Dans un édito récent, Eric Le Boucher, que l’on a connu beaucoup mieux inspiré, fait l’éloge de la politique économique de Joe Biden. Même s’il s’inquiète – à juste titre – de la hausse de l’inflation, il pense que, à long terme, « le projet du président américain doit permettre d’améliorer le sort des classes défavorisées et de réconcilier les deux Amérique ». Pour lui, le président américain a raison de mettre en place son programme car il « succède à un Trump qui a accru les fractures sociales du pays ». A l’IREF, on est très inquiet des dépenses faramineuses de l’administration Biden. Nous ne sommes pas les seuls d’ailleurs. Les taxes et les impôts vont augmenter, les déficits et la dette aussi. L’Amérique risque de devenir un pays d’assistés décourageant l’initiative individuelle et l’esprit d‘entreprise qui ont fait son histoire.
Puis, Eric Le Boucher a tort concernant la présidence de Trump. L’ancien président n’a pas augmenté les fractures sociales. Au contraire. Fin 2019, donc avant la pandémie, le revenu médian des ménages américains a augmenté de 4 379 dollars pour atteindre 68 700 dollars, en hausse de 6,8 % par rapport à l’année 2018. Ce revenu a atteint son plus haut niveau depuis 1967. Cette augmentation du revenu médian est presque 50 % plus élevée que celle de la présidence d’Obama et elle a profité surtout aux minorités. En fait, durant les trois premières années du mandat de Trump, le taux de pauvreté des minorités a baissé plus que celui des Blancs et le revenu médian des minorités noires, hispanique et asiatiques a augmenté plus que le revenu médian des ménages blancs ! Plus de 4 millions de personnes sont sorties de la pauvreté qui chute à son niveau de 1959 principalement pour les Noirs dont le taux de pauvreté n’a jamais été aussi bas. Fin 2019, le taux de chômage des Noirs était à 5,4 %, un score jamais atteint depuis les années 1970. Durant les trois premières années de la présidence Trump, le salaire hebdomadaire médian de la minorité noire a augmenté de 19 % contre seulement 11 % durant les deux mandats d’Obama. En fait, Trump a réduit plus les fractures sociales en trois ans qu’Obama en deux mandats. Et c’est sans doute pour cela que les minorités ont davantage voté pour lui en 2020 qu’en 2016.
3 commentaires
Eric Le Boucher a tort : l’ancien président Trump n’a pas accru les fractures sociales. Au contraire.
Bonjour, et c’est sans doute pour la même raison pour laquelle il repassera en 2024. De plus, cela fera un grand pays en moins à participer à la guignolerie de la COP et du Giec, puisque, Donald Trump, lui, ne gaspille pas l’argent des contribuables dans des élucubrations communo-carbono-médiatico-climatique. Merci.
Eric Le Boucher a tort : l’ancien président Trump n’a pas accru les fractures sociales. Au contraire.
Complétement factuel, c’était même des statistiques publiées dans Reteurs… c’est dire!
Eric Le Boucher a tort : l’ancien président Trump n’a pas accru les fractures sociales. Au contraire.
Merci Nicolas pour ce nouveau « papier » qui rétablit la vérité.