Le ministre de l’Economie, des Finances, et de la Relance, Bruno le maire, a fait une communication en conseil des ministres sur l’état d’avancement du plan de relance, présenté le 3 septembre 2020 et qui, pour rappel, repose sur trois piliers : la transition écologique (30 Mds€), la cohésion sociale (26Mds€) et la compétitivité des entreprises (34Mds€).
A la fin du mois de novembre, Bercy indique que 60 Mds€ de crédits ont été consommés, c’est-à -dire engagés, contre 34 Mds€ de sommes décaissées. A la fin de l’année, le montant des crédits engagés s’élèvera à 70 Mds€.
Notons que 39,4 Mds€ du plan doivent être financés par le plan Nextgeneration EU de l’Union européenne. La France a reçu un préfinancement de 5,1 Mds€ au mois d’août, chiffre qui devrait grimper à 7,4 Mds€ à la fin de l’année et à 12 Mds€ l’année prochaine.
Contrairement au plan de relance adoptée pendant la crise financière de 2008-2010, qui avait déployés 34 Mds€ de crédits, celui-ci est un plan fourre-tout qui cumule des baisse d’impôts et de dispendieuses mesures sociales en tout genre.
Certes, 40 des 100 milliards prévus doivent bénéficier aux PME et aux TPE, dont 24 Mds€ ont déjà été déployés, certes 10 400 entreprises industrielles ont bénéficiés des dispositifs France Relance pour relocaliser, moderniser et digitaliser leur production, mais le plan poursuit également une logique court-termiste et inefficace de l’emploi avec des dispositifs comme le plan 1 jeune 1 solution ou la garantie jeune.
De l’aveu de France stratégie, « il semble toutefois difficile d’établir un lien direct entre ce rétablissement rapide de la situation macro-économique et la mise en œuvre de France Relance », ce qui paraît, a minima, un peu léger en fait de rationalité de la décision au vu de la hausse de la dépense publique engendrée.
Quelques 60 milliards d’euros du Plan de relance ont été engagés en novembre 2021
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