Grande nouvelle, même la presse progressiste a admis que l’ordinateur portable de Hunter Biden existe bien et qu’il contient de nombreuses informations sur ses activités ! Il s’agit maintenant de faire connaître la vérité.
Les procureurs se sont concentrés en particulier sur les sommes provenant de la société ukrainienne Burisma
Il y a quelques jours, le célèbre Washington Post pose la question dans un éditorial : « Pourquoi c’est seulement maintenant que les médias confirment l’histoire de l’ordinateur du fils Biden qui a été révélée pour la première fois à l’automne 2020 ? » La question n’est pas innocente. Une enquête fiscale fédérale concernant le fils du président est en cours aux Etats-Unis, dans le Delaware. Les procureurs recueillent des informations auprès de plusieurs de ses associés sur les origines de ses revenus étrangers, y compris ukrainiens, et vérifient la nature de ses liens avec une entreprise qui gérait une partie de ses finances.
Au cours des dernières semaines, le bureau du procureur du Delaware a enquêté sur l’argent que M. Biden junior a reçu, il y a quelques années, d’un fournisseur ukrainien de gaz naturel et sur la manière dont il a utilisé cet argent. Des témoignages devant un grand jury ont même été sollicités. En février dernier, les procureurs ont aussi longuement interrogé au moins un autre associé de Hunter Biden sur le mode de vie de celui-ci, sa consommation de drogue, ses dépenses habituelles, son attitude et son état d’esprit dans la vie professionnelle.
Déjà, l’année passée, les procureurs avaient appelé plusieurs des associés de M. Biden, ainsi que d’autres personnes de son entourage, à témoigner devant le grand jury, dans le cadre de leur vaste enquête sur ses relations commerciales. Ils tentent, avec l’ensemble de ces informations, de déterminer s’il a violé les lois fiscales ou autres, y compris celles qui régissent le lobbying pour les gouvernements étrangers, par le biais de ses contacts en Ukraine, en Chine, en Russie, au Kazakhstan, en Roumanie et ailleurs.
Les procureurs se sont concentrés en particulier sur les sommes provenant de la société ukrainienne Burisma, qui ont d’abord été versées à une société appelée Rosemont Seneca Bohai LLC avant d’arriver sur le compte de Hunter Biden. Lequel a, entre 2014 et 2019, occupé un siège au conseil d’administration de Burisma avec une rémunération d’environ 50 000 $ par mois.
Les procureurs ont également interrogé des témoins sur les documents que M. Biden fils a utilisés pour acheter une voiture grâce aux fonds de Rosemont Seneca, selon des personnes qui connaissent dossier. En avril 2014, un de ses associés commerciaux au Kazakhstan a viré 142 300 $ à Rosemont Seneca, selon des relevés bancaires publiés par le Wall Street Journal. L’argent provenait d’une société singapourienne contrôlée par le banquier kazakh Kenges Rakishev. D’après les documents et d’après le rapport républicain du Sénat, l’argent apparaissait dans le dossier bancaire avec la mention « Pour une voiture ». M. Rakishev, qui était proche du gouvernement du Kazakhstan, avait recherché des opportunités commerciales avec Hunter Biden aux États-Unis et ailleurs, a déclaré un autre ancien associé interrogé par les procureurs.
Donald Trump avait demandé au président ukrainien Volodymyr Zelensky d’ouvrir une enquête sur l’éventuelle implication de Joe Biden
Il est très important que l’enquête continue et que toute la lumière soit faite sur cette affaire. Le Wall Street Journal, le premier à confirmer les révélations du New York Post en octobre 2020 (le New York Times vient seulement de le faire), pose la question : Hunter Biden, un avocat qui a maintenant 52 ans, a-t-il profité du nom de sa famille ? A-t-il tenté d’en tirer parti dans des relations commerciales et financières avec des hommes d’affaires, des politiques et des sociétés en Europe et en Chine, qui cherchaient à renforcer leur statut chez eux et/ou à exploiter leur relation avec le fils de celui qui était à l’époque vice-président, pour s’installer aux États-Unis ? Il semblerait que la réponse soit positive. Car les mails de l’ordinateur portable de Hunter Biden et les premières informations apportées par l’enquête montrent que ses « activités » se sont accélérées en 2016, dernière année pleine du mandat de son père en tant que vice-président. L’hypothèse que Hunter Biden ait pu agrémenter sa vie de quelques fastes en monnayant le prestige de son nom auprès d’ hommes d’affaires étrangers est donc tout à fait vraisemblable.
Des témoins, des documents, des mails : les ingrédients de cette affaire sont autrement plus consistants que ceux de la prétendue collusion de Trump avec la Russie, qui ne reposait que sur de vagues souvenirs de la part d’une « source ». Rappelons que l’ancien président Donald Trump avait demandé au président ukrainien Volodymyr Zelensky d’ouvrir une enquête sur l’éventuelle implication de Joe Biden dans les affaires de son fils. Une initiative qui avait provoqué un tollé, surtout chez les Démocrates qui, fin 2019, avaient lancé la première procédure de destitution de M. Trump. Le Sénat républicain l’a finalement acquitté. On sait aujourd’hui que les raisons de mener cette enquête n’étaient pas que fariboles.
11 commentaires
L’Iref pro-Trump et pro-Poutine, c’est de mieux en mieux…
Visiblement, vous ne lisez pas bien nos articles…
NL
Bonjour Alexander, concernant les US, c’est certain, tout le monde voudrait revenir en arrière, ils attendent patiemment le retour de tonton Donald en 2024. Rappelons que Donald s’était retiré de la supercherie de la COP de Paris, ce qui affaiblissait la grande escroquerie climatique (au nom du C02) en bande organisée. Merci. Bien à vous
Etre pro-Trump et pro-Poutine dérange ? Mais pas être pro-Biden & Cie et pro-Zelenski ? 😏
L’article est consacré à l’enquête concernant l’ordinateur du fils Biden ! Il n’est pas vraiment question d’être pro ou contra les personnes citées. Mais, si vous voulez savoir, vous pouvez lire nos articles : nous avons été pro et nous avons aussi critiqué Trump, nous critiquons régulièrement Biden, sans parler du dictateur crapule Poutine. Et nous admirons le héros Zelenski ! Comme beaucoup d’autres..
NL
Bonjour, avec cette affaire, vous ne voyiez pas de lien entre le soutien de Biden père a la république corrompu d’Ukraine ? (Sans, bien entendu soutenir l’invasion ukrainienne…)
La fois ou biden père en visite en Ukraine en étant vice-président à fait virer un juge là bas, ça aussi c’est du hasard.
et que le fils du vice président des USA soit embauchés dans une société de gaz ukrainienne sans en être expert c’est du hasard ?
Le fils Biden est aussi en lien avec des entreprises chinoises, il faut creuser de ce côté là…
Ca concerne l’Ukraine d’avant Zelensky…Et ça concerne aussi les oligarques russes et chinois…
NL
il y a pour le moins trop de « zones grises », Oui, il faut bien creuser ce sujet très explosif. Le 1° Etat – 07 12 1787 – est surtout connu pour les 15 avantages fiscaux de créer une Société au Delaware. Monsieur Biden a été sénateur de cet Etat de 1973 à 2009 – V.P. des U.S.A de 2009 à 2017 – il est Président depuis 2021. Il doit connaitre du monde. Il peut rendre de discrets services à des personnes non américaine. Les mouvements en USD évoqués par les spécialistes font qu’il est impossible de ne pas se poser quelques questions : conspiration financière et politique ? – conspiration et corruption(s) ? – petits services entres amis ? – . .. ….,
Oui, c’est très étrange.
Je voudrais avoir des nouvelles rassurantes du Procureur Shokin celui qui enquêtait sur Hunter et pour lequel » BiGMan »a demandé sa destitution et l arrêt des poursuites , conditions du versement de 1000 millions de $ ??
Quelle paresse saisit soudain cette Presse De Haute Morale Démocrate ! Un peu comme la Notre en Somme !
Très bon article, Nicolas. Dire que l’IREF est pro Poutine ou pro Biden me sidère et je crois vraiment que les chroniques, aussi bien que les commentaires, sont mal lus. Affaire à suivre et soyons de plus en plus vigilants car tout devient de plus en plus « étrange ».
Bonne année à tous. Je reviens sur cet article datant de plus de six mois. Force est de constater que le fils est aussi pourri que le père Biden. Force est de constater qu’il ne se passera rien sous le « règne » de la momie et qu’il faudra « peut-être » attendre les nouvelles présidentielles. Merci Nicolas de revenir sur ce genre d’article qui nous permet de donner date certaine à ces réflexions et d’en tirer les leçons. Il serait bon de suivre ce genre de processus sur plusieurs années, on pourrait ainsi trouver bien des mensonges cachés et les sceller dans l’Histoire.