Le gouvernement a autorisé les municipalités de Lyon, Bordeaux (dirigées par un maire écologiste) et Montpellier (socialiste) à encadrer les loyers. Ces trois villes rejoignent Paris et Lille, elles aussi dirigées par les écolo-socialistes, qui appliquent cet encadrement depuis deux ans déjà, sans résultats probants.
Les édiles de gauche semblent ignorer les principes de base de l’économie. En effet, les prix des loyers sont élevés parce que la demande est supérieure à l’offre dans toutes les grandes villes de France où réside une forte population d’actifs et d’étudiants. Les municipalités ont, depuis des années, privilégié la construction de logements sociaux ou à loyers modérés au détriment de la construction de logements « normaux ».
Pour répondre à cette pénurie, il existe plusieurs solutions dont la plus logique consisterait à augmenter l’offre pour répondre à la demande. Pour ce faire, il faut agir au niveau fiscal. Aujourd’hui, un propriétaire peut payer plus de 43% d’impôt sur le loyer perçu (puisque celui-ci est soumis au barème de l’IR et aux prélèvements sociaux). C’est considérable. De nombreux propriétaires de logements préfèrent donc la location de courte durée, Airbnb entre autres, plus rentable et moins contraignante ou préfèrent ne pas louer leurs biens. A Paris, près de 17% des logements sont vacants. Par conséquent, une des mesures à prendre en priorité devrait être de baisser les impôts sur les loyers et d’alléger la réglementation qui surprotège les locataires afin d’inciter les propriétaires à louer.