serfs du privé.
– Amputation pour la nation d’une force de création de richesse. Six millions de fonctionnaires c’est trois millions de bras et de cerveaux perdus pour l’enrichissement du pays.
Si notre premier ministre avait autre chose que de la mémoire et des insomnies dans la tête il s’attaquerait au vrai problème au lieu d’enfumer le peuple avec des bricolages de stagiaire.
trois millions de cerveaux à la fonction publique, c’est un peu exagéré..
Ce gouvernement se moque du monde, si l’interdiction de vente à perte avait une légitimité quelconque, de quel droit la lever au fil d’une gestion à courte vue ? Le plus gros profit sur les carburants est réalisé par cet état glouton, il refuse la diète qui lui serait vraiment indispensable en ayant le culot de rejeter la faute de la hausse des prix sur les distributeurs : gouvernement de la parole, méprisant, avide de pouvoir et qui le fait payer au pays, c’est parfaitement irresponsable et condamnable.
A la campagne, pour aller au boulot, on achète une voiture et on paye les 150% de taxe sur l’essence.
A Paris on a la carte orange subventionnée par les précédentes taxes…
Cherchez l’erreur…
Moi je propose qu’on finance la baisse du prix de l’essence par une baisse du point d’indice des fonctionnaires. Ils sont à notre service non?
Au boulot Élisabeth !
Bien d’accord Oncpicsou, les fonctionnaires nous pompent et ils sont tellement « fatigués!!! LES PAUVRES »
(lire : Absolument dé-bord-dée!) de Zoé SHEPARD
C’ est tellement dramatique un tel constat
il faut qu’ils aillent un moment dans le privé, puisqu’on a tant d’avantage d’après eux, et j’espère qu’ils auront honte, même si la honte ne tue pas: hélas.
courage, il y a de l’espoir de voir changer les choses
« La responsabilité de l’État, c’est aussi de baisser son déficit et sa dette. »
Tiens donc ! Sans doute faudrait-il y penser AVANT d’engager des dépenses et cesser de vivre à crédit.
Quid de la réduction du train de vie de l’état, de la maîtrise de ses dépenses ?
En constatant l’état de notre pays : école, sécurité, santé nous sommes en droit de demander où va l’argent du contribuable.
C’est une erreur de croire qu’en vendant à « perte » la grande distribution va redonner du pouvoir d’achat. Ils vont simplement donner des bons d’achat quand on achète du carburant et se rattraperont en augmentant leurs prix dans le magasin. Par contre les petites stations qui ne vendent que des carburants vont faire faillite et on va constater une raréfaction des stations en province, ce qui se traduira par des parcours de 50 km pour faire le plein dans certaines régions. Tout va dans le « bon sens »! Toujours aussi intelligent!
C’est une erreur de croire qu’en vendant à « perte » la grande distribution va redonner du pouvoir d’achat. Ils vont simplement donner des bons d’achat quand on achète du carburant et se rattraperont en augmentant leurs prix dans le magasin. Par contre les petites stations qui ne vendent que des carburants vont faire faillite et on va constater une raréfaction des stations en province, ce qui se traduira par des parcours de 50 km pour faire le plein dans certaines régions. Tout va dans le « bon sens »! Toujours aussi intelligent!
évidemment. ceci confirme l’immoralité des membres de la Cour des Miracles au pouvoir.