A. Jenni est poète de nature mais il est regrettable qu’il mette ses talents au service de l’indécence. Car que relie Noé à Félice dans un livre qui se veut roman d’amour, si ce n’est sa « queue », mot récurrent du début à la fin ?
Chroniques de livres
Thomas Sowell a fêté ses 91 printemps mercredi 30 juin dernier. L’économiste et chroniqueur politique, élève de Milton Friedman et membre de l’école de Chicago, a marqué la philosophie politique américaine et les théories économiques de son empreinte.
Ces 800 pages qui se tournent à toute allure offrent un périple salutaire autant aux deux protagonistes qu’aux lecteurs. Émile, frappé d’une précoce maladie d’Alzheimer a choisi de passer les deux dernières années qui lui restent à vivre en toute liberté, loin de l’emprise des hôpitaux et d’une famille trop aimante.
L’impératrice Cixi, la concubine qui fit entrer la Chine dans la modernité, de Jung Chang
La Chine au XIXème siècle n’était presque rien au regard du monde. Elle était une contrée lointaine, fermée et hostile au progrès. Pendant des siècles, elle avait dominé les échanges de tissus et de connaissances par son ingéniosité et sa culture. Mais la dynastie mandchoue des Qing a refermé le pays sur lui-même, le coupant du monde tout en le maintenant dans la pauvreté et l’indigence.
C’est au cœur de son pays que l’auteur japonais nous emmène, sur une ligne ferroviaire où un petit train toujours bondé dessert plusieurs gares urbaines. Les passagers montent et descendent, certains très silencieux, d’autres très bruyants, mais tous apportant un message qu’il faut savoir décrypter.
« L’autre art contemporain. Vrais artistes et fausses valeurs », de Benjamin Olivennes
Il en va de l’art contemporain, comme de bien d’autres sujets – réchauffement climatique, immigration, PMA et GPA, etc. –, ne pas adhérer à la doxa officielle vous range d’emblée dans la catégorie des ignares, des ringards, des réacs, voire des fachos ou des fous.
Il faut aujourd’hui un peu de courage pour dire ouvertement que vous n’appréciez pas Jeff Koons, que vous trouvez inepte le veau dans le formol de Damien Hirst, choquant le « Piss Christ » d’Andres Serrano, obscène le « Tree » de Paul McCarthy, ou vaine la « Fontaine » de Marcel Duchamps. Benjamin Olivennes, malgré son jeune âge (31 ans), fait donc preuve d’un certain courage, à moins qu’il ne s’agisse tout simplement de lucidité, quand il qualifie l’art contemporain d’escroquerie.
Mahmud Nasimi est un Afghan qui fait parler de lui. Son arrivée en Europe relève du miracle.
Nathalie Heinich, sociologue et conservatrice – un alliage rare – marque son opposition au virage que prend le monde de la recherche académique. Dans cet opuscule d’une quarantaine de pages,…
“Le chaos ne produit pas des chefs-d’oeuvre” par Julia KERNINON
Julia Kerninon est touchante dans sa quête littéraire : romancière en herbe, elle voudrait trouver un modèle d’inspiration, un style de vie propice à l’imagination. Elle se penche alors sur…
Note de lecture : La religion écologiste, de Christian Gérondeau
La semaine dernière, le livre récent de Steven Koonin, conseiller climat d’Obama et climatologue réputé, a été ainsi résumé par l’IREF : les modèles informatiques utilisés par le GIEC pour prévoir le climat sont trop loin de la réalité, et trop dépendants d’hypothèses arbitraires, pour être fiables ; l’influence des émissions humaines de CO2 sur le climat est, et restera, faible ; chercher à réduire ces émissions, c’est poursuivre une « chimère ».
Dans son livre Steven Koonin ne répondait pas à la question : pourquoi ces vérités sont-elles ignorées de tous les media et de la quasi-totalité des dirigeants politiques ?
Le livre de Christian Gérondeau y répond avec maestria.