Chaque année, à la mi-août, la CAF se prépare à verser à 3 millions de foyers l’allocation de rentrée scolaire (ARS) dont le montant peut atteindre 400 euros par enfant. Dans les faits, il est quasiment impossible de s’assurer que cet argent servira effectivement à des dépenses de rentrée. Aucun contrôle n’est effectué par la puissance publique, seul un vague sondage est réalisé par la CAF. Pourtant en 2021, le ministre de l’Education nationale avait bien remarqué que « l’achat d’écran plat était plus important en septembre ». Un auditeur de RTL, travaillant en grande surface, expliquait il y a quelques jours que les ventes d’alcool explosaient le jour du versement de l’ARS.
Les députés LR ont donc déposé une proposition de loi visant à encadrer et réformer le dispositif. Au pays de la dépense publique reine et incontrôlée, rien de tel pour susciter une levée de bouclier. La polémique a pris une nouvelle tournure en ce mois d’août, le gouvernement s’étant joint à la gauche pour s’offusquer d’une mesure qui « stigmatiserait » les familles. Ce que la droite propose, c’est de verser l’ARS sous forme d’un « bon spécial de rentrée » éligible dans certaines enseignes ; une partie de l’allocation serait d’autre part versée aux communes qui se chargeraient de passer des commandes de gros puis de délivrer directement les fournitures scolaires aux élèves. Les deux volets visent la lutte contre la fraude. Si la délivrance de bons spéciaux est intéressante sur le papier, elle représenterait cependant un coût administratif important, sans compter que la CAF ne dispose pas des compétences pour réaliser ce type d’opération. On pourrait peut-être s’inspirer du fonctionnement du titre Ticket restaurant et confier au privé le soin de délivrer ce « bon spécial rentrée scolaire ». Le second volet apparaît comme plus réaliste, moins coûteux et plus à même de lutter contre la fraude. Cependant, les députés ne s’attaquent pas au montant de l’ARS, qui peut sembler excessif. L’association Famille de France estime à environ 200 € les dépenses de rentrée scolaire d’une famille moyenne. La plupart – qui ne touchent pas l’ARS – reprennent les fournitures de l’année précédente et responsabilisent leurs enfants pour en prendre soin.
5 commentaires
La France est riche !! Pourquoi se gêner ! Il faudrait revoir, en profondeur, tous ce système d’allocations de toutes sortes ! Certains devraient en bénéficier Maus ne l’ont pas, alors que d’autres, grâce à des revenus cachés, l’obtiennent et ne le méritent pas !!
Les grandes ou moyennes surfaces vont augmenter leurs recettes en écrans plats,frigos…..à moins que cela ne serve à payer l’essence des retours de vacances (si les parents travaillent). En attendant les retraités attendent encore leur augmentation de 4%.
La peste socialiste en action.
On retrouve dans l’allocation de rentrée scolaire tous les ingrédients de la doctrine mortifère des socialistes:
1) Créer des droits de tirage sans aucune contrepartie au bénéfice de certaines catégories d’individus légitimés « élus » au détriment d’autres catégories estimées profiteurs selon la grille de lecture socialiste.
2) Ne jamais contrôler l’emploi réel des fonds spoliés, d’une part pour ne pas transformer ce droit de tirage estimé légitime en subvention conditionnelle, et d’autre part parce que l’Etat socialiste ne contrôle pas par principe ses dépenses publiques puisqu’elles sont toujours « justes ».
Cette allocation est une véritable fumisterie, il faut le dire et le répéter. L’école française est laïque, gratuite et obligatoire. Revenons aux basiques et arrêtons toutes ces « conneries » de socialistes malveillants auxquelles se mêlent la pseudo droite française.
Le simple bon sens se vérifie et se valide sur le terrain…
1. Il suffit de faire ses courses et d’observer le comportement des « mères de famille » dans le choix de leurs achats « dits : de rentrée scolaire »
2. Si cela ne suffisait pas, il suffit d’interroger les caissières des grandes surfaces pour connaitre leurs points de vues dans les enregistrements effectués pendant les achats « dits : de rentrée scolaire »
3. Si cela ne suffisait pas encore, il suffit d’interroger les directeurs des grandes surfaces pour connaitre leurs points de vues dans les enregistrements effectués pendant les achats « dits : de rentrée scolaire » dans leurs statistiques de ventes quotidiennes, sans oublier leurs bordereaux d’achats ventilés pour la « rentrée scolaire »
Restons dans l’observation logique et sur le bon sens et non sur le démagogique politique instrumentalisé par des partis aveugles et sourds au nom de principes totalement injustifiables.
C.Q.F.D.