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Congrès des propriétaires immobiliers : plus de liberté pour plus de prospérité

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Au récent Congrès de l’UNPI, le Président Perrin a traduit la détermination des propriétaires immobiliers face aux projets de réforme de la fiscalité : « Nous ne baisserons pas les bras car la propriété, c’est plus de sécurité, plus de cohésion sociale . Quand on est propriétaire, on est plus responsable ». L’IREF participait à ce Congrès en la personne de Maître Jean Philippe Delsol.

Au récent Congrès de l’UNPI, le Président Perrin a traduit la détermination des propriétaires immobiliers face aux projets de réforme de la fiscalité : « Nous ne baisserons pas les bras car la propriété, c’est plus de sécurité, plus de cohésion sociale . Quand on est propriétaire, on est plus responsable ». L’IREF participait à ce Congrès en la personne de Maître Jean Philippe Delsol.

Le 21 octobre dernier, l’UNPI (Union Nationale de la Propriété Immobilière) organisait son 100e Congrès devant plus de 1 800 personnes. Des ministres, des députés, des universitaires, des spécialistes du droit immobilier se sont succédés à la tribune.

L’IREF était présent avec Jean-Philippe Delsol qui a participé à la Table ronde intitulée « Propriétaires dans vingt ans : tutelle ou liberté ? La propriété sera-t-elle toujours un droit ? ». L’administrateur de l’IREF a tenu à rappeler le caractère inaliénable du droit de propriété, « un droit naturel, fondamental, le moule dans lequel l’homme se crée, se développe, se forme ». « Le respect de la propriété c’est le respect de l’homme. ». Il faut déjà veiller à ce que l’on reste attaché physiquement à la propriété. Ensuite, il faut faire en sorte que l’acte d’acquisition, de vente ou de location soit plus simple. Quant à l’ISF qui pénalise les propriétaires, c’est « un impôt spoliateur qui oblige à consommer un peu de son capital chaque année pour le payer, alors que l’on paye déjà par ailleurs des impôts fonciers. S’il faut aménager l’ISF, il faut a minima déduire l’impôt foncier et pourquoi ne pas faire en sorte que les couples soient reconnus en la matière ». Et Jean-Philippe Delsol de conclure : « Les propriétaires contribuent d’autant plus au bien-être social quand ils sont plus libres ».

« Quand on est propriétaire, on est plus responsable »

Dans le discours de clôture, le président de l’UNPI, Jean Perrin, a pointé du doigt le fardeau fiscal qui écrase et préoccupe les propriétaires. « Nous payons trop d’impôts ; c’est nous qui en payons le plus, nous, les propriétaires immobiliers. Nous avons toutes les raisons de nous inquiéter car demain les collectivités territoriales auront encore moins d’argent. Et l’on peut craindre une augmentation de la taxe foncière et de la taxe d’habitation, donc une plus grande contribution encore des propriétaires. Il nous faut trouver les moyens d’accéder à l’Élysée pour défendre nos positions. Nous devons rester mobilisés pour éviter les mauvais coups qu’on nous prépare », a clamé Jean Perrin, assurant que l’UNPI continuerait à se battre pour la suppression de l’ISF.

Jean Perrin reste optimiste : « Je crois peu en la France mais beaucoup en l’Europe, qui nous tire vers le haut, pour faire évoluer le droit de propriété et le faire respecter.

Il faut qu’on enlève de la tête de nos politiques que l’argent de la revente est une plus-value. C’est une simple traduction de l’évolution du marché. Bien sûr, nous encaissons des loyers, mais le taux de rentabilité est très faible… Et quand on paie l’impôt au maximum, tous les loyers vont à l’État sans compter que l’administration nous prend 8 % pour encaisser l’impôt à sa place ! On voudrait faire de nous une nouvelle race de fonctionnaires qui travaillent bénévolement qu’on ne s’y prendrait pas autrement ! Mais nous ne baisserons pas les bras car nous avons fait le choix de l’immobilier, qui reste le meilleur choix. Il nous faudra peut-être être plus astucieux, plus vigilants, restructurer notre patrimoine et mieux le zoner, sans oublier de prendre les aides de l’État tant qu’elles passent, notamment en matière de travaux d’économie d’énergie.

Nous ne baisserons pas les bras car la propriété, c’est plus de sécurité, plus de cohésion sociale. Quand on est propriétaire, on est plus responsable. Et nous voulons une société plus sécurisée, plus sereine. Nous logeons près de 15 millions de Français dans nos 6 millions de logements. Le parc privé social est plus important que le parc public. Nous fournissons de l’emploi à nos artisans. Nous faisons bouillir la marmite. Nous sommes le premier logeur, le premier employeur et le premier contribuable de France ! Voilà des raisons d’être fiers d’être propriétaires ! Et cela doit durer longtemps ! » Un message sans ambiguïtés.

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