La contribution obligatoire est un mode de financement désuet et inadapté. C’est en fait un impôt, et la télévision publique est une administration qui se prive de recettes marchandes et souffre de tous les défauts de la bureaucratie. Au moment des JO, il vaudrait mieux se mettre à l’heure de la BBC.
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Assemblée nationale : le bataillon des fonctionnaires députés du PS
Presque deux députés PS sur trois sont fonctionnaires : le calcul a été fait par l’IREF, qui comptabilise aussi les députés dont la profession dépend de l’Etat (subventions, prix, honoraires). Et, parallèlement, seulement 5 chefs d’entreprises ! Les dépenses publiques vont sûrement baisser !
C’est le conseil donné par l’IREF à la classe politique. A la droite bien sûr, qui devrait renouer avec la tradition libérale française, mais aussi à tous ceux qui se sont englués dans le dirigisme et l’étatisme depuis des années. Car, finalement, comme pour le chômage, ils ont tout essayé sauf le libéralisme.
Non, il ne faut pas s’abandonner au nouveau paradigme de la normalité. Non, il n’est pas normal que la présidence de la République, à peine le gouvernement composé, se galvaude dans les querelles de faux ménages à peine recomposés. Non, il n’est pas davantage normal que la France veuille battre le record mondial de l’imposition des revenus, fussent-ils supérieurs, à un taux au-delà de 90 % avec les CSG/RDS qui l’accompagnent.
Souhaitant la bienvenue aux riches contribuables français victimes de la traque fiscale, le Premier ministre britannique ne plaisantait pas : 400.000 Français vivent déjà à Londres, et Outre Manche les taux d’imposition sur les entreprises ne cesseront de baisser.
Il en faut en réalité 6 fois plus. Dans son rapport l’IGF a sous-estimé l’effort à exiger chaque année de l’Etat. Pour sa part, l’IREF a estimé à 30 milliards l’objectif à viser. Pour l’atteindre, diminuer le sureffectif des fonctionnaires d’Etat : environ 800.000.
La situation des banques espagnoles ne peut masquer les difficultés que traverse le secteur bancaire dans le monde entier, et surtout en Europe. Pour se recapitaliser, les banques vont-elles se dégager de leurs activités traditionnelles de crédit ? Question soulevée par Lucas Léger, chercheur à l’IREF.
Contrairement aux clichés, les riches sont déjà surtaxés : les 10 % des plus riches payent 70 % du total de l’impôt sur le revenu. Augmenter leurs impôts ne fait que baisser les rentrées fiscales. Taxer encore plus les riches c’est tuer les emplois car les grosses fortunes sont aussi créatrices d’entreprises.
Jean Philippe Delsol rappelle l’histoire de l’Europe et de la Grèce : l’insouciance et l’endettement actuels ont de profondes racines. La France et ceux qui veulent « sauver la Grèce » veulent surtout se sauver de la menace de la rigueur. Le nouveau pouvoir pratique en fait la fuite en avant.
L’expression à la mode laisse penser que la Bourse en général, et les cours en bourse d’une grande entreprise, sont à l’origine des « plans sociaux ». En fait, plusieurs exemples montrent qu’il y a corrélation négative entre cours de bourse et licenciements. L’ennemi de l’emploi n’est pas la Bourse, mais l’Etat.