Cette enquête porte sur 84 membres (parmi 94) des cabinets du Président et du Premier Ministre. C’est une armée d’énarques (+ 50 %), tandis que peu d’entre eux ont la moindre expérience de l’entreprise (8 %).
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Le grand soir fiscal arrive. Le Président Hollande a décrété le retour à la croissance dans deux ans. Pour atteindre son objectif, au demeurant souhaitable a minima, de revenir en 2013 à un déficit budgétaire inférieur à 3%, il escompte une croissance l’an prochain de 0,8% et il a annoncé 10 milliards d’économies et 20 milliards d’impôt nouveaux.
Le dessin de Daumier le montrait déjà :
Chef d’entreprise, Axel Arnoux a expliqué à la tribune de l’Université d’Eté des nouveaux économistes comment son entreprise s’est partiellement délocalisée pour sauver les emplois en France. Car seul le marché mondial constitue un débouché suffisant et un produit met en jeu des éléments en provenance de pays différents. La mondialisation n’a pas détruit les emplois en France, elle les a sauvés ; la réglementation, elle, est mortelle.
L a longue liste des aides à l’emploi des jeunes imaginées depuis 1970 par nos politiques débouche toujours sur le même résultat : échec complet. Pourquoi ? Parce que les subventions signifient des impôts et des créations d’emplois en moins par les entreprises.
Les statistiques sont formelles : la croissance se poursuit dans les pays qui ont renoncé à accroître les dépenses publiques. Jacob Arfwedson, chercheur de l’IREF, résume un rapport récent de Johnny Munkhammar, ancien membre du Parlement suédois et auteur de » The End of Stimulus Policy » (American Enterprise Institute).
La règle d’or implique l’élimination des déficits budgétaires : c’est ce qu’on croit. Mais en fait le traité européen soumis à ratification laisse place à beaucoup d’approximations. La vraie solution : baisser les dépenses publiques.
Mitt Romney et Paul Ryan : ils diminueront les impôts (de 20 % au moins) et les dépenses fédérales, ils libèreront le marché du travail, introduiront la concurrence dans l’enseignement et la sécurité sociale. Dans les sondages ils talonnent Obama.
Entre 1976 et 2007, seulement trois grandes entreprises ont vu le jour en Europe, contre plus d’une vingtaine aux Etats Unis. Et sur ces trois entreprises, deux sont imprégnées de la culture anglo-saxonne puisqu’elles sont nées en Angleterre et en Irlande.
L’amélioration considérable du niveau de vie dans les pays émergents pourrait bien rebattre les cartes de l’industrie mondiale et permettre aux pays industrialisés de rapatrier une partie de leurs emplois dans ce secteur. Aux Etats Unis par exemple, le secteur industriel a gagné 300 000 nouveaux emplois en 2010. En 2011, les salaires des Vietnamiens ont connu une hausse nette de 6%. Les ouvriers chinois ont multiplié par 6 leur salaire annuel entre 1995 et 2010.