La presse française s’est émue des propos de la chancelière, qui soulignent le contraste entre les européens qui travaillent et prennent peu de vacances et ceux du « Club Med ». La cigale vie au dépend de la fourmi, mais la « prêteuse » renvoie la chanteuse à ses devoirs. La Nouvelle lettre du 21 mai 2011 ( www.libres.org ) explique la sévérité d’Angela Merkel.
La presse française s’est émue des propos de la chancelière, qui soulignent le contraste entre les européens qui travaillent et prennent peu de vacances et ceux du « Club Med ». La cigale vie au dépend de la fourmi, mais la « prêteuse » renvoie la chanteuse à ses devoirs. La Nouvelle lettre du 21 mai 2011 ( www.libres.org ) explique la sévérité d’Angela Merkel.
Certains européens travaillent moins et prennent davantage de vacances. Ils sont au Sud, et Angela Merkel ne les a pas épargnés. La crise de l’euro l’amène en effet à douter de la survie d’un système monétaire où les uns travaillent et s’imposent des sacrifices, tandis que les autres se la coulent douce. Le comportement des Grecs irrite singulièrement la Chancelière, et elle a quelque droit à exprimer cette irritation puisque c’est l’Allemagne qui est le pays principal contributeur du Fonds Européen de Stabilité.
Certains chiffres (bien illustrés par exemple dans les Echos de jeudi 19 mai) sont éloquents.
Age de la Retraite : Allemagne 67 ans, la plupart des autres pays (y compris USA et Japon) 65 ans, France 62 ans
Congés annuels : Etats-Unis (13/15 jours), Allemagne, Italie et Japon 20 jours, Espagne et Portugal 22 jours, France et Grèce 25 jours.
« Nous ne pouvons pas avoir une monnaie commune et certains avoir beaucoup de vacances et d’autres très peu. Nous ne pouvons pas seulement être solidaires et dire que ces pays peuvent continuer comme si de rien n’était. Oui, l’Allemagne aide. Mais elle n’aide que si les autres font aussi des efforts palpables ». On ne saurait être plus clair.
Sans doute ces paroles sont inspirées par la grogne et la lassitude d’une grande partie de la population germanique, qui reproche à Angela Merkel de s’être laissée convaincre d’aider la Grèce, puis l’Irlande puis maintenant le Portugal. Mais elles soulignent aussi la fragilité voire l’incongruité de la monnaie européenne, que nous avons ici dénoncée dès avant Maastricht. L’euro souffre des mêmes maux que l’Ecu, et avant l’Ecu le serpent monétaire : on ne peut imaginer un « collage monétaire » entre des pays dont les politiques budgétaires et économiques sont différents. Avec l’euro, le collage est devenu fusion, mais le problème n’a pas été réglé pour autant. Mieux encore : il s’est aggravé, car la coexistence de diverses monnaies nationales en Europe créait une concurrence qui pénalisait les devises dévaluées, de sorte que le marché des changes donnait l’alerte aux banques centrales. Dans les années 1980, c’est alternativement le Deutschemark, puis le Franc (avec Raymond Barre) qui a été la monnaie forte. Rien de tel aujourd’hui. Il faudrait : ou bien qu’il y ait une Europe centralisée éliminant toute souveraineté nationale (ce dont les libéraux ne veulent pas puisqu’un Etat gigantesque est pire qu’un petit Etat, ou bien que les divers pays membres de l’Euroland s’alignent sur une politique à peu près semblable, évitant dettes et déficits publics. C’est ce qu’avait prévu le pacte de stabilisation (Amsterdam et Lisbonne). Mais c’est à quoi se refusent les membres du Club Med.
3 commentaires
Euro
Faut-il donc sortir de l’Euro ?
Merkel et l’europe
Merci les Américains…
C’est grace à eux que les frontières européennes ressemblent de plus en plus à celles de l’OTAN.
Tout pays qui accueille une base américaine prétend ensuite avoir vocation à intégrer l’UE.
Ce postulat permet de comprendre l’extension Européenne.C’est une façon pour les américains d’afaiblir l’Europe.C’est réussi.
On a fait l’Europe que voulaient les Américains plutôt que celle que voulaient les peuples Européens.
Il faudrait tout casser et repartir sur de bonnes bases, c’est à dire ne s’allier qu’avec des pays culturo-compatibles.
Merkel a raison mais il ne fallait pas que son pays vote pour l’élargissement de l’UE à des pays ou il est naturel que les hommes devisent entre eux pendant que les femmes travaillent dans les champs.(attention culture différente ne veut pas dire culture inférieure). J’ai cependant une critique sur la forme que prend votre soutien à ces propos: il faudrait que vous (ou les échos) étayez sur des indicateurs plus pertinents que ceux que vous utilisez.
Par exemple il faut comparer les durées moyennes annuelles de travail plutôt que les jours de vacances.
Pour l’age de la retraite il faut comparer les taux et les durées de cotisation effectives au moment du départ plutôt que l’age de départ.
RÉFLEXIONS SUR L’EUROPE
Article rédigé le lundi 27 décembre 2010.
L’Europe a été créée en dépit du bon sens…! Tout comme l’euro…!
Cette monnaie ne connaîtrait pas les problèmes actuels si une analyse
objective avait été réalisée en amont, lors de la création de l’Europe,
savoir:
1- Aucun état membre ne peut afficher un déficit budgétaire; à défaut,
L’EUROPE NE POURRA VOIR LE JOUR.
2- Il aurait fallu « inscrire dans le marbre » cette obligation fondamentale.
Du fait de ladite obligation, chaque état devait comprendre que seules une
gestion rigoureuse et la concurrence fiscale devaient s’imposer; à chaque
état de prélever une part – la plus basse possible – sur leur secteur privé,
afin de rester compétitf vis à vis de ses concurrents; les règles sociales
suivent naturellement.
Au lieu de mettre en place, préalablement à toute avancée, ces principes, qui auraient permis d’éviter la crise actuelle de l’euro, nos technocrates et hommes politiques ont conçu une usine à gaz « fédéraliste » où il s’est avéré possible de faire n’importe quoi, le tout dans le cadre de structures
collectivistes dignes de l’ex-URSS ..!
Ces « génis » ont oublié la barrière des LANGUES, ce qui nous interdisait
déjà, à l’évidence, d’imiter les Américains..!
Les conséquences:
– Presque tous les états membres ont emprunté en euro au maximum; la règle
consistait à vivre au dessus de ses moyens…! sans que personne ne s’en
inquiète…???!
Nous avons vu le résultat; tous les états faisant partie de l’Europe et
utilisant l’euro sont, à l’exception de l’Allemagne, en faillite, compte
tenu de leur gestion catastrophique des finances publiques.
Concernant l’Allemagne, il faut être prudent car des prêts bancaires très
importants ont été consentis à certains autres pays Européens.
Comment ces pays pourront-ils rembourser….???
La situation actuelle globale ne peut, à mon sens, être redressée car le mal
est trop profond et les décisions absurdes qui sont en train d’être
décidées, vont AGGRAVER le phénomène.
Aucune mesure de soutien, tous les plans envisagés discutés actuellement par
la BCE (fonds de stabilisation en tout genre) sont voués à l’échec car ils
reposent sur une fuite en avant des dépenses basées sur la création d’ARGENT
VIRTUEL qui n’existe pas…! pourquoi imiter la FED….???
Une dévaluation de l’euro en l’état, ne semble pas possible puisqu’elle
s’appliquerait à chaque Pays, sans tenir compte des vertueux et des
autres….!
Dès lors, il resterait à organiser au plus vite la sortie de l’euro pour la
totalité des états concernés.
Les conséquences:
1- chaque état devra reprendre sa monnaie d’origine, négociera avec ses
créanciers, et dévaluera celle-ci massivement, en fonction de l’importance
de ses déficits et de sa mauvaise gestion et sera tenu d’imposer au minimum
à ses banques des règles strictes qui restent à inventer d’urgence.
2- Chaque Pays qui aura retrouvé sa liberté d’action se trouvera en
concurrence directe avec les autres… état de fait sain sur le fond même si
le niveau de vie de nombreuses populations sera, au départ, en chute
libre..! (il faut bien réparer un jour et payer les erreurs de nos
irresponsables).
3- Celui qui gérera le mieux ses finances publiques retrouvera peu à peu la
croissance en développant, grâce à son SECTEUR PRIVÉ, ses exportations
(recherche, créativité, etc…)
4- Le secteur privé retrouvera sa liberté de manœuvre – UNIQUEMENT si les
prélèvements obligatoires sont limités à 30 % de la richesse créée et cela
DE MANIÈRE DÉFINITIVE- et pourra à nouveau investir en fonction de la
confiance retrouvée.
5- La création de valeurs tangibles permettra de retrouver la croissance,
seul critère à considérer pour le bien être et le niveau de vie des
populations.
6- Le développement des échanges commerciaux entre les différents pays du
monde pourra fonctionner à nouveau, dès l’instant où le secteur privé ne
sera plus entravé par des réglementations INUTILES, IMBÉCILES et
PARALYSANTES.
A chaque Pays de démontrer qu’il peut être le meilleur ou le plus
mauvais…!? seule une économie de marché libre, non entravée, peut mettre
fin à tous les errements du passé et aux faillites….!
Nos gouvernants étant ce qu’ils sont ….! de nombreux référendums seront
éminemment souhaitables pour les aider…. à éviter de recommencer les
grosses bêtises.. à condition que les résultats soient pris en compte, ce
qui n’a pas été le cas concernant l’Europe récemment …..!?? ( l’on ne peut durablement se moquer des peuples…!)
Enfin, les dirigeants de l’Europe ne sont pas obligés de copier les mêmes
« crétineries » mises en place par M. BERNANCKE, Président de la FED, qui est
en train d’emmener tranquillement le monde entier vers l’abîme…! en
faisant « tourner au maximum » la planche à billets….!
Le lundi 27 décembre 2010.
Thierry FOURGEAUD
—
Cabinet Thierry FOURGEAUD
Consultant
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Expert Judiciaire
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