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Le régime dictatorial tchétchène impose un rythme musical

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Le ministre de la Culture du régime dictatorial tchétchène dirigé par Ramzan Kadyrov, l’ami de Vladimir Poutine, vient d’annoncer que dorénavant, seules seraient autorisées « les compositions musicales, vocales et chorégraphiques à un temps allant de 80 à 116 battements par minute ».

Précisons immédiatement à nos lecteurs qu’il ne s’agit ni d’un poisson d’avril à retardement, ni d’une fake news comme on dit aujourd’hui.

L’objectif serait de préserver la musique nationale (qui fait l’admiration du monde entier) des horribles musiques étrangères et surtout occidentales, plus lentes ou plus rapides.

Les nouvelles créations musicales devront être conformes « à la mentalité et au rythme musical tchétchènes » afin d’apporter « au peuple et à l’avenir (des) enfants l’héritage culturel du peuple tchétchène ». En effet, l’emprunt d’une « culture musicale à d’autres peuples » est jugé inadmissible.

Voilà une mesure judicieuse qui témoigne d’une ouverture d’esprit frappante.

Toutefois, il n’a pas été indiqué par les bienveillantes autorités de ce beau pays si les nombreux prisonniers allaient être frappés au même rythme.

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2 commentaires

Broussard 15 avril 2024 - 8:47 am

Bien.
Très bien.
Mais où peut-on ouïr un exemple de cette musique exceptionnelle ?
Que notre pauvre culture occidentale en soit enrichie.
Christian

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Renald 15 avril 2024 - 3:20 pm

Personne ne peut prétendre qu’une musique à 150 battements par minute est reposante pour l’esprit.
C’est un moyen simple de trahir les intentions de l’auteur d’un morceau de musique. Un rythme « au souffle coupé » indique que les intentions sont probablement commerciales ou visent à émouvoir plus que de raison.
Demander de la lenteur, c’est donc une marque de religiosité.
Le fait que cette religiosité atteigne les institutions culturelles tchétchènes n’a pas grand chose à voir avec la dualité public/privé, mais plutôt avec le fait que la société tchétchène a fait de l’Islam son socle.

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